THOMAS, Louis (ca 1729-1791)

Des années 1750 jusqu'à la Révolution Louis THOMAS est à la fois maître d'écriture et chantre de la petite ville bourguignonne d'Arnay-le-Duc.

• [1729] : Selon l'âge indiqué dans son acte de sépulture, Louis THOMAS serait né en ou vers 1729. Il est fils de Jean Thomas et de Marguerite Robin.

• 13 janvier 1756, Arnay-le-Duc [Côte-d'Or] : Le curé de la paroisse célèbre le mariage de Louis THOMAS, maître écrivain à Arnay-le-Duc, et de Louise Parfait, fille mineure d'un marchand corroyeur de la ville. Le marié est accompagné de son père, Jean Thomas, "praticien au même lieu, de l’autorité et consentement duquel il procède". Sa mère est antérieurement décédée. Est-il déjà chantre ? C'est probable.

• 1759, Arnay-le-Duc : Lorsque commencent les comptes de la ville conservés dans les dossiers de l'Intendance, trois hommes se partagent les fonctions éducatives de base au sein de cette active petite ville. Louis THOMAS est maitre d’écriture, Antoine FONTAINE est recteur d’école, et le sieur Nathey est "grammairien". Chacun d'eux reçoit annuellement la somme de 40 livres de la municipalité.

• 4 janvier 1762 : On retrouve les trois mêmes hommes, touchant la même somme pour leurs gages de l'année précédente, dans les comptes de la ville. Si  Jean Nathey est toujours dit "grammairien", Antoine FONTAINE est qualifié de "recteur d’école et chantre de l’église de cette ville", de même que Louis THOMAS "maître d’écriture et chantre".

Antoine FONTAINE disparaît ensuite des comptes. En revanche Louis THOMAS continue à y être régulièrement attesté jusqu'à la Révolution.

• 1768, Arnay-le-Duc : Le sieur THOMAS "maître d’écriture, d’arithmétique et chantre de la ville d’Arnay" reçoit 120 livres pour son année de gages.

Le même niveau de rémunération et la même triple qualification se maintiennent jusqu'en 1775.

• 1776 : Louis THOMAS, "M^e d’écriture, d’arithmétique et chantre de la ditte ville" ne reçoit plus que 80 livres pour son année de gages. À partir de 1777, la mention de l'arithmétique disparaît.

• 8 janvier 1790, Arnay-le-Duc : Le sieur THOMAS, "chantre et maître d’écriture", reçoit 80 livres "pour l’année de ses gages échue le 31 X^bre 1789".

• 25 novembre 1791, Arnay-le-Duc : Louis THOMAS est toujours "maître d’écriture à Arnay-le-Duc" lorsqu'il y décède, âgé d’environ 62 ans. Sa veuve, Louise Parfait, lui survit jusqu'au 11 mai 1809, où elle s'éteint, âgée d'environ 70 ans.

Mise à jour : 29 septembre 2020