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DUMONT, Jean-Baptiste (ca 1707-1783)
Date(s) : 1707 ca / 1783-4-18
Jean-Baptiste DUMONT accomplit l'essentiel de sa carrière de musicien, soit près d'un demi-siècle, au service de la collégiale royale de Saint-Quentin, en Picardie, sa région natale. Il meurt en fonction en 1783.
• [1707], Péronne [Somme] : Jean-Baptiste DUMONT voit le jour dans cette cité picarde et il est baptisé paroisse de Saint-Quentin-Capelle. Il est le fils de Jean-Baptiste et de Anne Françoise Dumoitié. Les registres paroissiaux de la période 1703-1746 n'existent plus pour cette paroisse comme pour les autres.
Il est possible que le jeune garçon ait été formé à la maîtrise de la collégiale Saint-Fursy de Péronne. Il semble ensuite avoir été en poste à la collégiale Saint-Géry de Cambrai ou dans un autre établissement de cette ville.
• 18 juillet 1735, Saint-Quentin [Aisne] : Musicien de la collégiale royale, domicilié auparavant en la paroisse Saint-Géry de la ville de Cambrai, actuellement en la paroisse Saint-André de cette ville, il épouse Jeanne Charlet, fille majeure d'un maître cordonnier de la ville en présence du côté de l'époux de Jean Louis Widy, chapelain de la collégiale et de Jean-Baptiste François SAUVÉ, maître de musique de la collégiale. On relève également deux signatures qui peuvent être celle de musiciens. "Wagnien", "jean georges Mache". Il signe "Jean Baptiste Dumont". DUMONT ne se trouve qu'à une trentaine de kilomètres à l'est de sa ville natale.
• 1736-1749, Saint-Quentin : Huit enfants au moins naissent de leur union tous baptisés paroisse Sainte-Pécinne sauf les deux premiers, paroisse Saint-André. Il s'agit de Marguerite Jeanne (28 avril 1736), Jean-Baptiste (4 avril 1737) dont le parrain est SAUVÉ, une fille non prénommée (9 février 1739), François (13 novembre 1740), Jean-Baptiste (18 janvier 1743), Cécile Éléonore (24 août 1744), Antoine (12 septembre 1746) et Louis (3 mai 1749) dont le parrain est le maître de musique de la collégiale, Louis JOLLIEZ. Dans chacun de ces actes, DUMONT est présenté comme musicien de la collégiale.
• 1764-1773, Saint-Quentin : Les registres capitulaires de la période ne mentionnent à son sujet que des autorisations de congé chaque année, souvent d'une quinzaine de jours voire de trois semaines, parfois il est précisé que c'est pour "vacquer a ses differentes affaires" (3 juillet 1765). Le 21 août 1771, il obtient trois semaines en raison de son état de santé.
• 16 mai 1768, Saint-Quentin : Les musiciens présent aux chanoines une requête collective dans laquelle ils réclament des secours en raison de "la cherté extraordinaire des vivres, messieurs ont prié messieurs les chantre et souschantre de vouloir bien s'informer des veritables besoins de chacun en particulier et d'en rapporter a la compagnie". Deux jours après, la compagnie accorde à chacun selon ses besoins le secours attendu. DUMONT percevra mensuellement ainsi un setier de blé pendant les quatre prochains mois. En septembre 1768, cette aide est prolongée pour une autre période de quatre mois. Le 20 janvier 1769, cette décision est encore réaffirmée et les versements auront lieu jusqu'en mai.
• 5 juin 1772, Saint-Quentin : DUMONT ne peut donner les leçons et le chapitre prévoit 12 livres pour ROUILLON qui le remplacera.
• 4 décembre 1775, Saint-Quentin : Suite à la démission de DUMONT de sa place de maître d’instrument de la maîtrise, le chapitre ne lui donne pas de successeur « se reservant a faire donner des maîtres d’instrumens aux enfants de chœur selon les dispositions de leurs talents ».
• 19 avril 1783, Saint-Quentin : Jean-Baptiste DUMONT, âgé de 76 ans, "musicien de l'Eglise royale de Saint-Quentin", mort la veille, est inhumé dans le cimetière de la paroisse Sainte-Pécine en présence de ses deux fils Jean-Baptiste Dumont, fabricant de toiles et Joseph Dumont qui signent tous les deux.
Mise à jour : 12 novembre 2022