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BARDON, Trophime (1731-1795)
Autre(s) forme(s) du nom : BARDON, Trofime
Date(s) : 1731-8-19 / 1795-1-23
Natif de Nîmes, où il reçoit son éducation musicale à la cathédrale, Trophime BARDON mène ensuite une carrière de chantre à la cathédrale de Montpellier, puis, à partir de 1789, de joueur de basse de violon les dimanches et jours de fête. Il s'éteint dans sa ville d'adoption en 1795.
• 19 août 1731, Nîmes : Naissance de Trophime BARDON, baptisé le 26 août, fils de Claude Bardon, cordonnier, et d'Antoinette Espanet, tous les deux illettrés. Le parrain, Trophime Bonet, est maître cordonnier.
• 3 août 1740-23 octobre 1748, Nîmes : Trophime BARDON est enfant de chœur à la cathédrale. Lorsqu'il obtient son congé, il reçoit 90 livres de gratification, ainsi que la charge de massier, qui revient de droit au premier enfant de chœur.
• 11 octobre 1752-mai 1754, Nîmes : Trophime BARDON est musicien au bas chœur de la cathédrale. Il touche 25 livres par mois (soit 300 livres par an).
• 17 juillet 1754, Montpellier : Trophime BARDON est reçu en qualité de musicien chantre habituel et journalier au chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier aux appointements de 400 livres par année. Il est dit ecclésiastique (il a sans doute reçu la tonsure) mais se mariera par la suite. Avec cet emploi il obtient également une place dans la musique des États du Languedoc, ce qui lui permet d'augmenter de la moitié ses revenus annuels.
• 20 juillet 1765, Nîmes : FAURE, maître de musique de la cathédrale, recommande, dans une lettre au maître de musique de la cathédrale de Béziers, une haute-contre qui a chanté à Marseille et à Arles et lui donne l'adresse de PEYRE, "chez Monsieur BARDON à Montpellier, au plan Dedour [du four]". Il pourrait s'agir de Trophime BARDON, qui aurait donc gardé des liens avec ses anciens réseaux nîmois.
• 5 janvier 1789, Montpellier : Le chapitre cathédral de Montpellier statue qu'en plus de ses fonctions de chantre journalier BARDON "jouera de la basse à la chapelle de musique" les dimanches et fêtes et pour cette raison recevra une gratification annuelle de 50 livres en plus de son salaire.
• 1790, Montpellier : Trophime BARDON adresse une demande de pension au Comité ecclésiastique. Il a une épouse et deux enfants et souffre depuis 10 ans d'une hernie causée par les efforts du chant. En mai, il signe la pétition des musiciens du chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier à l'Assemblée Nationale.
• 26 janvier 1791 : Il se voit attribuer une pension en rente viagère de la totalité de ses appointements qui monte à 400 livres.
• Octobre 1791 : Il signe avec un bon nombre de ses anciens collègues du chapitre une pétition pour réclamer le paiement des services extraordinaires qu'ils ont prêté au cours de l'année 1791. Ils reçoivent, par conséquent, une gratification de 48 livres prises sur le budget prévu pour les frais du culte en plus de leur pension.
• 24 avril 1792 : Sa pension est réduite à 200 livres annuelles.
• 24 septembre 1792 : Suite à une nouvelle supplique de BARDON et à l'avis favorable du directoire du district de Montpellier, le directoire du département porte à nouveau sa pension à 400 livres et lui accorde un supplément de 350 livres pour compléter ce qu'il a perçu depuis le 1er janvier 1791.
• 4 pluviôse an III [23 janvier 1795] : Trophime BARDON, "musicien", époux de Madeleine Desalle, s'éteint dans sa maison, rue du Four-Saint-Éloi.
• Après 1804, Montpellier : Sous l'Empire, un Théophile BARDON, peut-être un fils de Trophime, joue de la basse au Grand Théâtre.
Mise à jour : 7 mai 2023