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Aude

Musique et musiciens d’Église dans le département de l'AUDE autour de 1790

Liste des musiciens de l'Aude

Url pérenne : http://philidor.cmbv.fr/musefrem/aude

De la Méditerranée à la Garonne : un territoire accidenté

Baigné par la Méditerranée à l’est, s’ouvrant à l’ouest sur le grand bassin de la Garonne, le département de l’Aude surgissait en 1790 à la jonction de ce qu’on appelait anciennement le Haut et le Bas Languedoc, polarisés respectivement autour de Toulouse et de l’axe Narbonne-Montpellier. La vallée de l’Aude dessine l’arête autour de laquelle s’organise le découpage du département. Près de son cours, s’élèvent les principales agglomérations urbaines : Limoux, Carcassonne et Narbonne. Progressant parallèlement au fleuve, le Canal du Midi traverse le département jusqu’aux approches de Narbonne, prenant ensuite la direction de Béziers. Sauf à Castelnaudary, dont on vante les « belles plaines » de blé, le terroir est généralement irrégulier et peu fertile. En cette fin du XVIIIe siècle, seule la vigne est cultivée extensivement sur les flancs de la vallée de l’Aude. Carcassonne et d’autres localités environnantes connaissent une tradition solide dans la fabrication de draps, activité qui occupe une bonne partie de leur population. 

Vue générale de la ville haute de Carcassonne (détail), par Gustave Le Gray (1851), BNF-Gallica

Vue générale de la ville haute de Carcassonne prise par Gustave Le Gray en 1851, avant la restauration des murailles menée par Eugène Viollet-le-duc. On aperçoit à droite l'ancienne cathédrale Saint-Nazaire et Saint-Celse. BNF-Gallica.

Les anciennes circonscriptions religieuses

La même division entre le Bas et le Haut Languedoc touche le morcellement ecclésiastique du département. Tournés vers l’ouest, les diocèses de Saint-Papoul et de Mirepoix appartiennent à la province ecclésiastique de Toulouse. Les diocèses de Carcassonne et d’Alet, en revanche, sont suffragants de l’archevêché de Narbonne. Au nord, les limites des diocèses de Narbonne, Carcassonne et Saint-Papoul coïncident à peu près avec celles de l’actuel département. Au sud, le diocèse de Mirepoix déborde largement sur l’Ariège, où se trouve le siège épiscopal, et sur la Haute-Garonne, tandis que le diocèse d’Alet étend sa juridiction sur une partie de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales.

Les 6 districts du département de l'Aude en 1790

Les 6 districts du département de l'Aude en 1790. Bibliothèque ancien-ne du ministère de l'Agriculture / Maison de la Recherche en Sciences Humaines (Université de Caen Basse-Normandie). En plus grande résolution ici.

L’archevêché de Narbonne est le plus grand et le plus riche diocèse du département, avec 140 paroisses et près d’un demi-million de livres de revenus annuels selon le Pouillé de 1760. Alors que l’évêché dispose de 160 000 lt (La France ecclésiastique de 1790), le chapitre cathédral, composé de 5 dignitaires et 18 chanoines, perçoit quant à lui 64 000 lt (Pouillé de 1760). L’archevêque de Narbonne, en tant que président des États du Languedoc, jouit d’un prestige considérable, passant « bien avant le roi dans l’esprit des Languedociens », aux dires de la Marquise de la Tour du Pin, nièce de Mgr Dillon, dernier archevêque de l’Ancien Régime (Mémoires, p. 59). Narbonne, ville prospère grâce au commerce des blés, approchant les 10 000 habitants et siège de plusieurs administrations royales, tient aussi le rôle d’un puissant centre religieux. On y dénombre une dizaine de couvents, deux hôpitaux, un collège, un grand et un petit séminaire.

