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Pour citer Muséfrem
PIRON, Jean (1735-1818)
Autre(s) forme(s) du nom : PYRON
Date(s) : 1735-5-13 / 1818-10-21
• 13 mai 1735, Montpellier : Jean PIRON est baptisé paroisse Notre-Dame des Tables à Montpellier, fils de Laurent, "maître serrurier de cette ville qui n'étoit pas riche", aux dires de son fils.
• [1744 ou 1745] : À l'âge de neuf ans, il est enfant de chœur à l'église Notre-Dame des Tables de Montpellier.
• [1749 ou 1750] : À l'âge de 14 ans, il est enfant de chœur du chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier jusqu'en 1753.
• 6 août 1753 : Il est congédié en tant qu'enfant de choeur avec une gratification de 140 livres et en même temps reçu pour jouer du violon à la chapelle de musique les dimanches et fêtes au service du même chapitre, aux appointements de 50 livres annuelles.
• Début février 1755 : Jean PIRON est reçu comme musicien journalier aux appointements des autres musiciens journaliers, c'est-à-dire 300 livres annuelles. Il apparaît dans les rôles du chapitre dès 1756. Avec cet emploi, il bénéficie également d'appointements des États de Languedoc.
• 24 avril 1759 : Il épouse dans la cathédrale Louise Clémence Arlabosse, sœur de deux musiciens de la cathédrale, Jacques Antoine ARLABOSSE et Antoine ARLABOSSE, qui signent comme témoins sur l'acte de mariage, tout comme un autre musicien de la cathédrale, Jean BENOIT. Jean PIRON reste par ailleurs très proche de sa belle-famille, puisqu'il signe comme témoin aux mariages de ses beaux-frères Antoine et Jacques Antoine ARLABOSSE cadet et à la naissance d'au moins un des enfants du premier.
• 26 avril 1762, Montpellier : Marie Antoinette Viani, fille de Jean-Baptiste VIANI est baptisée paroisse Notre-Dame des Tables. Le parrain a été Antoine GRUAUD, maître de musique, et la marraine Marie Maudet. Les signatures des témoins nous révèlent la présence d'Antoine ARLABOSSE cadet, Jacques Antoine ARLABOSSE aîné et Jean PIRON.
• 18 mars 1763 : Le chapitre cathédral aide Jean PIRON avec 70 livres pour l'achat d'un basson.
• 18 mars 1771 : En raison de la cherté des denrées, les appointements des musiciens du chapitre sont augmentés, les revenus de PIRON passant alors à 400 livres.
• 1790 : Il est toujours musicien au service de la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier, jouant du basson journellement dans la musique du chapitre à 400 livres annuelles. Il adresse une supplique au Comité ecclésiastique. Outre les appointements des États du Languedoc, éteints en 1789, il bénéficiait aussi d'appointements au Concert de la ville. Il est père de famille et semble avoir ses parents à charge. En mai, il signe la pétition collective des musiciens du chapitre cathédral à l'assemblée nationale.
• 26 janvier 1791 : Le directoire du département de l'Hérault lui accorde un traitement de 400 livres en rente viagère, correspondant à la totalité de ses anciens gages.
• 29 octobre 1791 : Du fait que les services des musiciens de l'ancien chapitre ont continué depuis janvier 1791, ils reçoivent tous une rémunération en plus de leur pension pour les services extraordinaires. Jean PIRON, comme la plupart de ses collègues, touche 48 livres prises sur le budget prévu pour les frais du culte.
• 5 avril 1792 : Sa pension est réduite à la moitié de ses anciens gages, soit 200 livres annuelles.
• 9 avril 1792 : Il doit réclamer au directoire du district de Montpellier 50 livres pour le premier trimestre de 1792, dont le paiement est ordonné le 9 avril.
• 20 septembre 1792 : Suite à l'avis positif du directoire du district de Montpellier, une nouvelle délibération du département de l'Hérault fixe à nouveau sa pension à 400 livres et lui accorde 350 livres en plus pour le supplément des sommes qu'il a déjà perçues depuis le 1er janvier 1791. Il prête le serment civique.
• An II [1793-1794] : Il intègre la principale société populaire de Montpellier, qui se rassemble dans le chauffoir et le grand foyer du théâtre. Il y est rejoint par ses fils Jean-Baptiste Marie et Jean-Baptiste Germain.
• An IV [1795-1796]-[1814 ?] : Il intègre l'orchestre du théâtre de Montpellier et continue d'y travailler pendant l'Empire. Le montant de son salaire est plus important que celui qu'il recevait du chapitre.
• 21 octobre 1818 : Décès de Jean PIRON, "musicien", âgé de 83 ans, dans la maison de l'École de médecine de Montpellier. Il est veuf de Louise Clémence Arlabosse.
• Plusieurs parmi les enfants de Jean PIRON font de belles carrières. L'aîné, Jean-Laurent (1760-1834), après s'être préparé à une carrière dans l'Église s'oriente vers la médecine et terminera par devenir secrétaire de la Faculté de médecine de Montpellier. Antoine Louis (1763-1819) part vers 1793 vers l'Île Maurice et y connaît une certaine prospérité comme marchand. Jean-Baptiste Marie (1768-1827) sera musicien comme son père. À la naissance de ses enfants après 1795 il est dit régulièrement professeur de musique. Jean-Baptiste Germain (1774-1854) part très jeune comme médecin pour la campagne d'Égypte et se voit attribuer d'importantes responsabilités administratives dans l'armée d'Égypte. Il mourra secrétaire de la Faculté de médecine de Montpellier, où il succède à son frère aîné.
Mise à jour : 30 juillet 2018