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ROYER, Nicolas (1744 av.-1775)
État civil
NOM : ROYER     Prénom(s) : Nicolas     Sexe : M
Date(s) : 1744 av.  / 1775-3-21
Notes biographiques

Nicolas ROYER dont les origines restent pour l'instant mystérieuses est une basse-contre de la cathédrale de Metz documentée de 1751 à son décès en 1775. Il est le père de deux musiciens d'Eglise dont un "ordinaire de la Musique du Roi" à Versailles.

• [avant 1744], Nicolas ROYER  s'est marié avec Agnès Volff mais probablement pas à Metz [acte non retrouvé sur les sites généalogiques]. Leur fils François Nicolas vient au monde mais pas à Metz.

• [1747], Metz : leur fils Hubert ROYER serait venu au monde paroisse Saint-Victor mais l'acte n'a pas été retrouvé entre 1746 et 1748.

• 1751-1754, Metz : Trois de leurs enfants sont baptisés paroisse Saint-Gorgon. Il s'agit de Marguerite (23 février 1751) dont le parrain est Pierre BOUVIER, musicien de la cathédrale et la marraine l'épouse de Pierre TOURTELLE dit DERODES, aussi musicien à la cathédrale, un fils mort-né (19 février 1753) et X (6 janvier 1754) dont le parrain est Pierre GIRARDIN, musicien à la cathédrale. Dans les trois actes, Nicolas est présenté comme musicien de la cathédrale Saint-Étienne.

• 20 mars 1751, Metz :  "Selon la requête presentée ce jourdh'uy par le sr Royer musicien de cette Eglise, il a été accordé par gratiffication et pour l'aider dans ses besoins une somme de 30#" lit-on dans le registre capitulaire de la cathédrale Saint-Étienne.

• 14 février 1753, Metz : La compagnie lui accorde une gratification de 60 livres.

• 30 janvier 1754, Metz : Il perçoit une nouvelle gratification du même montant.

• 12 juillet 1755, Metz : "Messieurs ont aujourd'huy accordé au sr Royer l'un de leurs musiciens une somme de trente livres pour l'aider dans ses besoins".

• 22 juin 1757, Metz : Avec TOURTELLE et Louis SIMON, il reçoit du chapitre la somme de 24 livres afin de les indemniser du déménagement de leurs meuibles dans la maison du Croissant que les chanoines mettent à leur disposition pendant les travaux de démolition  du pavillon des Chantres sur la place d'armes.

• 27 avril 1760, Metz : Il signe comme témoin au bas de l'acte d'inhumation d'un fils de Louis SIMON, musicien de la cathédrale de Metz et marchand place st-Jacques.

• 21 mai 1765, Metz [Moselle] : " [...] En consideration des bons services que rendent à l'Eglise les srs Royer père et fils, Adam, les deux Simon [Louis et Jean], Girardin et Sornet musiciens pour les attacher de plus en plus, leurs appointemens annuels ont été portés à quatre cent livres en argent et douze quartes de bled a compter de la saint jean Baptiste prochaine avec leurs logements ordinaires et ce sans tirer a consequence".

• 27 octobre 1765, Metz : Nicolas ROYER est présent et signe aux obsèques de Jacques MALLETTE, paroisse Saint-Maximin. À ses côtés signent également : Pierre BOUVIER, François GUIBERT, Pierre MARCOU, tous musiciens de la cathédrale Saint-Étienne.

• 14 novembre 1767, Metz : Avec son fils et deux autres musiciens, il demande une augmentation de gages mais en vain. Toutefois, en raison de la cherté des vivres, le chapitre accorde à ces quatre musiciens la somme de 100 livres que le grand Chantre répartira selon les besoins et l'exactitude de chacun à l'office.

• 3 mai 1768, Metz : Il signe au mariage de son fils François Nicolas, musicien de la cathédrale de Metz, âgé de 24 ans, avec Marie Thorel, fille d'un maître distillateur d'eau de vie, en présence de Jean Nicolas LOISEAU DE PERSUIS, maître de musique de la cathédrale.

