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Pour citer Muséfrem
GILBERT, Marie Marguerite Françoise (1732-1747)
Autre(s) forme(s) du nom : Marie Marguerite
Marie Françoise
Date(s) : 1732-4-11 / 1747-4-9
Décédée à quinze ans, cette fille, filleule et sœur d'organistes était déjà organiste en titre de l'une des paroisses de la petite ville de Bernay, en Normandie.
• 11 avril 1732, Bernay [Eure] : Née le 11 avril, "Marie Marguerite" GILBERT, fille de Charles GILBERT organiste de la paroisse Sainte-Croix de la ville est baptisée le 13 avril 1732, jour de Pâques, dans l'église paroissiale Sainte-Croix. Son parrain, Martin POIRÉE, est également organiste, de la paroisse de la Couture de la même ville. La marraine est une tante paternelle. Tous deux signent.
• Elle apprend à toucher l'orgue sous la conduite de son père, qui forme successivement plusieurs de ses sœurs. Dès 1742, sa sœur aînée Marie-Anne-Cécile commence à toucher l'orgue de La Couture, vacant par le décès de Gabrielle DESHAYES.
• [Vers 1746], sa sœur aînée Marie-Anne-Cécile étant décédée, c'est au tour de Marie-Marguerite-Françoise de commencer à tenir l’orgue de Notre-Dame de La Couture.
• 9 avril 1747, Bernay [Eure] : "Marie Françoise" GILBERT décède au domicile de son père rue de Tertre. Âgée "de 14 ans et demi ou environ" [en fait quinze ans moins deux jours, s'il s'agit bien de Marie-Marguerite], mais déjà organiste de la paroisse Notre Dame de la Couture à Bernay – ce que dit en toutes lettres son acte de sépulture –, elle est fille de Charles GILBERT lui-même toujours organiste de la paroisse Sainte-Croix de la même ville. Vingt mois plus tard, sa jeune sœur Hélène-Marie-Catherine prendra à son tour le relais, après un intérim assuré par leur père.
Les prénoms ne concordent pas entre l'acte de sépulture et l'acte de baptême. Mais aucun acte de baptême de "Marie Françoise" n'a été retrouvé, alors que plusieurs indices laissent penser qu'il s'agit de "Marie Marguerite". Un léger doute persiste donc sur une possible confusion de personne. Émile Veuclin, dans son étude sur les musiciens de Bernay publiée en 1892 n'a, quant à lui, aucun doute et écrit : "Il y a donc erreur double, fait assez fréquent à cette époque". On observe qu'une autre fille GILBERT subit également une confusion de prénoms : sa jeune sœur Hélène-Catherine semble avoir été ensuite appelée Marie-Catherine.
• • • Bibliographie :
Sylvie Granger, « En solo plus souvent qu’en duo : les femmes organistes de 1790 », Caroline Giron-Panel, Sylvie Granger, Bertrand Porot et Raphaëlle Legrand (dir.), Musiciennes en duo, Mères, filles, sœurs ou compagnes d’artistes, préface de Michelle Perrot, Rennes, PUR, collection Histoire, 2015, 256 pages, p. 177 à 189.
Mise à jour : 7 mars 2019