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Pour citer Muséfrem
ZENINO, l'aîné (ca 1774-1791 ap.)
Complément de nom : l'aîné
Autre(s) forme(s) du nom : ZENNINO
ZENINNO
ZANINO
ZELINO
LELINE
Date(s) : 1774 ca / 1791-6-6 ap.
ZENINO l'aîné est fils d'un domestique – qu'on peut supposer d'origine italienne – de l'un des chanoines de la cathédrale de Senlis, M. Barbier d’Increville. Avec l'appui de ce dernier, l'enfant est reçu à la maîtrise de Notre-Dame de Senlis [Oise] en décembre 1781. Il est encore présent en 1790.
• [vers 1774], peut-être à Paris : S'il devient enfant de chœur à l'âge classique de 7 ans, le petit ZENINO serait alors né vers 1774. Peut-être à Paris, où semble durablement résider le chanoine Barbier d'Increville, mais ce n'est évidemment qu'une hypothèse.
• 3 décembre 1781, Senlis : Il y a une place vacante à la maîtrise, à la suite du renvoi, début octobre, de l'indocile VANDERLAN. Sur le "bon témoignage" donné par le maître de musique et à la suite de "l'examen qui en a été fait" par plusieurs chanoines, la chapitre décide de recevoir le "nommé ZENINO, fils du domestique de notre confrère" (lequel n'est pas ici nommé). Le nouvel enfant de chœur est donc fils d'un domestique de l'un des chanoines, dont on découvre ensuite qu'il s'appelle M. Barbier d’Increville, qui n'est autre que le grand chantre du chapitre. On peut considérer celui-ci comme le protecteur de l'enfant. Toutefois le chapitre respecte les formes : avis du maître de musique (Claude LENOIR), examen (audition ?) par plusieurs chanoines.
Deux ans et demi plus tard, pour l'admission de son jeune frère, ZENINO le jeune, il n'en sera pas de même : la recommandation épistolaire de Barbier d’Increville ne sera plus habillée d'aucune précaution.
• Au début de l'année 1785, lorsque le grand enfant de chœur sortant, Jean Louis CHRISTOPHE, est envoyé à Paris aux frais du chapitre pour y recevoir un complément de formation, il loge chez le grand chantre, et c'est le père ZENINO qui est chargé de "l'entretien et nourriture" du jeune homme.
• 1790, Senlis : ZENINO l'aîné est toujours enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame, aux côtés de GANTIER, BOURDEL, LEBŒUF et ROLAND. Le 27 décembre, le District est d'avis de lui accorder une somme de 135 livres pour les neuf années qu'il a passées à la maîtrise, à raison de 15 livres par année. On lui a sans doute aussi fait don à ce moment de ses habits et linges.
• 6 juin 1791, Senlis : Le directoire du District lui fait verser sa gratification.
ZENINO l'aîné, au contraire de ses anciens camarades, ne demande pas à bénéficier de la loi du premier juillet 1792. Il a sans doute quitté Senlis à cette date.
Mise à jour : 31 octobre 2018