• 14 janvier 1769, Metz : Le chapitre lui octroie une avance sur ses gages de 200 livres " a charge qu'il laissera annuellement les trente six livres qu'il recevoit a la Bourse au dela de ses gages ordinaires jusqu'a l'entier remboursement de lad. avance et a charge aussy de lui continuer la retenue de quarante sols par semaine après l'extinction d'une autre avance a luy deja precedemment faite".

• 12 juin 1770, Metz : Suite à leur requête collective, il partage avec son fils et trois autres basses-contre considérées parmi les musiciens les "plus assidus et plus necessiteux" la somme de 150 livres. Cette délibération est précieuse car elle permet de connaître sa tessiture.

• 14 septembre 1771, Metz : "Sur ce qui a été dit par M. le Boursier que le Sr. Royer musicien L'avoit prié. de prévenir La compagnie que son fils qui depuis qu'il a quitté son service est allé s'établir à Rheims, seroit dans L'Intention d'y rentrer si Elle vouloit lui faire le même traitement qu'à la basse contre". La compagnie fait répondre qu'il peut revenir mais au même niveau d'appointements qu'avant son départ en Champagne.

• 28 mars 1772, "Vue la requête du sr Royer l'un des chantres et M.le Boursier ayant rendu compte des retenues qu"il luy faisoit sur ses semaines pour raison des differentes dettes etrangeres, Messieurs ont autorisé mondit sieur sieur le Boursier a surseoir jusqu'au mois d'octobre prochain a luy faire acquitter sur sesdites semaines les soixante livres qu"il redoit d'une avance de 200# a luy faite par la chapitre".

• 13 février 1773, Metz : "Vue la requête du sr Royer l'un des chantres et musiciens de l'Eglise, Messieurs en consideration de sa maladie luy ont accordé une somme de vingt quatre livres que M.le Boursier a été prié de luy délivrer selon ses besoins".

• 19 novembre 1774, Metz : Le chapitre lui avance la somme de 72 livres.

• 16 février 1775, Metz : Suite à la demande de ROYER, une somme de 24 livres est remise au sacristain "pour luy Etre distribué selon ses Besoins Et aider a le Soulager dans Sa Maladie".
• 22 mars 1775, Metz : "[...] est décedé Nicolas Royer l'un des chantres et musiciens de cette Eglise cathédrale, et a été inhumé le lendemain vingt trois dans ladite Eglise entre la porte de notre dame la ronde et l'autel de notre dame de Bonsecours, apres avoir receu les sacremens de l'Eglise; à l'enterrement duqel ont assisté les officiers du bas Choeur, enfoy de quoy le present acte a été signé par le sr Louis Genotel, prêtre, grand marguillier de lad. Eglise cathédrale qui a administré les sacremens aud. defunt et fait la ceremonie de son dit enterrement". Il n'est pas fait mention de la présence de son fils pourtant reçu à nouveau chantre de basse-taille à la cathédrale depuis le 11 mars précédent. Le 8 avril suivant, sa veuve reçoit du chapitre la somme de 6 livres qui seront payées directement par le grand marguillier aux créanciers de son mari. On évoque les frais de médicaments et de maladie.

Mise à jour : 3 janvier 2021

Sources
F-Ad57/ 2G42 (2MI 100/ 1)  ; F-Ad57/ 2G43 (2MI 101/ 1)  ; F-Ad57/ 2G44 (2MI 102/ 1)  ; F-Ad57/ 2G45 (2MI 103/ 1)  ; F-Ad57/ 2G47 (2MI 105/ 1)  ; F-Ad57/ 2G49 ; F-Ad57/ 2G49 (2MI 107/ 1)  ; F-Ad57/ 2G50 ; F-Ad57/ 2G53 (2MI 108/ 1)  ; F-Ad57/ 9NUM/ 5 E318/ 5 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 6 ; F-Ad57/ BMS Metz ; F-Ad57/ G454 ; F-Am Rennes/ GG St-Et 23  ; Généalogie en Yvelines, n°098, Cercle généalogique de Versailles et des Yvelines, 2012

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