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SAJAS, Jean (1748-1802 ap.)
Date(s) : 1748-8-23 / 1802-8-6 ap.
Jean SAJAS est un chantre qui a conduit l'essentiel de sa carrière à Saint-Émilion [Gironde]. Il y était encore actif au moment de la suppression du chapitre.
• 23 août 1748, Saint-Élix-d'Astarac [Gers] : Jean SAJAS, fils de Bertrand Sajas et de Magdeleine Peré, vient au monde dans cette commune située à une trentaine de kilomètres au sud-est d'Auch.
• Vers 1770, Saint-Émilion : Jean SAJAS entre au service de la collégiale Notre-Dame en qualité de "musicien chantre". Mais c'est surtout à travers sa fonction de chapier, qu'on le retrouve dans les registres paroissiaux de Saint-Émilion, car il participe à de nombreuses sépultures comme témoin.
• 14 septembre 1773, Saint-Émilion : Le sieur SAJAS, chapier du chapitre, épouse Marie Lapeyre, la fille d'un menuisier. L'acte de mariage ne précise pas de quelle paroisse il est natif.
• 30 juin 1781, Saint-Émilion : Par délibération capitulaire, le chapitre Notre-Dame décide de lui accorder en titre 500 livres de gages par an.
• 1790, Saint-Émilion : Il exerce toujours comme chantre et chapier à la collégiale Notre-Dame. C'est sans doute au cours de cette même année qu'il commence à tomber malade. En l'an III, il déclare que depuis 4 ans "il est attaqué d'une maladie de nerfs qui pendant des mois entiers luy interdit tout exercice".
• 7 mars 1791, Saint-Émilion : Sa présence est relevée une dernière fois dans les registres paroissiaux, lors de la célébration d'une sépulture.
• 26 août 1791, Saint-Émilion : Les musiciens du chapitre de Saint-Émilion adressent une pétition à l'Assemblée nationale. Elle est signée par Michel MOREL "Maître de musique et organiste", Joseph DESALONS "musicien choriste" et Esprit Benjamin MASSOT "serpent et basson". Pour une raison non explicitée, Jean SAJAS, tout comme son collègue Pierre TIRAGOT, ne signe pas.
• 7 avril 1793, Saint-Émilion : Jean SAJAS se voit remettre par le conseil général de la commune un certificat de résidence.
• Vers an III-IV, Saint-Émilion : En raison de ses infirmités le directoire décide de lui accorder une pension de 300 livres.
• frimaire an V, Saint-Émilion : Un tableau indique qu'il perçoit désormais une pension de 600 livres.
• 18 thermidor an X, Saint-Émilion : Son épouse décède. On perd ensuite sa trace après cette date.
Mise à jour : 22 avril 2024