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LIGOU, Pierre François (1744-1822)
État civil
NOM : LIGOU     Prénom(s) : Pierre François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LIGOUT
LIGOUS
Date(s) : 1744-11-26  / 1822-2-8 
Notes biographiques

Natif d'Avignon où il a sans doute reçu son éducation musicale, Pierre François LIGOU effectue sa carrière comme organiste de la cathédrale d'Alès, après quelques années à Orange et à Viviers. Marié sur le tard, il devient adjoint au maire de sa ville d'adoption sous l'Empire et s'éteint sous la Restauration.

• 26 novembre 1744, Avignon : François Pierre LIGOU, né ce jour, reçoit le baptême en l'église paroissiale Saint-Geniès.

[1760 av.], Orange [Vaucluse] ou Viviers [Ardèche] : LIGOU est maître de musique ou organiste dans ces deux églises (cathédrales), dans un ordre qui reste à retrouver.

• 1769-1790, Alès [Gard] : Pierre François LIGOU est organiste de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. En 1790, il  est "chargé de toucher l’orgue et d’enseigner le chant aux enfants de chœur" et reçoit 600 livres pour cette tâche. Parmi ses jeunes élèves, il aurait compté Joseph Agricol MOULET, son neveu natif d'Avignon.
• 30 juin 1770, Alès : LIGOU, organiste de la cathédrale, présente le nommé TASTEVIN pour remplacer André BROS en qualité d’enfant de chœur, ce qui est agréé par le chapitre.

• 25 mars 1791, Alès : Pierre François LIGOU obtient une pension de 200 ou 400 livres, à compter du 11 janvier 1791.

• 26 septembre 1796, Alès : Pierre François LIGOU épouse Marie Vincent, de dix ans son aînée.

• 1er septembre 1798, Alès : Pierre François LIGOU, organiste, est domicilié dans cette ville et touche une pension de 400 livres par an.

• 14 avril 1807, Alès : Pierre François LIGOU, adjoint à la mairie du lieu, perd son épouse.

• 8 février 1822, Alès : Pierre François LIGOU, ancien organiste de la cathédrale, veuf de Marie Vincent, s'éteint en son domicile, à l'âge de 77 ans et 3 mois.

Mise à jour : 17 février 2024

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Pierre François LIGOU  aurait composé un Te Deum, plusieurs motets et quelques messes ayant connu un grand succès. On lui doit aussi deux opéras en un acte, représentés sur les petits théâtres de Paris : L’argent fait tout et Les deux aveugles de Franconville. Il aurait aussi mis en musique l’Armide de Quinault et le Samson de Voltaire.

Sources
F-Ad30 / L 952 ; F-Ad30/ 1 J 135/1 ; F-Ad30/ 5 E 1372 ; F-Ad30/ 5 E 1424 ; F-Ad30/ 5 E 1432 ; F-Ad30/ G 1502 ; F-Ad30/ G 1503 ; F-Ad30/ L 1050 ; F-Ad84/ BAvignon St Geniès ; F-An/ F19/1128 ; M. Nicolas, Histoire des artistes... du Gard, 1859 ; R. Galtier, L’orgue et les organistes dans le Gard…, 1989

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