MARCHESSON, Jean-Baptiste (1749-1778 ap.)

• 9 mai 1749, Issoudun [Indre] : Jean-Baptiste MARAICHON ou MARCHESSON, un patronyme à l'orthographe aléatoire, est baptisé paroisse Saint-Cyr. Il est le fils de Jean-Baptiste, cordonnier et de Marie Mayet. Le parrain, boulanger, signe alors que la marraine Anne Gauthier s'abstient.

• Le jeune Jean-Baptiste fait-il partie de l'effectif des enfants de chœur de la collégiale Saint-Cyr ? C'est une hypothèse qui n'a pu être attestée.

• 6 septembre 1767, Issoudun : Le sieur Jean-Baptiste MARCHESSON assiste à l'inhumation de Marie Bernard, épouse de Charles THÉVENARD, gagiste de Saint-Cyr.

• 1768-1772, Issoudun : Jean-Baptiste MARCHESSON, bénéficier, assiste régulièrement à des sépultures en la paroisse Saint-Cyr. Sa dernière apparition date du 20 juin 1772 où il signe en tant que "bénéficier de cette paroisse". Son successeur est Pierre CAILLOT.

• 1^er septembre 1772, Levroux [Indre] : Jean-Baptiste MARCHESSON, musicien et serpent, est reçu maître de psallette pour neuf années à la collégiale Saint-Sylvain de Levroux.
Il jouira du revenu de la maîtrise, soit 20 setiers froment, 20 setiers seigle, 20 d'avoine et 64 livres argent ainsi que les distributions. Il devra entretenir 4 enfants de chœur, les nourrir, loger et instruire.

• 6 août 1773, Levroux : Un an après l'engagement de Jean-Baptiste MARCHESSON comme maître de musique, un inventaire des biens de la maîtrise est réalisé. Il s'agit d'une maison modeste, toute aussi modestement équipée, avec une chambre pour deux enfants de chœur. Aucune pièce n'est dédiée à l'enseignement.

• 29 août 1777, Levroux : Les chanoines de la collégiale Saint-Sylvain se réunissent en chapitre le 29 août pour décider du sort de Jean-Baptiste MARCHESSON, maître de musique. Il lui est reproché d'avoir pris sa mère comme servante de la maîtrise. Le chapitre demande le départ de la mère pour la Saint-Michel, soit le 29 septembre suivant et lui impose d'employer un ou une domestique. MARCHESSON démissionnera en novembre.
• 18 novembre 1777 : Après un peu plus de cinq années de service, Jean-Baptiste MARCHESSON renonce au bail de la maîtrise avant son terme (1781). Les chanoines lui accordent une gratification de 96 livres pour son honnêteté envers le chapitre. Il est remplacé par Pierre AUROUX.

• Après cette date, le parcours de Jean-Baptiste MARCHESSON s'efface.

• 30 novembre 1789, Issoudun : Marie Mayet, veuve de Jean Marchesson cordonnier, est inhumée paroisse Saint-Cyr, en présence du sacristain et du fossoyeur sans qu'il soit fait mention de son fils.

Mise à jour : 19 septembre 2022