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VINCHON, Pierre Louis (1732-1780)
État civil
NOM : VINCHON     Prénom(s) : Pierre Louis     Sexe : M
Date(s) : 1732-9-30   / 1780-9-29
Notes biographiques

Originaire de Picardie, Pierre Louis VINCHON meurt en 1780 alors qu'il était chantre depuis plus de vingt années à la collégiale royale de Saint-Quentin [Aisne].

• 30 septembre 1732, Beaurain [auj. Flavigny-le-Grand-et-Beaurain, Aisne] : Louis VINCHON, fils de Louis Vinchon, berger, et de Marie Françoise Dubois, son épouse, est baptisé. Le prénom "Pierre" n'est pas mentionné dans l'acte de baptême.

• 23 janvier 1753, Mont-d'Origny [Aisne] : Louis VINCHON, de la paroisse de Beaurain, épouse Jeanne Quéry, fille des défunts Antoine Quéry, laboureur, et Jeanne Hécart.
• 11 juin 1753, Mont-d'Origny : Pierre Louis VINCHON, chantre de la collégiale d'Origny, fait baptiser leur fils Louis Théodore en l'église de la paroisse. Le parrain de l'enfant est Louis Jacques COLLASSE.

• 27 novembre 1759, Saint-Quentin [Aisne] : Pierre Louis VINCHON, désormais musicien à la collégiale royale, signe comme témoin au mariage célébré paroisse Saint-André d'un autre musicien, Laurent Florent PINGUET.

• 1761-1762, Saint-Quentin : Deux enfants viennent au monde, baptisés paroisse Saint-Rémy. Il s'agit de Catherine Françoise Victoire (3 mai 1761) et Marie Josèphe (26 octobre 1762). Dans les deux actes, VINCHON est présenté comme musicien de la collégiale royale.

• 3 mai 1764, Saint-Quentin : Lors du chapitre général, les chanoines accordent un congé à CARDON et VINCHON, musiciens de leur église, pour vaquer à leurs affaires pendant quelques jour. Par la suite, VINCHON obtient d'autres congés, les 16 juin 1766 (trois semaines pour rétablir sa santé), 8 mai 1767 (quinze jours pour s'occuper de ses affaires), 11 septembre 1769 (onze jours), 10 septembre 1770 (huit jours).

• 4 septembre 1765, Saint-Quentin : Louis VINCHON, musicien de la collégiale, dépose une requête "aux fins d'obtenir quelque gratification pour l'indemniser des dépenses extraordinaires qu'il auroit été obligé de faire pour cause de maladie". Les chanoines renvoient l'examen de la requête à MM. Ansel et de Cartigny, chantre et sous-chantre, autorisé à a donner au demandeur les secours les plus pressants.

• 3 novembre 1766, Saint-Quentin : Les chanoines refusent sa demande d'augmentation dans laquelle il demande à être "employé dans les feuilles des semaines des musiciens au même prix que le nommé Boulogne".

• 16 mai 1768, Saint-Quentin : Les musiciens présentent aux chanoines une requête collective dans laquelle ils réclament des secours en raison de "la cherté extraordinaire des vivres". Les chanoines prient les chantre et sous-chantre de vouloir bien s'informer des véritables besoins de chacun et d'en rendre compte. Deux jours après, la compagnie accorde à chacun selon ses besoins le secours attendu. VINCHON percevra mensuellement un setier de blé pendant les quatre prochains mois. En septembre 1768, cette aide est prolongée pour une autre période de quatre mois. Le 20 janvier 1769, la décision est encore réaffirmée et les versements auront lieu jusqu'en mai.

• 28 octobre 1772, Saint-Quentin : Le chapitre lui accorde 4 setiers de blé pour l’aider dans ses pressants besoins et soutenir sa famille.

• 6 aout 1773, Saint-Quentin : VINCHON et PINGUET, "musiciens de cette église", perçoivent chacun un setier de blé pour le mois d'août. Un autre encore leur sera versé en septembre.

• 16 décembre 1774, Saint-Quentin : 30 livres sont accordées à VINCHON, musicien pour l’aider à soigner sa femme dans sa maladie.

• 20 mai 1775, Saint-Quentin : Suite à la requête de VINCHON, musicien, "Messieurs eu égard à la délicatesse de sa santé et à sa nombreuse famille, luy ont accordé un septier de blé par mois pendant quatre mois pour l'aider dans ses plus pressants besoins".

• 1776, Saint-Quentin : Il reçoit le 9 février une gratification de quatre setiers de blé et le 9 août une gratification de 30 livres à la suite d'une demande d'augmentation.

• 4 juillet 1777, Saint-Quentin : Il est inscrit sur la table des semaines aux mêmes honoraires que ses confrères, soit 600 livres par an. Trois jours plus tard, une délibération précise que s'il devient infirme ou si sa voix s'affaiblit, il ne sera plus rémunéré que 400 livres, soit la somme prévue pour la pension de retraite.

• 430 juillet 1778, Saint-Quentin : Il reçoit de la compagnie la somme de 12 livres et douze setiers de blé.

• 30 septembre 1780, Saint-Quentin : Le corps de Pierre Louis VINCHON, chantre de l’église Saint-Quentin, décédé la veille à l'âge de 48 ans muni des sacrements, est inhumé dans le cimetière de la paroisse Saint-Jacques en présence d'Étienne Dequint son beau-frère, de la paroisse du Mont d'Origny, et de François Beaurain son neveu, du même lieu.

Mise à jour : 11 juillet 2023

Sources
F-Ad02/ 5MI 1258 ; F-Ad02/ 5MI 1530 ; F-Ad02/ 5Mi0569 ; F-Ad02/ 5Mi1238 ; F-Ad02/ 5Mi1245 ; F-Ad02/ 5Mi1530 ; F-Ad02/ G819 ; F-Ad02/ G820 ; F-Ad02/G 818

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