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Pour citer Muséfrem
WOLSAY, Pierre Pépin de (ca 1724-1784)
Autre(s) forme(s) du nom : VOLSEY
VOLSAY
WOLSAI
DEVOLSAY
Date(s) : 1724 ca / 1784-11-25
Pierre Pépin (de) WOLSAY fait partie des chantres et musiciens de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] de 1758 à 1784. L'homme, qui gagnait bien sa vie avec 1 000 livres de gages, paraît pourtant avoir eu des problèmes d'argent récurrents : le chapitre lui a plusieurs fois consenti des avances importantes. Peut-être était-il ménagé par les chanoines car doté d'un talent particulier dans le domaine du chant : en 1761, il est désigné pour chanter en faux-bourdon lors des fêtes importantes.
• [vers 1724] : Pierre Pépin WOLSAY naît en un lieu inconnu. Il est le fils de Louis Wolsay ou Volsay, maître d'hôtel de la marquise de Parabère, et de Marguerite Potin. Cette aristocrate, morte en 1755, qui fut la maîtresse du Régent, était propriétaire de l'hôtel de Ségur à Paris, où Pierre Pépin a peut-être vu le jour.
• 1758, Strasbourg : Pierre Pépin WOLSAY est admis comme chantre à la cathédrale Notre-Dame.
• 23 septembre 1758, Strasbourg : Le chapitre lui accorde 100 livres par forme de gratification annuelle, au-delà de son salaire. Chaque semestre, il touche 50 livres.
• 12 juillet 1759, Strasbourg : Il signe son contrat de mariage. Il épouse Julienne Ehrich, fille de George Henri, marchand pelletier et bourgeois de Strasbourg, et de Marie Anne Rabineau.
• 14 octobre 1760, Strasbourg : Pierre de WOLSAY, musicien, obtient une avance de 300 livres, somme qui sera remboursée par le prélèvement de 10 livres sur son salaire pendant 30 mois.
• 24 septembre 1761, Strasbourg : Le chapitre ordonne que Pierre François TERRASSE et Pierre de WOLSAY se chargeront du chant en faux-bourdon lors des fêtes solennelles, décision prise à la demande de Maître Schwend, chanoine prébendé, maître des cérémonies et directeur du chœur.
• 18 mai 1763, Strasbourg : Pierre de WOLSAY, musicien, obtient une avance de 300 livres ; on lui retiendra 10 livres par mois jusqu'au remboursement de la somme.
• 18 juillet 1765, Strasbourg : Une avance de 40 livres tournois est consentie à Pierre de VOLSAY, musicien de la cathédrale.
• 7 octobre 1766, Strasbourg : Pierre de VOLSAY, musicien de la cathédrale, reçoit une avance de 300 livres tournois ; il lui sera retenu 10 livres par mois jusqu'au remboursement de la somme.
• 8 novembre 1767, Strasbourg : Pierre de VOLSAY, musicien de la cathédrale, obtient une nouvelle avance de 90 livres ; il lui sera prélevé 10 livres par mois jusqu'au remboursement de la somme. Il obtient aussi une gratification de 90 livres à titre exceptionnel.
• 1769-1784, Strasbourg : Les comptes du chapitre indiquent qu'il perçoit chaque année 400 florins (800 livres) de gages fixes et 100 florins (200 livres) de gratification. En 1771, il touche une gratification exceptionnelle de 24 florins.
• 15 juin 1772, Strasbourg : Il apparaît sur la liste des musiciens pensionnés par le corps municipal (il est absent de la liste de 1771). Sa pension s'élève à 72 livres. Le montant ne varie pas de 1772 à 1777.
• 1782, Strasbourg : Toujours musicien pensionné par la Ville, il réside "près des Grands Capucins".
• 25 novembre 1784, Strasbourg : Pierre Pépin de WOLSAY, musicien de la cathédrale et bourgeois de Strasbourg, époux de Julienne Ehrich, meurt à l'âge de 60 ans. Il est inhumé le jour suivant paroisse Saint-Étienne en présence de son fils Pierre de Wolsay.
• 30 septembre 1790, Strasbourg : Julienne Volsey, veuve du sieur VOLSEY, "musicien vocal" de la cathédrale touche pour la dernière fois la pension annuelle et viagère de 144 livres (payable de six mois en six mois) qui lui avait été accordée par le Grand Chapitre en considération des services de son défunt mari.
• [vers 1791] : Elle demande à toucher 72 livres pour le dernier semestre de 1790. Elle présente un certificat de l'ex-receveur du Grand Chapitre.
• 17 octobre 1791, Strasbourg : Le directoire du département du Bas-Rhin constate que Julienne Volsey est inscrite sur l'état des secours accordés par le ci-devant Grand Chapitre pour une somme de 144 livres payable de six mois en six mois. Il arrête qu'il lui sera payé 36 livres pour le dernier quartier de 1790 et 72 livres pour le premier semestre de 1791. Si elle veut obtenir la prolongation de sa pension en 1792 et après, elle devra s'adresser au Comité des pensions de l'Assemblée nationale, conformément à l'article 17 de la loi du 27 avril 1791.
• 26 mai 1812, Strasbourg : Julienne Ehrich, 72 ans, née à Strasbourg, veuve de Pierre WOLSAY, chantre à la cathédrale, meurt à l'hospice civil des suites d'une "fièvre putride".
Mise à jour : 2 mai 2020