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Pour citer Muséfrem
LAMONTAGNE, Étienne (1732-1784)
Autre(s) forme(s) du nom : DE LAMONTAGNE
LA MONTAGNE
Date(s) : 1732-7-9 / 1784-11-22
Originaire de La Marche, Étienne LAMONTAGNE conduit dans cette province le début de sa carrière comme organiste au Dorat [Haute-Vienne], avant de sillonner les routes de la Charente limousine comme artiste itinérant.
• 9 juillet 1732, La Souterraine [Creuse] : Étienne LAMONTAGNE reçoit son baptême. Ses parents Thierry [ou Thibaut] et Françoise Lamis [ou Lamy] semblent être de passage dans ce bourg, situé à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Guéret. Son père est présenté comme "faisant la fonction de roulie [roulier ?] en champagne et faisant la fonction d'opérateur en cette ville". Il s'agit sans doute d'un vendeur de drogues ou d'un chirurgien ambulant. Le parrain du nouveau-né est un entreposeur de tabac.
• Où a-t-il été formé à la musique et plus particulièrement à la musique liturgique ? A-t-il été durant quelques années pensionnaire dans une psallette ?
• 21 novembre 1759, Voulons [aujourd'hui Le Dorat en Haute-Vienne] : Étienne LAMONTAGNE, organiste, épouse Valérie Bastide, originaire de la paroisse Saint-Michel de Lions de Limoges. Le mariage est célébré en présence du choriste Hubert FANCHON qui est son collègue à la collégiale Saint-Pierre du Dorat.
• 1762 - 1767, Voulons : Son épouse met au monde six enfants et le couple perd un fils en bas âge. Les différents actes de baptême soulignent tous qu'Étienne LAMONTAGNE est organiste. Les deux aînés reçoivent pour parrains des chanoines du chapitre et le dernier-né est quant à lui porté sur les fonts baptismaux par le maître de psallette François CHAZELAS DE LAFOREST.
• 1769, Le Dorat : Un nouvel organiste, Joseph COUDAMY, semble lui avoir succédé à la collégiale Saint-Pierre. Il s'agit d'un ancien enfant de chœur qu'Étienne LAMONTAGNE a peut-être formé.
• 12 juillet 1775, La Rochefoucauld [Charente] : Devenu veuf, Étienne LAMONTAGNE épouse en secondes noces Jacquette Faure, sœur de Louis FAURE qui est choriste à la collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Cybard. L'acte de mariage le qualifie simplement de musicien et ne précise pas où il exerce.
• 13 août 1776, Confolens [Charente] : Une petite fille naît de cette nouvelle union. On relève dans l'acte de baptême cette fois-ci qu'Étienne LAMONTAGNE est dit "musicien maître de danse". Cette enfant meurt neuf mois plus tard à Abzac où elle était placée en nourrice.
• 8 décembre 1777, La Rochefoucauld : De retour dans la ville de son épouse, Étienne LAMONTAGNE fait baptiser une nouvelle fille. Il est toujours présenté comme maître de danse.
• 22 novembre 1784, Aubeterre-sur-Dronne [Charente] : Étienne LAMONTAGNE s'éteint dans cette localité située à 50 kilomètres au sud d'Angoulême et qui abrite une petite collégiale. La mention de "joueur d'orgue" dans son acte de sépulture renvoie sans doute davantage au métier d'artiste ambulant qu'à celui d'organiste
• 29 novembre 1785, La Rochefoucauld : Jacquette Faure, "veuve d'Estienne LAMONTAGNE musicien", se remarie avec un menuisier.
Mise à jour : 18 août 2017