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Pour citer Muséfrem
GARIPUY, Anne (ca 1724-1786)
Autre(s) forme(s) du nom : GARIPUI
GARIPUIS
GARIPUYS
Date(s) : 1724-3-6 ca / 1786-4-21
Un patronyme à l'orthographe fluctuante n'empêche pas de suivre le chanteur haute contre Anne GARIPUY / GARIPUIS (voire GALIPUITS) à travers les rares documents orléanais subsistants. Sans que l'on sache actuellement depuis combien d'années au juste il chantait au chœur de la cathédrale Sainte-Croix, il disparaît peu d'années avant la Révolution.
• [6 mars 1724], lieu ??? : Anne GARIPUY est né approximativement à cette date, déduite de son acte de décès qui le dit "âgé de 62 ans 1 mois et quinze jours". Il est fils de Jean Garipuis et de Perette Belledan, tous deux décédés avant 1775. En ce début du XVIIIe siècle, le prénom "Anne" est encore parfois donné à des garçons.
• 18 novembre 1760, Saran [Loiret] : Anne GARIPUY et le jeune maître de musique de la cathédrale, François GIROUST en personne, se sont déplacés jusqu'à cette petite paroisse située immédiatement au nord d'Orléans, à 6 km à pied du centre ville, pour assister aux noces du joueur de serpent Nicolas-Adrien FRANÇOIS avec une veuve nommée Marie-Thérèse Prieur.
• Fin 1774 et fin 1775, Orléans : Dans les Étrennes Orléanoises, curieuses et utiles… pour 1775 puis dans le "Calendrier historique de l'Orléanois" pour 1776, GARIPUY est dit “Maître de musique, pour la musique vocale”, enseignant Cloître Saint-Étienne. Cette adresse fait référence à une ancienne église démolie antérieurement et située non loin de la cathédrale.
• 4 juillet 1775, Orléans : Paroisse Saint-Michel, Anne GARIPUY épouse Thérèse Sionest, sœur du musicien de la cathédrale Sainte-Croix Louis-Vincent SIONEST. Anne GARIPUY demeure alors paroisse de la Conception. Il signe "Garipuy", graphie qui a donc été adoptée pour autorité malgré les innombrables déformations dont son nom est victime. La mariée demeure paroisse Saint-Michel, à Orléans, mais elle avait été baptisée le 9 février 1738 à Saint-Arigle de Nevers. Aucun métier n'est indiqué pour le marié. Néanmoins le fait que le mariage soit célébré par le sacristain en titre de la cathédrale indique qu'il chante déjà à Sainte-Croix. Depuis quand ? La perte des registres capitulaires de cette période empêche de répondre à cette question.
• 29 octobre 1775 : Moins de quatre mois après les noces est baptisé "Louis", né la veille paroisse Saint-Michel. Son parrain est son oncle maternel, Louis-Vincent SIONEST, "bénéficier de l'église de Ste-Croix d' Orléans". Il signe "Sionest".
• 13 juillet 1776 : Le petit "Louis Vincent" Garipuy, mort la veille, est inhumé dans le cimetière de la paroisse Saint-Laurent, en présence de Marguerite Tanduy, "femme Villepeaux couvreur", et de Claude Lecot, qui seul a signé. L'enfant est dit "âgé de 9 mois, fils du sieur Anne GARIPUY et de Thérèse Sionest". On peut penser qu'il avait été placé en nourrice chez les Villepeaux, dans cette paroisse périphérique, qui n'est pas celle où demeurent ses parents.
• 26 février 1777 : Un deuxième enfant Garipuy, Thérèse-Catherine-Madeleine, naît et reçoit le baptême, toujours paroisse Saint-Michel. Son parrain est Jean-Paul SIONEST "prêtre chapelain du roy et chanoine de Verdun", son autre oncle maternel. Comme son frère, il signe "Sionest".
• Fin 1777, Orléans : Dans le "Calendrier historique de l'Orléanois" pour l'année 1778, "GARIPUIS" enseigne toujours la musique vocale, mais son adresse est maintenant "cloître Ste Croix", comme FOUCART.
• 4 juillet 1779, Orléans : Anne GARIPUY assiste à la sépulture de son beau-frère Jean-Paul SIONEST, "prêtre chanoine de la collégiale de Verdun, chapelain du roi et vétéran de sa musique", mort la veille paroisse Saint-Michel. Parmi les présents, outre le frère du défunt Louis-Vincent SIONEST, on remarque l'organiste et violoniste Jacques BUDON.
• Fin 1779, Orléans : Dans le "Calendrier historique de l'Orléanois" pour l'année 1780, "GARIPUIS" enseigne toujours la musique vocale, et son adresse est toujours "cloître Ste Croix".
• 11 janvier 1781 : Paroisse Saint-Michel, est baptisée Anne, fille d'Anne GARIPUY et de son épouse Thérèse Sionest. L'acte n'apporte aucune précision professionnelle.
• 18 octobre 1781 : Le curé de la paroisse Saint-Liphard procède à l'inhumation au cimetière de la ville d'une enfant de dix mois, morte la veille, fille d’Anne GALIPUITS [sic] et Thérèse Sionest. Malgré le prénom "Catherine" qui lui est donné, il s'agit de la petite Anne. La cérémonie se fait en présence des deux "choristes de la paroisse", Jean-Louis PEZA et Jacques DELAPLACE, ce dernier étant aussi sacristain.
• 1783-1784, Saintes [Charente-Maritime] : Un certain Guillaume GARIPUY est chanoine semi-prébendé à la cathédrale de Saintes, et donc, peut-être, musicien du chapitre. Aurait-il un lien familial avec Anne ?
• 21 avril 1786, Orléans : Mr Anne GARIPUIS, "musicien de cette église [la cathédrale Sainte-Croix] chantant la haute contre", décède. Le lendemain, son beau-frère Louis-Vincent SIONEST, "chanoine semi-prébendé en cette Église" (et musicien d'Église génération 1790), vient l'annoncer au chapitre et "demander l’heure à laquelle le chapitre veut qu’il soit inhumé". Il est décidé "que l’inhumation se fera demain dimanche après Vespres et la messe lundi après l’office du matin". Le chapitre désigne "Mr Foucher chanoine à l’autel de St Mamert pour faire la cérémonie de l’inhumation".
Il est en effet inhumé le 23 avril, en présence de plusieurs "dignités" du chapitre (doyen, chantre, archidiacre…), ainsi que de Louis et Louis-Vincent SIONNET.
• 7 mars 1814, Orléans : Est enregistré le décès de Thérèse Sionest, "veuve d'Anne GUARIPUY musicien", survenu la veille. La défunte habitait "rue Cloître Ste Croix" n°54, elle était donc resté à proximité immédiate de l'ancien lieu de travail de son mari, disparu près de trente ans auparavant.
Mise à jour : 25 août 2019