Bien qu’ayant à peu près la même population que Narbonne, Carcassonne est le siège d’un évêché beaucoup moins riche (40 700 livres selon le Pouillé de 1760) et un centre administratif de deuxième rang. La ville haute, ceinte par les célèbres murailles médiévales, est alors peu habitée, ce qui en 1803 décidera l’administration à transférer le siège épiscopal, de Saint-Nazaire, dans la ville haute, à l’église jusqu’alors paroissiale de Saint-Michel, dans la ville basse. Plus singuliers sont les diocèses de Saint-Papoul et d’Alet, tous les deux érigés au début du XIVe siècle sur des abbayes bénédictines sises dans de petits bourgs d’à peine mille habitants, mais ayant dans leur voisinage les villes bien plus importantes de Castelnaudary et Limoux, respectivement.

Narbonne  

En toute logique, c’est à Narbonne qu’on rencontre le plus grand nombre de musiciens d’Église. Les collégiales Saint-Paul et Saint-Sébastien entretiennent chacune 4 enfants de chœur. Dans la collégiale Saint-Paul au moins 2 clercs bénéficiers remplissent des fonctions musicales, mais c’est à la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, dont le bas chœur compte selon La France ecclésiastique « 8 hebdomadiers, 11 conduchers, 32 prébendes ou chapellenies, 20 vicaires », que se rencontre le plus important corps de musique de l’Aude, formé selon nos sources d'un maître de musique, 2 organistes, 5 chanteurs adultes et 4 instrumentistes pour l’accompagnement des voix (serpent, basson, deux violoncelles). On sait qu’à la veille de la Révolution les musiciens chantaient et jouaient uniquement de la musique française, assis « sur des chaises paillées », le maître de musique restant « debout devant le grand lutrin du milieu du chœur ». En plus de la direction de la musique, le maître avait à sa charge, comme de coutume, la nourriture et la formation des 8 enfants de chœur de la maîtrise. En 1790, le maître de musique Pierre MARIS était aidé dans ces lourdes tâches par un des violoncellistes, RÉGIS, appelé parfois sous-maitre des enfants de chœur.

Frontispice du Missel Dillon (1778)

Frontispice du Missel de l'archevêque Dillon, avec une vue de la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne (1778). Médiathèque du Grand Narbonne, R 1000.

N’ayant pas de bénéfices affectés à la musique, le chapitre cathédral de Narbonne consacrait annuellement 4 000 à 6 000 livres à l’entretien d’un corps de musique de taille variable selon les engagements et les départs décidés par le chapitre. Ces musiciens sont donc à gages et, pour certains d’entre eux, mariés et pères de famille. Cependant, parmi les bénéficiers appartenant au bas chœur et non signalés comme musiciens, certains pouvaient parfois rejoindre leurs rangs, comme ce « vieux » GERMAIN se disant chantre et basse-taille. Recrutés localement ou dans les grandes villes du Midi (Albi, Toulouse, Bordeaux), comme au siècle précédent, les musiciens dont on connaît le détail des parcours semblent avoir eu des carrières stables et plutôt sédentaires. Le premier organiste, le bordelais Jean Henry LABADIE, avait en 1790 près d’un demi-siècle de service dans la cathédrale de Narbonne ! Seuls des déplacements ponctuels de musiciens à ou depuis Béziers, toute proche, pour la solennisation de certaines fêtes patronales sont signalés régulièrement dans les sources.

La cathédrale de Carcassonne

Dans la ville haute de Carcassonne, la cathédrale Saint-Nazaire (4 dignitaires et 12 chanoines) entretient également une maîtrise avec 8 enfants de chœur. On connaît bien l’organiste, l’itinérant Louis BERGER, originaire de Grenoble, et le maître de musique en 1790, Pierre SAURIN, qui dans sa requête à l’administration révolutionnaire nous livre d’intéressantes réflexions sur son métier. Au lieu d’engager des professionnels adultes, le chapitre charge les enfants de chœur les plus doués, tels Jean Pierre GOURY ou Pierre GERMA (12 ans en 1790 !), d'accompagner les offices au serpent et au basson. Toutefois, les sources se taisent sur la présence de chanteurs adultes. On peut donc en déduire qu’ici certains des 16 prébendés du bas chœur, bien que n’affichant pas dans leurs requêtes leur condition de musiciens, exerçaient des fonctions musicales à la cathédrale.

