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SÉNESCHAL, Jean Marie Étienne (1769-1803)
Date(s) : 1769-3-9 / 1803-7-5
Jean Marie Étienne SÉNESCHAL, fils et frère de chantres en poste dans la ville picarde de Saint-Quentin, accède à son tour à cette fonction en 1792 lorsqu'il accepte de remplacer dans l'unique paroisse de la ville un chantre mobilisé dans les armées de la République. Tailleur d’habits de profession, il meurt à 35 ans en 1803.
• 9 mars 1769, Saint-Quentin [Aisne] : Jean Marie Étienne SÉNESCHAL, fils de Charles François SÉNESCHAL, chantre de la paroisse Notre-Dame, et de Marie Anne Élisabeth Saint-Léger, vient au monde. Il est baptisé le même jour.
• 6 septembre 1792, Saint-Quentin : Le bureau de la fabrique paroissiale de l'église de Saint-Quentin délibère au sujet du départ du chantre BEDIN, qui doit se rendre à l'armée. Le secrétaire a observé que BEDIN s'était rendu chez lui la veille de son départ, pour y convenir avec SÉNESCHAL des conditions auxquelles ce dernier le remplacerait pendant son absence. SÉNESCHAL n'étant pas venu au rendez-vous, et que le temps du départ arrivant, BEDIN a prié secrétaire de stipuler ses intérêts et ceux de sa femme, et promis d'agréer tout ce qu'il ferait. Depuis, le secrétaire déclare n'avoir toujours pas vu SÉNESCHAL. Cependant, "à l'instant s'est présenté le sr Séneschal chantre [Jean François SENESCHAL], qui a déclaré que son frère ne demandoit pour remplacer Bedin que des habits, le casuel et le payement des leçons de chant, qu'il seroit nécessité de recevoir". Sur ce point, le bureau s'en remet à la prudence du secrétaire.
• 7 septembre 1792, Saint-Quentin : Jean Marie Étienne SÉNESCHAL reconnaît "que pour remplacer au chœur, à tous les offices le sr Louis Antoine Bedin, chantre de la paroisse de Saint-Quentin, pendant son absence, avec l'agrément et consentement de Messieurs les Curé et Marguilliers", on lui a fait la promesse d'être regardé comme surnuméraire et d'obtenir la première place vacante. En attendant, il accepte "que le traitement de la place serve à la subsistance de la femme et de la fille du susdit sr Bedin", se contentant de la part qui pourra lui échoir des casuels, à condition que la femme de BEDIN lui fournisse les habits de chœur nécessaires à son service. Les leçons de plain-chant dont il a besoin lui seront données par le sieur MARTIN, basse-contre de la paroisse, aux dépens de BEDIN ou de sa femme. Il promet de faire tous les efforts possibles pour satisfaire les curé et marguilliers, tant par sa conduite que par son exactitude à remplir ses devoirs. Attendu que le paiement du casuel se fait par quartier, il consent encore "que le premier quartier ne commence à courir qu'au premier octobre prochain".
• 6 juillet 1803, Saint-Quentin : Jean François SÉNESCHAL, tailleur, 43 ans, son frère, et Jean François CAILLIEUX, propriétaire, 52 ans, son ami, déclarent le décès survenu la veille à deux heures du soir de Jean Marie Étienne SÉNESCHAL, tailleur, âgé de 35 ans. Il était apparemment célibataire.