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BRISMORET, Tiburce (1781-1839)
État civil
NOM : BRISMORET     Prénom(s) : Tiburce     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BRISSEMORET
BRICEMORET
BRISMORÉ

Date(s) : 1781-1-6  / 1839-2-11
Notes biographiques

Le jeune Tiburce BRISSEMORET, dont l'orthographe varie selon les actes, fait partie des six enfants de chœur de la collégiale Saint-Martin de Châteauroux [Indre]. Le directoire du district peine à régler son dû aux différents musiciens qui font corps et pétitionnent collectivement. La situation des enfants de chœur est défendue à plusieurs reprises par leurs aînés traduisant solidarité et esprit familial.

• 7 janvier 1781, Châteauroux [Indre] : Tiburce BRISSEMORET, fils de Brice Moret [sic] serrurier et de Marie Paquet est baptisé le lendemain de sa naissance paroisse Saint-Martin. Il porte le prénom de son parrain menuisier, un Paquet et la marraine issue de la même branche familiale signe le registre. Le père est absent. On note la présence d'un chanoine et du curé.

• [1788], Châteauroux : Le jeune Tiburce BRISMORET a vraisemblablement rejoint la psallette de la collégiale Saint-Martin vers sept ans selon l'usage. Il est donc sous la responsabilité de l'instituteur des enfants de chœur Pierre GAUDRION. Ses gages s'élèvent à 24 livres par an.

•  Avant sa suppression en 1790, la collégiale Notre-Dame-et-Saint-Martin emploie comme maître de psallette, organiste et chantre Pierre GAUDRION, trois chantres qui sont Pierre BILLIEUX, René GAUDRION et Charles GRATIER. Jean François COLLET est cité à plusieurs reprises comme clerc et chantre gagiste. Six enfants de chœur complètent ce dispositif, à savoir Tiburce BRISSEMORET, Charles DENIS, Bernard HUET, Denis LEMERLE, Jérôme MOILEAU et ROUET.

• 12 mai-23 mai 1791, Châteauroux : Pierre GAUDRION et René GAUDRION adressent une requête collective au directoire faisant valoir que les chantres et enfants de chœur de la cathédrale constitutionnelle installée dans l'ex-église Saint-André,tout comme ceux des succursales n'ont perçu aucune rémunération depuis novembre 1790. Ils n'ont plus de moyen de subsister. Après différentes consultations, les administrateurs prennent un arrêt provisoire en faveur des musiciens castelroussins. La situation est récurrente jusqu'en 1792 donnant lieu à des relances régulières des musiciens.
• Août 1791 : La cause des enfants de chœur reste probablement en suspens, car le chantre Pierre BILLIEUX réitère sa requête.
• 5 août 1791 : Les enfants de chœur de la cathédrale, dont BRISSMORET, reçoivent chacun un mandat de 6 lt pour leurs gages du trimestre de juillet, somme à valoir sur les 24 lt annuelles accordées par le directoire du district.

• 17 avril 1792, Châteauroux : Les enfants de chœur perçoivent le solde de leur traitement pour leur dernier quartier, soit 36 livres ou 6 livres chacun. La position du directoire est ambigüe. D'une part il indique que leurs "fonctions se bornant à très peu de chose", leur service ultérieur sera bénévole ; d'autre part il répertorie quatre enfants de chœur.

• 14 mai 1792, Châteauroux : Le directoire désigne les gagistes employés par la "cathédrale" (1790-1802) et les oratoires nationaux. Pierre GAUDRION est maître de psallette, René GAUDRION, Charles GRATIER, Jean TURMEAU et Jean DELHOMME sont chantres. QUINQUENET fils, BERNARD, BRISMORET et ROUET sont quant à eux enfants de chœur. Implicitement, Charles DENIS, comme Bernard HUET, Denis LEMERLE et Jérôme MOILEAU ont quitté la psallette.

• 7 juillet 1792, Châteauroux : Le directoire accorde un mandement au personnel musical de la cathédrale proportionnel à leurs gages respectifs. Les enfants de chœur reçoivent 6 livres chacun.

• 17 vendémiaire an IX [9 octobre 1800], Châteauroux : Tiburce BRICEMORET, mineur, serrurier, épouse Cécile Agathe Guilloiseau, également mineure et fille d'un traiteur. Elle est originaire de Châteauroux. Ils sont entourés de leurs familles respectives qui signent.

• 4 frimaire an XI [25 novembre 1802], Châteauroux : Un petit Louis naît chez les Brissmoret. Ses grands parents paternels et maternels, Louis Brismoret et Anne Plaud, sont venus témoignés en présence du père.

• 12 février 1839, Châteauroux : Deux menuisiers viennent déclarer le décès la veille en son domicile de Tiburce BRISMORET, serrurier.

Mise à jour : 1er avril 2022

Sources
F-Ad36/ 2Q 440 ; F-Ad36/ BMS Châteauroux, St-Martin ; F-Ad36/ L 11 ; F-Ad36/ L 1209 ; F-Ad36/ L 45 ; F-Ad36/ NMD 1800 ; F-Ad36/ NMD 1802 ; F-Ad36/ NMD 1839

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