Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
VITCOQ, Barthélémy (1771-1855)
Autre(s) forme(s) du nom : VILCOQ
VICOQ
Date(s) : 1771-3-23 / 1855-2-8
Fils d'un organiste, Barthélémy VITCOQ était préparé à devenir lui aussi musicien. Et c'est en effet le métier qu'il exerce au tout début de sa vie professionnelle, en 1790 et jusqu'en 1806. Mais à partir de 1807, on le retrouve marchand, et plus exactement "marchand de vin en gros" à Autun. Il meurt, à un âge avancé, à Paris.
• 23 mars 1771, Autun : Barthélémy VITCOQ voit le jour sur la paroisse Saint-Jean-Saint-Pancrace neuf mois après les noces de ses parents, Laurent-Martial VITCOQ, "organiste de l'église cathédrale d'Autun", et Madeleine Leclair, marchande de modes. Son parrain est son grand-père maternel, le maitre menuisier Barthélémy Leclair – et sa marraine une tante maternelle, Agnès Leclair. On peut noter au passage que son père a alors déjà plus de 40 ans. Madeleine Leclair est sa deuxième épouse.
• 16 mars 1779, Autun : Barthélémy perd sa mère, Madeleine Leclair/Leclerc, morte à l'âge d'environ 36 ans des suites de ses dernières couches (le 17 février elle avait accouché d'un petit Charles). Barthélémy a alors 8 ans.
• 14 septembre 1779, Autun : Son père se remarie, avec une jeune femme née en 1755, Marie Planchampt / Planchant. Barthélémy a huit ans et demi. Est-il enfant de chœur à la cathédrale de sa ville natale ? Ce n'est à l'heure actuelle qu'une hypothèse.
• 3 juillet 1788, Autun : À Notre-Dame, Barthélémy VITCOQ, "fils du sieur Laurent VITCOQ, organiste de la cathédrale de cette ville", est choisi comme parrain pour une fille prétendument "de père et de mère inconnus" – la mère au moins étant forcément connue puisque l'enfant est née chez la sage-femme Françoise Baroin. La marraine est la "Dlle Sophie Jeanne Jérome Faye, fille de Jean Baptiste Faye, négociant à Lyon, paroisse de St-Nisier", profil qui renforce l'impression que l'anonymat n'est là que pour protéger une relation illicite au sein d'un milieu social supérieur. Le jeune parrain – il a alors 17 ans – est-il là par hasard ou est-il en service commandé ?
• 1er juin 1790, Dijon : Barthélémy VITCOQ publie une annonce dans Les Affiches de Dijon, pour tenter de trouver "soit à la Ville, soit à la Campagne, une bonne maison pour enseigner à jouer du forte-piano & du violon". Il se présente comme "fils de l’Organiste de l’Église Cathédrale d’Autun" et ajoute qu'il a 20 ans et que "ses talens ne sont pas ordinaires à son âge". Barthélémy ne se nomme pas dans son annonce, mais il ne peut s'agir que de lui – il a en réalité 19 ans à peine dépassés...
• 29 octobre 1806, Poligny (Jura) : Dans cette petite ville située à plus de 120 km à l'est d'Autun est célébré le mariage de Barthélémy VITCOQ, professeur de musique à l'école secondaire, avec Dlle Anne Thérèse Josephe Romand, de treize ans sa cadette, née à Poligny où son père est commissaire de police.
Le père du marié, Laurent-Martial VITCOQ, n'a pas fait le déplacement (il a alors 76 ans) mais a établi son consentement au mariage devant notaires. Il est toujours dit "organiste", sans que l'on sache si cela correspond toujours à une réalité d'exercice ou seulement à un titre.
• 2 août 1807, Autun : Neuf mois après le mariage naît Laurent-Marie-Charles-Joseph. Barthélémy a déjà abandonné son poste de professeur de musique à Poligny et s'est ré-installé à Autun. Il est ici qualifié de "marchand". Le lendemain, il est accompagné pour la déclaration de naissance de son père (qui est dit "propriétaire") et d'un ami "marchand" comme lui, Pierre Boisserand, 43 ans.
• 28 mars 1808 : Son père meurt à l'âge de 78 ans. Barthélémy n'est pas mentionné dans l'acte de décès, les déclarants étant un voisin et une "connoissance" du défunt.
• 27 mai 1809 : Inversement, c'est Barthélémy VITCOQ qui s'occupe des formalités concernant le décès de l'aînée de ses demi-sœurs, Marie-Julienne, qui était née à Rouen en 1756. Il est désormais "marchand de vin en gros, à Autun". La musique semble bien loin...
• 17 octobre 1816 : C'est probablement chez lui que son autre demi-sœur née à Rouen, Céleste-Monique, célibataire, termine ses jours. L'acte énonce sans plus de détail qu'elle est décédée "au domicile de son frère rue St-Andoche à Autun". Et rappelle que leur père était "musicien organiste".
• • •
• 8 février 1855, Paris : Dans le 1er arr. (ancien) de la capitale, Barthélemy VICOQ, dit VILCOQ, décède à l'âge de 83 ans, ayant été marié à Anne-Thérèse Romand. Malgré la légère déformation de son patronyme, son âge et le nom de son épouse indiquent qu'il s'agit bien de l'ancien musicien dont les talents n'étaient "pas ordinaires"…
Mise à jour : 26 mars 2020