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PETIT, Jean, Neuvy-St-Sépulchre [Indre] (1725-1802)

PETIT, Jean, Neuvy-St-Sépulchre [Indre] (1725-1802)

État civil
NOM : PETIT     Prénom(s) : Jean     Sexe : M
Complément de nom : Neuvy-St-Sépulchre [Indre]
Date(s) : 1725-3-18   / 1802-1-20 
Notes biographiques

Originaire d'Issoudun [Indre], Jean PETIT est l'un des deux chantres de la collégiale Saint-Jacques-le-Majeur de Neuvy-Saint-Sépulchre [Indre] en 1790. Issu des métiers du textile il devient, simultanément à son état de chantre, huissier royal ou percepteur. Cette pluriactivité associée à deux lieux géographiques éloignés de 45 km, Issoudun et Neuvy, laisserait penser à une interruption de ses fonctions cantorales durant les premières années de son mariage.

• 18 mars 1725, Issoudun [Indre] : Jean PETIT, né la veille en la paroisse Saint-Cyr, est baptisé. Son père Jacques est journalier, sa mère se nomme Marie Poitevin. Son parrain est cordonnier ; il signe l'acte, ainsi que la marraine, dont le statut n'est pas précisé.

• [1732-1742], ? : Selon l'usage, Jean PETIT a vraisemblablement été reçu enfant de chœur aux environs de sept ans au sein d'une maîtrise, probablement celle de Saint-Cyr d'Issoudun bien que l'information reste à documenter.

• 9 février 1747, Neuvy-Saint-Sépulchre [Indre] : D'après un acte notarié présenté en 1791, Jean PETIT est entré au service de la collégiale Saint-Jacques-le-Majeur pour y exercer la fonction de chantre dès 1747. Sa rémunération de chantre était de "120 livres en argent, 46 boisseaux de froment et 11 cordes de bois à brûler". La profession principale de Jean PETIT étant dans le textile à Issoudun, la fonction cantorale citée à Neuvy ne peut être exercer simultanément.  C'est la raison pour laquelle sa carrière a été scindée en plusieurs parties successives, en se fondant sur sa vie familiale.
• 1er juillet 1747 : En la paroisse Saint-Pierre, Jean PETIT, tisserand originaire de la paroisse Saint-Cyr d'Issoudun, fils de Jacques Petit, jardinier, et Marie Potevin, épouse Marguerite Lanote, veuve d'un taillandier. La future épouse est originaire de Neuvy où son père, Messire Charles de la Notte, est sacristain de la collégiale Saint-Jacques-le-Majeur, ainsi que le précise son acte de décès.

• 1748-1753, Issoudun : Jean PETIT manufacturier et Marguerite Lanote ont deux enfants en la paroisse Saint-Cyr où ils demeurent. Il ne sont pas qualifiés de résidents de Neuvy-Saint-Sépulchre. Dans ces conditions, comment Jean PETIT pourrait-il être simultanément chantre à 45 km de là, ce qui représente plus d'une journée de marche ? Bien que les documents fassent défaut, il est probable que Jean PETIT, reçu chantre par le chapitre de Neuvy, ait eu une interruption dans ses activités cantorales pendant son séjour issouldunois où il vaquait à ses affaires.

• 28 avril 1754, Neuvy-Saint-Sépulchre : La sépulture de Charles Lanote, père de Marguerite, épouse de Jean PETIT, permet de savoir qu'il était sacristain du chapitre Saint-Jacques-le-Majeur où Jean PETIT exerce comme chantre en 1747.

• 1754-1758, Neuvy-Saint-Sépulchre : Deux enfants du couple PETIT sont baptisés en la paroisse Saint-Pierre, l'une des deux paroisses de Neuvy avec Saint-Étienne. Cependant, en mai 1754, Jean PETIT est dit encore "tisserand en cotonnades de la ville d'Issoudun". Il n'est qualifié de "tisserand en ce bourg" qu'en 1756. Est-ce à dire que sa femme s'est installée près de sa famille ?

• 1756-1781, Neuvy-Saint-Sépulchre : Au fil de ses apparitions dans les registres paroissiaux, Jean PETIT est tour à tour « percepteur de la susdite paroisse de Saint-Pierre », puis « Huissier Royal ». Cela peut être dû au rédacteur des actes, ou à la volonté de Jean PETIT d'apparaître sous un état plus valorisant. Son état de chantre est attesté une fois en 1779 lors d'un décès où il est cité comme "huissier et chantre". Entre 1790 et 1792 sa fonction cantorale apparaît à plusieurs reprises.  En revanche Alexis MONDAIN, autre chantre de la collégiale apparaît régulièrement. Par déduction il semblerait que Jean PETIT occupe une position de second chantre, ce qui coïnciderait avec son activité professionnelle.

• 2 décembre 1786, Neuvy-Saint-Sépulchre : Marguerite Lanotte, âgée d'environ 70 ans, est inhumée dans le cimetière de la paroisse Saint-Pierre. L'acte rappelle qu'elle était l'épouse de Jean PETIT, huissier. L'officiant est prêtre et chanoine, une marque d'attention pour la famille. Sont présents outre les Lanotte, Alexis MONDAIN "chantre du chapitre" ainsi que Silvain Hélion "sacristain".

 En 1790, l'effectif cantoral de la collégiale Saint-Jacques-le-Majeur est limité à deux chantres, Alexis MONDAIN et Jean PETIT ainsi que quatre enfants de chœur, Pierre CAMUSSilvain CHAVARIN, Pierre HELION et Silvain RICAPET placés sous la responsabilité d'un maître prébendé, probablement l'un des chanoines du chapitre.

• [1791], Neuvy-Saint-Sépulchre : PETIT adresse une demande de traitement au directoire du département de l'Indre.
• 11 novembre 1791 : Le directoire du département fixe son traitement à 138 livres 10 sols dont sont déduites 60 livres versées en juin, soit un montant de 78 livres 10 sols.

• 1792-1802, Neuvy-Saint-Sépulchre : L'activité de Jean PETIT reste à documenter pour cette période.

• 30 nivôse an X [20 janvier 1802], Neuvy-Saint-Sépulchre : Jean PETIT, ex-chantre, décède à l'âge de 77 ans. Il est dit natif d'Issoudun, demeurant à Neuvy, veuf de Marguerite Lanote. Le décès, survenu la veille est déclaré par le citoyen François Petit, fils du défunt.

Mise à jour : 13 décembre 2022

Sources
F-Ad36/ BMS Issoudun, Saint-Cyr ; F-Ad36/ BMS Neuvy St-Sépulchre, St-Etienne ; F-Ad36/ BMS Neuvy St-Sépulchre, St-Pierre ; F-Ad36/ BMS Neuvy-Saint-Séplulchre  ; F-Ad36/ BMS Neuvy-Saint-Sépulchre ; F-Ad36/ L 11 ; F-Ad36/ L 45 ; F-Ad36/ NMD Neuvy-Saint-Sépulchre

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