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Pour citer Muséfrem
MEUGNIER, Émiland (1724-ca 1786)
Autre(s) forme(s) du nom : MEUNIER
MUNIER
MUGNIER
Date(s) : 1724-12-28 / 1786 ca
Émiland MEUGNIER est attesté durant au moins une dizaine d'années comme chantre paroissial à Saulieu, dans le diocèse d'Autun. Il a été aussi maître d'école et, sans doute plus brièvement, huissier.
• 29 décembre 1724, Saulieu : Selon l'âge indiqué lors de son mariage, Émiland MEUGNIER serait né en 1730. Pourtant, le seul baptême d'un Émiland MEUGNIER, MUNIER, MUSNIER... retrouvé dans le registre paroissial de Saulieu a été enregistré à la date du 29 décembre 1724. Il s'agit d'Émiland, né la veille, fils d'Émilland Musnier, drapier à Saulieu, et de Marguerite Morize (c'est-à-dire les parents qui correspondent au futur chantre). Son parrain se nomme Émiland Bouillotte et sa marraine Anne Bizouard. Tous deux savent signer leur nom.
• 21 août 1753, Saulieu : Émiland "MUNIER" [sic], "âgé d'environ 23 ans" [sic], orphelin des défunts Émilland Munier, "marchand" à Saulieu, et Marguerite Morize, épouse Anne Belot, âgée d'environ 30 ans, fille elle aussi d'un "marchand" de la ville. Rien n'indique le statut professionnel du jeune homme. On note la présence d'Antoine Vaudrey "procureur et notaire au bailliage et chancellerie" – chez lequel a peut-être été signé un contrat de mariage qui éclairerait la situation.
• 6 septembre 1757, Saulieu : Une sépulture à Saint-Nicolas se déroule "en présence de Émiland MUNIER, maître d'école en cette ville", qui signe l'acte avec aisance mais sans fioriture "Emilland Meugnier". Au même moment, le chantre habituellement mentionné pour les cérémonies à Saint-Nicolas est René SENÉ. Comment les deux hommes se partagent-ils les tâches ?
• 17 août 1760 : Émilland MEUGNIER est toujours recteur d'école à Saulieu lorsque son fils François Émiland est baptisé à Saint-Andoche. Les parrain et marraine sont deux jeunes enfants de notables (fils d'un "avocat à la cour demeurant à Avallon", fille du maire d'Arnay-le-Duc). Au vu du domicile éloigné de leurs parents, ils sont probablement en pension chez les Meugnier.
• Jusqu'au printemps 1773 : René SENÉ figure régulièrement dans le registre paroissial unique en tant que chantre de Saint-Nicolas et il assiste et signe aux sépultures qui concernent ce quartier de la ville, tandis que Jean RENAUD est, lui, le chantre de Saint-Saturnin, l'église paroissiale de Saulieu, assez excentrée du cœur actif de la ville .
• 13 juin 1773 : On inhume à son tour dans le cimetière de Saint-Nicolas celui qui y a si longtemps chanté aux sépultures, René SENÉ, "chantre de Saint-Nicolas, âgé d'environ 60 ans", mort la veille.
Dès la fin du mois de juin 1773, la signature d'Émiland MEUGNIER apparaît pour deux sépultures successives à Saint-Nicolas, et dans une autre à la fin de l'année, acte où il est dit "huissier". Mais c'est essentiellement Claude BERTHIER, habitué de la collégiale, qui assiste aux cérémonies de Saint-Nicolas durant la suite de l'année 1773.
• Il faut attendre le début de l'année 1774 pour que la signature d'Émiland MEUGNIER – avec la jolie ruche qui la caractérise – devienne récurrente aux cérémonies de Saint-Nicolas. Elles ont lieu le plus souvent "en présence d'Émiland MEUGNIER, chantre, soussigné", "chantre de la dite église" ou encore "chantre de la dite paroisse" . Son nom est parfois orthographié "Munier" ou "Mugnier" par le rédacteur de l'acte. Il signe régulièrement "EMeugnier".
Il en sera ainsi jusqu'au tout début de 1786.
• 7 janvier 1786, Saulieu : Telle est la date de la dernière signature "EMeugnier" dans le registre des décès.
Un mois plus tard, le 6 février, apparaît la première signature de François CAUZARD. À partir de là, c'est lui le chantre habituellement mobilisé pour les cérémonies de Saint-Nicolas. Il en sera de même jusqu'à la laïcisation de l'état civil fin 1792.
Mise à jour : 10 janvier 2018