Bien qu'elles proviennent de milieux socioéconomiques contrastés, les quelques suppliques qui nous sont parvenues de parents d’enfants de chœur de la cathédrale de Carcassonne en 1790 trahissent des angoisses communes quant à l’avenir de leurs enfants. Le placement des jeunes garçons comme enfants de chœur promettait, en temps normal, de belles perspectives de promotion culturelle et sociale. Le plus explicite à ce sujet reste sans doute le père du précoce Pierre GERMA, commis marchand drapier apposant de belles signatures aux registres de sa paroisse : non seulement on force l’interruption des études prometteuses de son fils à la maîtrise, mais on lui enlève tout espoir de le voir un jour pensionnaire dans l’un des plus prestigieux collèges du Midi comme l'avaient été avant lui d'autres enfants élevés à la maîtrise.

Les cathédrales de Saint-Papoul et d'Alet

L’état de la musique est bien différent dans les autres sièges épiscopaux du département. À Saint-Papoul, dont le chœur comprend une douzaine de chanoines (disposant de 23 500 livres de revenus en 1760) mais le bas chœur seulement 4 à 5 prébendés, dénommés « chapelains », les sources de 1790 livrent 2 musiciens à gages, l’organiste et un serpent exerçant aussi comme chantre, ainsi qu’un seul enfant de chœur. À Alet, évêché aux maigres revenus (25 000 lt selon La France ecclésiastique de 1790) placé au cœur d’une géographie accidentée s’étendant jusqu’au plateau pyrénéen du Capcir, le chapitre cathédral, qui ne dispose que de 12 000 livres, est composé de 4 dignités et 8 chanoines. La France ecclésiastique de 1790, tout comme le très fouillé Almanach historique de la province de Languedoc de 1784, signalent 16 prébendés et 4 enfants de chœur dans la cathédrale. Ces enfants de chœur ne sont pas ressortis des sources de 1790. En revanche, il est certain qu’une partie des 16 prébendés d’Alet remplissaient des fonctions musicales pendant les offices. L’orgue était tenu, jusqu’au 1er juillet 1789, par une femme, Jeanne Marie LANES.

Les autres lieux de musique

Certaines collégiales de l'Aude font néanmoins de l’ombre à ces petites cathédrales. Selon l’Almanach historique de la province de Languedoc, à Montréal le chapitre de la collégiale Saint-Vincent comprend le chiffre non négligeable de 14 chanoines et son bas chœur pas moins de 22 prébendés, 4 enfants de chœur, 2 chantres, un maître de chant et un bedeau. Les sources de 1790 ont permis d’identifier les 2 chantres (à gages), un des enfants de chœur et un organiste, François COMBES, dont on ne sait pas s’il était gagiste ou s’il faisait partie des prébendés. Ces chiffres sont proches de ceux de la collégiale Saint-Michel de Castelnaudary, avec son chapitre de 12 chanoines et un bas chœur formé par 3 hebdomadiers, 32 prébendés, 6 enfants de chœur, 2 chantres et un bedeau. La documentation de 1790 a donné les noms des 2 chantres et d’un organiste, mais, comme à Montréal, celui d’un seul enfant de chœur. On peut donc légitimement se demander si le rédacteur de l’Almanach de 1784 n’a pas recueilli davantage un état idéal des maîtrises de ces collégiales que leur situation réelle.

