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Pour citer Muséfrem
RENÉ, Pierre Pascal (1741-1819)
Autre(s) forme(s) du nom : RENÉ, Pascal
RENÉ, Pierre
Paschal
Date(s) : 1741-3-28 / 1819-4-1
• 28 mars 1741, Montpellier : Naissance de Pierre Pascal RENÉ, baptisé le 1er avril paroisse Saint-Pierre, à Montpellier. Son père, maître Jean Jacques René, est avocat.
• 5 mai 1767, Sotteville-lès-Rouen [Seine-Maritime] : Il épouse Anne Marguerite Françoise Bouton, fille d'un marchand de Rouen. Une seule de leurs filles, Marie, atteindra l'âge adulte.
• 12 août 1770, Béziers : Décès, en bas âge, de sa fille Victoire Françoise Désirée Sophie à Béziers, paroisse Saint-Félix. Le principal métier de Pierre Pascal RENÉ est alors celui de commis du droit sur les cartes, c'est-à-dire qu'il est chargé du contrôle des impôts sur la fabrication et la vente des cartes à jouer. Ce poste dans l'administration d'un petit impôt comme celui des cartes serait-il lié au champ d'activité de son père ?
• 8 juin 1772 : Au baptême d'une autre fille, Esprit Jeanne Marie Bénigne Constance, il est receveur des droits réunis. Le parrain est le Sieur Bénigne de la Neuville, receveur des gabelles à Béziers, et la marraine l'épouse de ce dernier, Jeanne Oudette Blavet, fille du célèbre flûtiste Michel BLAVET, musicien du Roi et surintendant de la musique du comte de Clermont.
• 3 mai 1775 : Il est reçu au chapitre cathédral Saint-Nazaire de Béziers pour chanter la taille toute l'année et jouer de la basse lorsqu'il sera nécessaire aux appointements de 250 livres annuelles. Il remplace le Sieur MANAL, qui chantait la taille uniquement les dimanches et fêtes.
• 24 octobre 1776 : Naissance de sa fille Marie Anne Bénigne. Il est dit, comme en 1770, commis du droit sur les cartes, mais le parrain de la nouvelle-née est Étienne Jérôme LAUDUN, sous-maître de musique du chapitre cathédral de Béziers.
• 25 janvier 1777 : Considérant que ses gages étaient trop modiques, il réclame une augmentation au chapitre, qui lui concède 50 livres de plus, fixant ses gages à 300 livres annuelles.
• 1790 : Il est toujours taille au service du chapitre cathédral de Béziers, bien que parfois il soit identifié aussi comme basse-taille. Il a des gages annuels de 300 livres, mais perçoit également une gratification mensuelle de 8 livres 6 sous, ce qui lui fait en tout 400 livres d'appointements annuels.
• 26 octobre 1790 : Dans les derniers jours de l'existence du chapitre, il signe comme témoin au mariage d'une fille d'Étienne Jérôme LAUDUN, maître de musique de la cathédrale.
• 10 décembre 1790 : Il fait, avec Paul Antoine GOSSE, haute-contre du chapitre, une demande au directoire du district de Béziers afin d'obtenir un secours mensuel jusqu'au moment où l'on fixera leur pension, attendu "qu'une plus longue privation de leurs appointements les réduiroit à manquer absolument de leur nécessaire phisique". Il signe également la supplique collective des musiciens du chapitre de Béziers adressée à l'assemblée nationale.
• 6 avril 1791 : Suite à la supplique que RENÉ a adressée au Comité ecclésiastique, le directoire du département de l'Hérault lui accorde un traitement en pension viagère de 350 livres annuelles, qu'un premier avis du directoire du district, en février, avait fixé à 300 livres. Ce premier avis pour pension du directoire du district de Béziers signalait que RENÉ était en "état d'infirmité constaté", mais c'est à prendre avec précaution, car l'exagération est de mise dans ce document.
• Septembre 1791 : Comme la plupart de ses collègues, il remplit ses fonctions musicales à Saint-Nazaire, devenue cathédrale du département, au moins jusqu'à fin septembre 1791. En novembre, vu le mauvais état de la musique de l'institution, un avis du directoire du district propose de renvoyer tous les musiciens, mais on ne connaît pas l'issue de l'affaire.
• 10 octobre 1792 : Le directoire du district de Béziers considère qu'il y a lieu de lui attribuer une pension annuelle de 150 livres, faisant la moitié de son ancien salaire fixe.
• 1er avril 1819 : Décès de Pierre Pascal RENÉ, "ancien musicien", veuf, âgé de 78 ans, à Béziers, rue Sainte-Catherine. Michel MOULINS, musicien, enfant de chœur du chapitre cathédral de Béziers en 1790, signe comme témoin sur son acte de décès.
Mise à jour : 13 février 2015