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CORDIER, André (1716-1795)
Date(s) : 1716-4-3 / 1795-11-21
André CORDIER est cité afin de clarifier la situation de l'effectif musical de la collégiale Saint-Maurille d'Angers. Sacriste et sous-sacriste participent vraisemblablement à la beauté du chant divin sans que leur rôle soit formalisé. Il est tentant d'accorder à CORDIER comme à BRIBARD des qualités de vocales que ce dernier valorisera après 1790 alors que CORDIER n'est supputé psalteur qu'une fois, probablement par erreur.
• 3 avril 1716, La Daguenière [M&L] : André CORDIER est baptisé en l'église paroissiale Saint-Blaise et Saint-Nicolas. Son père est journalier, parrain et marraine signent l'acte de baptême.
• 19 juillet 1746, Angers : André CORDIER épouse Jeanne Doguereau à Saint-Denis d'Angers. Le célébrant est maire-chapelain de la collégiale Saint-Maurille ce qui indique implicitement que CORDIER est déjà au service de Saint-Maurille. Au moins deux naissances ont été décelées.
• [1761], Angers : Selon toute vraisemblance, André CORDIER a été reçu sacriste du chapitre Saint-Maurille vers 1761.
• [1761]-1790, Angers : À suivre le tableau An DXIX, CORDIER a 29 ans de service en 1790.
• 23 juin 1773, Angers : Ces Messieurs recrutent un dénommé Jean Marchant pour aider CORDIER à sonner l'office moyennant 6 lt par mois, ce qui est le rôle d'un sacriste.
• 25 janvier 1776, Angers : Marchant semble être parti puisque c'est François René BRIBARD qui est recruté pour aider CORDIER à sonner et servir à la sacristie. Les gages sont identiques, soit 72 lt par an. BRIBARD a bien le rôle d'un sous-sacriste sans qu'il soit fait mention de qualités cantorales alors qu'il exercera comme chantre ultérieurement.
• En 1790, l’effectif musical du chapitre Saint-Maurille est constitué de quatre psalteurs répertoriés par le directoire, à savoir Honoré BELLANGER, François GUIMONT, Jean MASSON, Jean SOULARD. SOULARD exerce également comme serpent. Pour sa part, François René BRIBARD, sous-sacriste, sera chantre de l'église paroissiale [constitutionnelle] Saint-Pierre. La situation du jeune sous-chantre Pierre FORESTIER est similaire. Dans les faits ce sont donc six musiciens qui interviennent aux offices et auxquels les maires chapelains se joignent. Bien que la collégiale Saint-Maurille ait ou ait eu un orgue, le dernier organiste connu est Jean TASSIN qui semble avoir quitté son poste en 1773. Il se peut qu’Anselme Rosalie GIRAULT ait touché l’orgue ponctuellement.
• 2 octobre 1790, Angers : Un extrait du registre des délibérations du directoire attribue la fonction de psalteur à CORDIER ce qui soulève un problème de cohérence. Si CORDIER est appointé 300 lt comme les psalteurs, il n'en a pas moins 74 ans et n'a été mentionné que comme sacriste dans les registres capitulaires. Il s'agit vraisemblablement d'un lapsus du rédacteur.
• 5 février 1791, Angers : Le tableau des traitements des officiers de chœur du Comité ecclésiastique An DXIX recense CORDIER, "sacriste de 74 ans, sans état ayant 29 ans de service et 300 lt de revenus".
• 1er Frimaire An IV [22 novembre 1795], Angers : Des voisins d'André CORDIER déclarent son décès intervenu la veille en la maison commune du 1er arrondissement. Il a 79 ans, est dit ancien sacriste de l'église de Saint-Maurille, demeure rue des Cordelles.
Mise à jour : 12 mai 2019