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WIART, Jean François Benoît (1763-1793)
Date(s) : 1763-12-25 / 1793-6-7
Jean François Benoît WIART est une basse-chantante d'origine picarde dont le service est attesté à la cathédrale Notre-Dame de Paris de 1785 à la fin de l'année 1788. S'il réside encore dans le cloître au moment de son mariage en juin 1789, il se présente d'abord comme professeur de musique. En mai 1790, il est documenté comme musicien chantre à Saint-Germain-l'Auxerrois, un poste qu'il quitte avant la fermeture des églises de la capitale. À sa mort en juin 1793, il était employé dans un magasin de vivres de l'armée.
• 25 décembre 1763, Saint-André-Farivillers, entre Beauvais et Montdidier [Oise] : Jean François Benoît WIART voit le jour et il est baptisé le lendemain. Il est le fils de Benoît, maçon à Hédencourt, hameau dépendant de la paroisse et de Marie Françoise Barré.
• 12 janvier 1785, Paris : Jean François Benoît WIART est admis comme clerc de matines [musicien]. Toujours laïc, il vient du diocèse de Beauvais.
• 5 novembre 1787, Paris : À la suite de "la maladie longue et dangereuse que vient de supporter le sr WIART, clerc de matines de l'Eglise de Paris, Messieurs lui ont accordé par forme de secours la somme de soixante douze livres".
• 1er décembre 1788, Paris : Jean François Benoît WIART est admonesté à cause d'une querelle qui l'a opposé à un autre clerc de matines, THIERCELIN, qui sera renvoyé.
• 1789, Paris : Il est mentionné dans le Calendrier musical universel comme basse-chantante de la cathédrale Notre-Dame.
• 23 juin 1789, Charenton-Saint-Maurice [Val-de-Marne] : Jean François Benoît WIART, professeur de musique, demeurant au cloître Notre-Dame de Paris, se marie avec Jeanne Groslay, fille mineure de Pierre, marchand voiturier et de Jeanne Boisseau. Les époux reconnaissent un enfant baptisé le 14 février précédent en l'église Saint-Roch à Paris et prénommé Joseph.
• 20 mars 1790, Charenton-Saint-Maurice : Son fils Pierre est baptisé mais meurt le lendemain. WIART est mentionné comme musicien dans l'acte.
• 3 mai 1790, Charenton-Saint-Maurice : WIART est mentionné comme chantre à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris dans un acte de mariage d'un cocher originaire du diocèse de Rouen.
• 23 mars 1792, Charenton-Saint-Maurice : WIART est toujours chantre à l'église Saint-Germain-l'Auxerrois comme l'indique l'acte de baptême de leur fils Pierre.
• 7 juin 1793, Charenton-Saint-Maurice : Jean François Benoît WIART, "employé au magasin des vivres de l'armée", meurt dans la maison du citoyen Tiercelin, Grande Rue. C'est son frère, Toussaint, garçon limonadier sur l'île Saint-Louis à Paris, qui déclare le décès.
Mise à jour : 25 mars 2020