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LE FOL, Noël (ca 1702-1774)
État civil
NOM : LE FOL     Prénom(s) : Noël     Sexe : M
Date(s) : 1702 ca  / 1774-6-5
Notes biographiques

Les origines et le début de carrière de Noël LE FOLL restent obscures mais il se pourrait qu'il vienne de Bretagne. C'est au service de la riche collégiale picarde de Saint-Quentin qu'il passe la plus grande partie de son existence, d'abord comme musicien, dès 1726, puis à partir de 1770 et de son veuvage, comme chapelain. Il meurt quatre ans plus tard.

• [1702] : Noël LE FOLL voit le jour, sans doute dans le diocèse de Quimper.

• Il épouse Élisabeth Desavenelle, d'une famille apparemment établie à Saint-Quentin, en Picardie. Un fils voit le jour à Fécamp, en Normandie, vers 1721, il s'agit de Joseph Noël François. futur musicien de l'abbaye royale de Fécamp.

• 1726-1736, Saint-Quentin [Aisne] : Huit enfants sont baptisés paroisse Sainte-Pécinne [sauf la première, à Saint-André]. Dans chacun des actes, Noël LE FOLL est présenté comme musicien de la collégiale royale.Il s'agit de Françoise Élisabeth (24 novembre 1726), Pierre Quentin (22 février 1728), Rosalie [vers 1729], Charles Fidèle (18 juin 1730), Isidore (30 septembre 1731), Louis René (8 janvier 1733), Charles Marie (16 avril 1735) et Marguerite (18 août 1736). Aucun musicien parmi les parrains mais des chanoines, un directeur des Fermes du roi...

• 18 septembre 1765, Saint-Quentin : Rosalie Le Foll, âgée de 36 ans, fille du sieur Noël LE FOLL, "musicien de l'Eglise royale St-Quentin" et de demoiselle Élisabeth Desavenelle, décédée la veille est mise en terre dans le cimetière de la paroisse Sainte-Pécinne en présence de son père et de son oncle Jacques Desavenelle, marchand de toiles, qui signent, dont "noel Le Foll".

• 16 mai 1768, Saint-Quentin [Aisne] : Les musiciens présent aux chanoines une requête collective dans laquelle ils réclament des secours en raison de "la cherté extraordinaire des vivres, messieurs ont prié messieurs les chantre et souschantre de vouloir bien s'informer des veritables besoins de chacun en particulier et d'en rapporter a la compagnie". Deux jours après, la compagnie accorde à chacun selon ses besoins le secours attendu. Le 28 septembre suivant, le chapitre lui fait verser pour une période de quatre mois un "mencaud de bled".

• 20 janvier 1769, Saint-Quentin : "Messieurs ont accordé aux nommés le dieu, dumont, vinchon et pinguet chacun un septier de bled par mois pendant quatre mois et aux nommés Le fol cardon et boulogne chacun un mencaud de bled par mois pendant les mois de fevrier, mars, avril et may de la presente année et ont autorisé mr de bournonville a porter ladite quantité de bled en depense de son compte de l'année courante" lit-on dans le registre capitulaire.

• 23 juin 1770, Saint-Quentin : "Messieurs desirants conformement a la presente deliberation proceder a la nomination de la chappelle de st Laurent de fleschin vacante par le deces de sr frammery dernier et paisible titulaire [...] procedants par la voye du scrutin, [...] ont nommé le sieur Noël Le FOLL, clerc tonsuré du diocèse de Quimper, a la chapelle de st Laurent de fleschin". Peu après, il prend possession et on lit dans le registre que "Messieurs en consideration des services rendus par le sieur Le Fool [sic] en qualité de musicien, et de ses [mot illisible] actuels, luy ont fait la remise de tous ses droits dûs a cette Eglise pour la prise de possession de la chapelle de st laurent et ont autorisé mr de cartigny chanoine souschantre a payer tous les frais de nomination et de prise de possession". L'acte de sépulture de son épouse n'a pas été retrouvé.

• 6 juin 1774, Saint-Quentin : On lit dans le registre de sépultures de la collégiale que le corps de Noël LE FOOL [sic], clerc tonsuré et chapelain de cette Église, âgé de 72 ans environ, mort la veille sur les huit heures du matin, est inhumé sur les onze heures du matin, dans un des bas-côtés de cette église, derrière la chapelle de Saint-Antoine en présence de tout le clergé, c'est l'écolâtre qui a célébré l'office assisté de deux chapelains conduisant le deuil.

• 28 février 1785, Saint-Quentin : Louise Le Foll, âgée de 60 ans, leur fille, béguine du béguinage Sainte-Anne, meurt à son tour par paroisse Sainte-Pécinne.

Mise à jour : 21 novembre 2022

Sources
F-Ad02/ 5MI 1249 ; F-Ad02/ 5MI 1250 ; F-Ad02/G 818

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