BOULOY, Raymond (ca 1711-1790)

Raymond BOULOY disparaît au tout début de l'année 1790. Il avait exercé auparavant comme chantre à l'église paroissiale Notre-Dame de Lorris, dans le Gâtinais, mais il n'était plus en fonction, depuis quelques années déjà, puisqu'il est dit "ancien chantre" au moment de son décès.

• [1711], Lorris [Loiret] : Selon l'âge indiqué à son décès, Raymond [ou Raimon] BOULOY serait né vers 1711. Il est fils de Dominique Bouloy et de Marie Liber.

• 9 mars 1734, Lorris : Dans l'église Notre-Dame est célébré le mariage de Raymond BOULOY et de Françoise Pilé / Pillé / Pilet. L'acte n'apporte aucune précision en matière socio-professionnelle (aucun métier indiqué). Les deux époux savent signer ("Bouloy", "françoise pille"). Leurs quatre parents sont décédés.

• Plusieurs enfants naissent durant les années suivantes de cette union. Le 4 juillet 1749, un garçon, Étienne, est ondoyé à sa naissance et meurt le même jour. L'acte le concernant apporte une précision importante : Raymond BOULOY exerce le métier de "maître charcutier".

• Années 1768-1770, Lorris : Assez régulièrement, Raymond BOULOY, "chantre", assiste et signe lors des sépultures au cimetière paroissial, en particulier pour les défunts de l'Hôtel-Dieu.

• 19 décembre 1774, Lorris : La fabrique de l'église Notre-Dame décide qu'il sera dorénavant "payé à BOULLOY chantre 36 livres à commencer du 1^er septembre dernier par chaque année pour chanter les fêtes et dimanches et aux services de fondation aux charges de la fabrique". On peut supposer que cette faible somme vient compléter un casuel probablement nettement plus important.

• 3 juin 1787, Lorris : Les marguilliers convoquent l'assemblée de fabrique pour recruter un successeur au vieux chantre. C'est "à la pluralité des voix" Claude ARNOULD qui est reçu chantre de la paroisse, avec des gages de 200 livres par an. Il ne restera guère et peu après c'est François HURELLE qui est attesté comme chantre à Notre-Dame de Lorris.

• 7 février 1790, Lorris : Décédé la veille, Raymond BOULOY, "ancien chantre", est inhumé. Il est dit âgé d’environ 79 ans, époux de Françoise Pilet, avec laquelle il a eu au moins deux fils, qui sont présents à l'inhumation : François Simon, devenu boucher, et Charles, dont le métier n'est pas indiqué. Ils signent tous deux.

Mise à jour : 29 avril 2019