Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Alpes-Maritimes
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Somme
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
VERNIER, Étienne Jean Louis (1777-1843)
Date(s) : 1777-4-26 / 1843-8-16
Né dans une famille de musiciens, son père exerce à la cathédrale de Tours, il entre à l'âge de 13 ans environ comme enfant de chœur à la psallette de cette église puis reste en place dans la nouvelle structure qui remplace, en 1791, l'institution capitulaire supprimée par ordre de l’Assemblée nationale. En juillet 1792, il s'embarque à destination de la Guadeloupe où il deviendra huissier à la cour royale. Le jeune garçon aura été le dernier enfant de chœur à avoir été reçu dans toute l'histoire du chapitre Saint-Gatien !
• 26 avril 1777, Tours : Étienne-Jean-Louis VERNIER, fils de Jean Claude VERNIER, musicien de la cathédrale Saint-Gatien, et de Marguerite Colson, voit le jour paroisse Saint-Pierre-du-Boile. Il a pour parrain un maître d’écriture, et pour marraine la femme de l'archiviste du chapitre de la cathédrale.
• 5 juin 1790, Tours : Il est reçu enfant de chœur à la psallette de la cathédrale Saint-Gatien. Il est encore en poste le 9 décembre suivant, au moment de la suppression du chapitre. Jusqu'à cette date, c'est le maître de musique Sulpice Philippe LEJAY qui préside à sa formation mais, entré à l'âge de treize ans, on peut légitimement penser que c'est son père qui lui a inculqué la plus grande partie de son instruction musicale. Une de ses sœurs, Anne Théodosie Marguerite, joue d'ailleurs de l'orgue.
• Décembre 1790, Tours : Le jeune VERNIER reste en fonction dans la nouvelle structure épiscopale et paroissiale.
• 18 juillet 1792, Tours : " Mr VERNIER cydevant s'est presenté au Bureau [de la paroisse Saint-Gatien] et a dit que son fils Étienne Jean Louis etoit parti pour les Isles et prioit le bureau de lui payer la somme de quinze livres pour les six mois echu de son traitt.t le 1er juillet".
Il est possible que le jeune garçon de quinze ans accompagne son oncle Joseph qui est (ou sera?) "quartier-maître au régiment de la Guadeloupe, propriétaire à Mont-Carmel et l'Ile-Adam" et mourra en Guadeloupe en 1815. Un Louis VERNIER, majeur, demeurant paroisse Saint-François de Basse-Terre, signe au bas de l'acte de décès daté du 13 juillet. Est-ce son neveu? Il semble bien que oui.
• 16 août 1843, Basse-Terre [Guadeloupe] : Étienne Jean Louis VERNIER, âgé de 66 ans, ancien huissier audiencier de la cour royale de la Guadeloupe s'éteint à trois heures du matin à son domicile de la rue Galisbé. L'acte ne mentionne que ses défunts parents, il semble être resté célibataire. Toutefois, le 5 avril 1853, sa fille naturelle et reconnue, Marie Amelite Vernier, née le 13 septembre 1829, dont la mère est demoiselle Marie Laurent Castalie, marchande à Basse-Terre, se marie avec Jacques Christophe Gagneux, un jardinier.
Mise à jour : 12 septembre 2021