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Pour citer Muséfrem
FOURTIER, Charles, aîné (ca 1773-1791 ap.)
Complément de nom : aîné
Autre(s) forme(s) du nom : FORTIER
Date(s) : 1773 ca / 1791 ap.
Charles FOURTIER est en 1790 l'aîné des enfants de chœur de la collégiale de Beaune, dans le diocèse d'Autun. Il y chante et y apprend la musique depuis neuf ans, ce qui lui a permis d'en sortir doté d'un solide bagage musical, même si à un semestre près il n'a pas terminé ses dix ans de formation.
• [1773], Beaune [Côte-d'Or] : S'il a été reçu enfant de chœur à l'âge de 7 ans (âge le plus fréquemment observé), Charles FOURTIER serait né en 1773 ou en 1774.
• 31 août 1781, Beaune : À l'issue d'un concours durant lequel le chapitre a entendu chanter quatre garçons, Charles FOURTIER "natif de cette ville" est reçu comme enfant de chœur à la collégiale Notre-Dame.
L'année suivante, le 4 septembre 1782, son jeune frère y est reçu à son tour. Les deux garçons sont d'abord formés à la musique par Lazare GOOSSENS, puis à partir de 1787 par ÉVRARD, haute contre, qui prend le relais du maître malade, puis devient maître en titre à partir de l'été 1788.
• 1790 : Charles FOURTIER est toujours au service de la même église, devenu l'aîné des enfants de chœur de la collégiale Notre-Dame depuis la sortie de Claude TRUCHEUR à Pâques 1789.
Durant les derniers mois de fonctionnement du chapitre de Beaune, les enfants de chœur sont, en ordre d'ancienneté, Charles FOURTIER (alias Fourtier aîné, reçu en août 1781) FOURTIER puiné (reçu en septembre 1782), MASSON (mars 1783), Louis CUINIER (novembre 1786), Edme JOLY (mai 1788) et Jean-Baptiste ROULOT (mai 1789). Ils sont placés sous la responsabilité du maître des enfants de chœur, le prêtre Jacques DROUHIN. Leur apprentissage musical est confié au maître de musique, ÉVRARD. Tous restent en poste jusqu'au 31 décembre 1790.
• 1790-1791 : Le district de Beaune estime que Charles FOURTIER doit toucher une gratification "une fois payée" de 500 livres.
Que devint-il ensuite ?
Mise à jour : 7 mars 2018