L’abbaye mauriste de Lagrasse, la plus riche du département avec ses 13 000 livres de revenus, entretient elle-même un organiste et un serpent. Dans les autres lieux de musique ecclésiastique le seul musicien figurant dans la documentation de 1790 est l’organiste. On y rencontre tout autant des organistes itinérants étrangers au département, qui restent seulement quelques mois ou quelques années en poste, comme Joseph LAGUNA à Castelnaudary ou Jean Baptiste GAILLARDO à Fanjeaux, que des organistes locaux aux longues carrières sédentaires, comme ce François CABANIER qui succède à GAILLARDO à la collégiale de Fanjeaux et le septuagénaire Guillaume SALIÈGE au voisin monastère féminin de Prouilhe. Dans ces institutions plus modestes les traitements en argent sont souvent complétés ou remplacés par d’autres formes de rétribution. CABANIER perçoit le fruit de sa prébende en setiers de blé, alors que SALIEGE équilibre ses maigres revenus en argent en ayant « bouche en cour », c’est-à-dire en étant « noury et entretenu tant en santé qu’en maladie », ainsi qu’il s’en explique lui-même.

Les orgues

Orgue Lépine de l'église Saint-Martin, Limoux. Photo Roger Joseph (Flickr), sous licence Creative Commons

Orgue Lépine de l'église Saint-Martin, Limoux. Photo Roger Joseph (Flickr), sous licence Creative Commons.

Poussés peut-être par une vague de prospérité dans la région, la plupart des lieux de musique repérés dans le département possédaient des orgues flambant neufs ou fraîchement restaurés et agrandis. Deux remarquables facteurs d’orgues s’étaient partagés l’essentiel des projets : Jean François LÉPINE, complimenté à plusieurs reprises par Dom Bedos de Celles, avait travaillé à l’agrandissement de ceux de Saint-Papoul (1762), de la cathédrale de Narbonne (1766-1771) et de Limoux (1768-1772), tandis que Jean Pierre CAVAILLÉ avait agrandi celui de la cathédrale de Carcassonne (1772-1775) et construit ceux de Castelnaudary (1775-1782) et de Montréal (1782-1784). Certains lieux de musique ne nous sont connus, précisément, que par la présence des orgues signalés par les inventaires révolutionnaires. C’est le cas, par exemple, de l’abbaye de Fontfroide, où l'on a retrouvé « une petite orgue portative, plus une montre d'orgue ».

Les carillons

Il existe également dans la région une tradition de beaux ensembles campanaires, certains ayant permis la formation de carillons. Le plus connu et l’un des plus anciens est celui de la cathédrale de Narbonne, composé de huit cloches accordées en gamme avec lesquelles le carillonneur pouvait jouer avant la Révolution « marches, menuets, chants d'église ou ce qu'on lui demande ». Absents des sources de 1790, les carillonneurs Jacques et Joseph Charlemagne ALARD de Narbonne n’ont émergé qu’à la lecture des registres paroissiaux. Le seul carillonneur ayant laissé des traces dans la documentation générée par la fermeture des chapitres est celui de la collégiale Saint-Michel de Castelnaudary, Grégoire BALMET.

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La qualité des sources sur les musiciens d’église actifs en 1790 relevées dans le département de l’Aude reste assez inégale. Pour certains, la conservation des dossiers individuels, avec leurs requêtes détaillées et leurs pièces justificatives permet de reconstruire assez précisément leur parcours, voire de partager leurs réflexions sur le métier qu’ils exercent et sur l’aridité de l’avenir qu’on leur offre. Plus ils sont bavards et minutieux dans leur activisme auprès de l’administration révolutionnaire, plus il a été facile ensuite d’étoffer leurs biographies par les registres d’état civil. Pour d’autres, une seule mention laconique dans la liste des pensionnaires de leur district permet un instant de les surprendre à leur poste de travail, mais nous ne saurons rien sur leur parcours professionnel ni sur leur ressenti face à des événements qui, bien que prometteurs à certains égards, ne pouvaient que les inquiéter.

