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Pour citer Muséfrem
DELORME, à Moissac (1789 av.-1794 ap.)
Complément de nom : à Moissac
Date(s) : 1789-6 av. / 1794 ap.
"Monsieur DELORME" tenait l'orgue de la collégiale de Moissac depuis quelques mois seulement quand la Révolution a commencé. Bien que située à l'extrémité sud du Quercy, presque à la confluence du Tarn avec la Garonne, cette petite ville rendue célèbre par la présence de son ancienne abbaye, fit immédiatement partie du département du Lot, celui du Tarn-et-Garonne n'étant pas encore créé. Et, la vaine recherche d'un éventuel dossier de demande de pension, à laquelle s'est ajoutée l'absence de son prénom, a contrarié la restitution de son itinéraire de musicien et de ses origines.
• Juillet 1789 environ, Moissac [Tarn-et-Garonne] : Monsieur DELORME apparaît comme l'organiste du chapitre de la collégiale Saint-Pierre, le premier septembre 1789, tout au moins dans les dépenses de ce chapitre. Ce jour-là, le syndic lui remet 100 livres pour participation aux frais de transport de ses meubles, selon "la convention". Malheureusement, nous ne connaissons pas le contenu de ce contrat, ni même sa date. D'autre part, le 28 septembre suivant, il reçoit 175 livres pour le trimestre d'activité qui se terminera le 24 octobre. Enfin, il succède à Pierre GILODES dont le quartier qu'il a perçu en mars 1789 est arrivé à échéance au premier mai. Ce sont ces trois éléments qui attestent l'engagement du nouvel organiste.
• Septembre1790, Moissac : DELORME, l'organiste, fait partie du personnel musical lors de l'inventaire dressé par la municipalité juste avant la fermeture du chapitre. Nous apprenons qu'il bénéficie d'un "titre à vie" et d'un traitement annuel de sept cents livres. Il côtoie le maître de musique Gaudens GARCEAU, le serpent Jean OLIVIER et trois autres musiciens : Jacques BOSQUE, RATIER et DUPUY pour lesquels les prénoms manquent également. Et dans le groupe des quatre enfants de chœur, se trouvait un fils de GARCEAU, sans doute le fils aîné.
• 1794 : Le ci-devant organiste perçoit, par le district de Lauzerte auquel appartient Moissac, une pension annuelle de 400 livres. Et d'après le répertoire officiel des bénéficiaires, Monsieur DELORME résidait encore à Moissac en 1794. Et pourtant, nous l'avons perdu de vue.
Mise à jour du 25 mai 2022.