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Pour citer Muséfrem
TALVAZ DUVERGÉ, Pierre (1733-1805)
Autre(s) forme(s) du nom : DUVERGER
DUVERGÉ
TALVAZ DUVERGER
TALVAS DUVERGÉ
TALVAS DUVERGER
Date(s) : 1733-10-18 / 1805-12-31
Comme son collègue Jean BELLOCQ, Pierre TALVAZ DUVERGÉ n'est pas musicien. Il est l'un des deux "garçons de la Musique du roi", sorte d'hommes à tout faire des Premiers Gentilshommes de la Chambre. Contrairement à BELLOCQ, DUVERGÉ s'inscrit dans la tradition familiale, puisqu'il succède à son père en 1759 et semble côtoyer son grand-père maternel, Nicolas Rendu, jusqu'en 1763. Admis à la retraite à compter du 1er juillet 1782, Pierre TALVAZ DUVERGÉ apparaît encore de façon sporadique dans la comptabilité des Menus jusqu'en 1787. Par la suite, on perd sa trace, jusqu'à son décès en 1805, qui le désigne comme huissier au ministère des Relations extérieures.
• 18 octobre 1733, Versailles : Pierre, fils de Joseph Talvas Duvergé, tailleur d’habits, et de Pierrette Hélène Rendu, voit le jour et reçoit le baptême, avec un parrain tailleur d’habits.
• 1759-1782, Versailles : Pierre TALVAZ DUVERGÉ est garçon de la Musique du roi. Son père, garçon de la Chapelle, meurt le 14 septembre 1759 (O1 105, 29/01/1761). Il est probable que son fils ait pris la suite. L’état de la Musique de 1780 le dit reçu en 1740, ce qui n’est pas concevable : il est sans doute confondu avec son père. Par sa mère, Pierre DUVERGÉ est le petit-fils de Nicolas Rendu, souffleur de l’orgue et garçon de la Chapelle, encore présent comme souffleur sur un état des appointements du 15 mai 1760 (O1 842, n° 48). Le 9 juin 1782, Pierre TALVAZ DUVERGÉ est admis à la retraite à compter du 1er juillet 1782, avec une pension de 1 200 livres. Son dossier le désigne à tort comme avertisseur. Il apparaît toutefois parmi les personnes soignées par le chirurgien des Menus Plaisirs, jusqu'en 1787.
• 15 juillet 1760, Paris : En l'église Saint-Jacques le Majeur, Pierre TALVAZ DUVERGÉ, garçon de la Musique du roi, épouse Marie Anne Pilon, fille d'un doreur sur bois. Les parents du jeune homme sont décédés, mais son grand-père, Nicolas Rendu, qualifié de garçon de la Musique du roi, est son premier témoin.
• 14, 15, 17 octobre 1765, La Flèche [Sarthe] : Le nom de Pierre TALVAS DU VERGER apparaît dans un acte notarié passé devant Jean Baratte, un des notaires royaux de La Flèche. Un inventaire dressé chez l'ancien boulanger Pierre Talvas Du Verger - oncle du précédent - décédé au bourg de Vaulandry [Maine-et-loir], mentionne parmi les héritiers un neveu prénommé lui aussi Pierre. Celui-ci n'est pas présent pour l'inventaire. Mais, Coureau - son fondé de pouvoir - curé prieur de la paroisse du défunt - est là comme "procureur spécial de Pierre Talvas Du Verger garçon de la musique du roy [...]". L'intéressé qui demeure "à Versailles avenüe de Saint Clou [sic] paroisse Notre Dame" agit au nom de ses frère et sœurs, établis en cette ville ou dans ses environs. Le père, Joseph, ancien marchand mercier de la ville est décédé.
Ces Talvas Du Verger sont donc bien enracinés à Versailles. L'acte notarié à le mérite de mettre en lumière une autre branche de la famille vivant en Anjou : celle de l'oncle (décédé à Vaulandry) et d'autres - souvent boulangers - vivant à Angers.
• 31 décembre 1805, Paris : Pierre TALVAZ DUVERGÉ, huissier au ministère des Relations extérieures, âgé de 72 ans, né à Versailles, marié à Marie Anne Pilon, s’éteint à son domicile, rue du Bac, n° 84.
Mise à jour : 21 mars 2021