En tout, on a pu répertorier jusqu’à 60 musiciens actifs dans le département de l’Aude en 1790 et exerçant leur métier dans 15 lieux de musique différents. Beaucoup de ces musiciens sont aux gages des chapitres et des fabriques, mais d’autres, comme souvent ailleurs, bien qu’exerçant régulièrement comme musiciens dans le chœur, se cachent derrière leur honorable condition de bénéficiers. L’apport des lecteurs et l’accroissement continu de la base MUSEFREM permettront sans doute de dévoiler l'activité musicale de certains de ces ecclésiastiques et d’enrichir nos connaissances sur les musiciens déjà identifiés comme tels, raffinant ainsi notre perception de la géographie ecclésiastique et musicale de la France de 1790.

Lluís BERTRAN,
Barcelone, Université de Poitiers (mai-juin 2014)

Le travail sur les musiciens de ce département a bénéficié des apports de, notamment :
 Bernard Dompnier, Sylvie Granger, Isabelle Langlois et Françoise Talvard...

Mise en page et en ligne : Sylvie Lonchampt et Agnès Delalondre (CMBV)
Cartographie : Isabelle Langlois (CHEC, Université Clermont-Auvergne)

>>> Si vous disposez de documents ou d’informations permettant de compléter la connaissance des musiciens anciens de ce département, vous pouvez signaler tout élément intéressant ICI.
Nous vous en remercions à l’avance.
L’amélioration permanente de cette base de données bénéficiera à tous.

 

Les lieux de musique en 1790 dans l'Aude

Les lieux de musique documentés pour 1790 dans le département sont présentés par diocèses et par catégories d’établissements : cathédrale, collégiales, abbayes, monastères et couvents, autres établissements (par exemple d’enseignement, de charité…), paroisses (ces dernières selon l’ordre alphabétique de la localité au sein de chaque diocèse).

Carte des lieux de musique de l'AUDE en 1790

Les lieux de musique d'Église documentés en 1790 dans le département de l'Aude

Diocèse d’Alet

Diocèse de Carcassonne

Diocèse de Mirepoix

Diocèse de Narbonne

Diocèse de Saint-Papoul

  

Pour en savoir plus : indications bibliographiques

  • François LESURE, Dictionnaire musical des villes de province, Paris, Klincksieck, 1999, 367 pages. [sur les villes de l'Aude: p. 123-125 (Carcassonne), 227-229 (Narbonne)].
  • Jean-Louis BERGNES, « L’orgue de la basilique Saint-Nazaire et Saint-Celse de Carcassonne », L'Orgue, nº 157, janvier-mars 1976, p. 20-26.
  • Jean-Louis H. BONNET, « L’emprise musicale dans les pays d’Aude (XVIe-XVIIe siècles) », La musique dans le Midi de la France, t. 1 : XVIIe-XVIIIe siècle. Actes des rencontres de Villecroze, 5 au 7 octobre 1994, éd. François Lesure, Paris, Klincksieck, 1996, p. 27-41.
  • Fr. DANIEL, « Les épaves de l’orgue de Saint-Papoul », L’Orgue, n°135, juillet-septembre 1970, p. 86-88.
  • Jean-Pierre DECAVELE, « L'orgue de la Basilique Saint-Just de Narbonne et projet de restauration », Orgues méridionales, nº 13, janvier-mars 1981, p. 3-46.
  • Paul DETOURS, « Le nouvel orgue de Montréal (Aude) », L'Orgue, n°137, janvier-mars 1971, p. 19-23.
  • Cécile GLAENZER, « Les orgues de Saint-Martin de Limoux », L'Orgue, n°233, janvier-mars 1995, p. 25-32. 
  • Louis NARBONNE, « La maîtrise et la chapelle de Saint-Just avant la Révolution », Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1896, p. 1-17.
  • Bernard NAUDY et Pierre BARTHAS, « Cinq siècles d’orgues à Castelnaudary », L'Orgue, n°183, juillet-août 1982, p. 12-16.
  • Laurent PIE (éd.), Chants des cloches, voix de la terre. Carillons et traditions campanaires en Languedoc-Roussillon, Montpellier, Association régionale des activités musicales en Languedoc-Roussillon / Les Presses de Languedoc, 2000, 286 pages.

Bibliographie élaborée par Lluis BERTRAN
(juin 2015)

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