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Pour citer Muséfrem
BROUSCHE (ca 1780-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BROUCHE
Date(s) : 1780 ca / 1791 ap.
BROUSCHE (dont le prénom n'est pas donné par les sources dépouillées) est admis comme enfant de chœur au chapitre de la cathédrale de Tulle à l'âge de 7 ou 8 ans. Il doit désormais servir au chœur et se former à la liturgie et à la musique auprès de trois autres jeunes garçons. Les perturbations liées à la Révolution lui font perdre sa place, il doit, ainsi que ses camarades apprendre un nouveau métier.
• Né vers 1780, BROUSCHE a 10 ans en 1790.
• [Vers fin 1787 ou début 1788], Tulle : Le jeune BROUSCHE revêt le costume de servant de messe, et rejoint le bas chœur du chapitre de la cathédrale. Il se forme auprès de Jérôme BORIE, Antoine LESTRADE et Pierre GUITTARD, enfants de chœur depuis quelques années déjà.
Le maître de musique Joseph DUPUY, décède cette année là.
• Février 1789, Tulle : Dieudonné GAUBERT est reçu au poste de maître de musique et reprend la direction du bas chœur. L'ensemble musical est composé des chantres et choristes Bernard et Antoine GUILHEMY ainsi qu'Alexis COMBES. Simon GUILHEMY est à l'orgue alors que François HAMO et Marin BARON jouent du serpent.
• 1790, Tulle : Le jeune BROUSCHE est donné comme âgé de dix ans et demi et ayant "demeuré enfant de chœur 2ans 1/2". Les gages du jeune enfant de chœur s'élèvent à 4 livres par mois, soit un revenu annuel de 48 livres par an. Il est convenu que les quatre premières années de service soient payés 4 livres par mois, puis 5 livres à partir de cinq ans et 6 livres à partir de sept ans de service. .
Il bénéficie également de certains avantages en nature: "Messieurs du Chapitre donnaient tous les ans à chaque enfants de chœur un habillement complet, habit veste et culotte et les entretenaient de soulier et sabots toute l'année".
• 15 août 1790, Tulle : Simon GUILHEMY, l'organiste, est chargé de l'enseignement des enfants de chœur. Ainsi remplace-t-il Dieudonné GAUBERT, dont le service prend officiellement fin le lendemain.
• 13 novembre 1790, Tulle : BORIE et les autres enfants de chœur, LESTRADE, GUITTARD et BROUSCHE adressent une demande de gratification au Comité ecclésiastique. La supplique est appuyée par les chanoines qui sollicitent un traitement juste pour les jeunes garçons: "Ces pauvres enfants privés de tous ses avantages espèrent de votre justice et de votre humanité le traitement que l'équité de l'assemblée nationale leur destine et que vous voudrés bien donner un avis favorable à leur demande". La supplique est certifiée comme véritable, par Meynard, chanoine sindic.
• 25 novembre 1790, Tulle : La municipalité de Tulle propose de payer les gages de l'année 1790 aux enfants de chœurs et de leur accorder 40 livres pour apprendre un métier.
• 27 novembre 1790, Tulle : Vu l'avis de la municipalité de la ville le certificat du sindic du "cy devant chapitre", le directoire du district de Tulle accorde à chacun une somme de 50 livres destinée à l'apprentissage d'un métier. Cette somme doit être versée au maître chez lequel ils entreront en apprentissage. Le directoire leur octroie l'avantage de bénéficier de leur traitement pour "la présente année".
• 11 février 1791, Tulle : Le directoire du département de la Corrèze accorde une gratification de 60 livres à chacun des "4 petits vicaires".
• [1792-1793] : Le culte catholique cesse d’être célébré à la cathédrale Notre-Dame de Tulle, et se voit remplacé en novembre 1793 par celui de la déesse Raison. Après avoir été pillé et saccagé, l'édifice tient lieu de fabrique à canons.
L'enquête reste à mener pour savoir ce que devint le jeune BROUSCHE, qui avait alors une douzaine d'années.
Mise à jour : 25 mars 2017