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Pour citer Muséfrem
JONARD, à Pontigny (1783- fl.)
Complément de nom : à Pontigny
Autre(s) forme(s) du nom : JAUNARD
JOMARD
JONART
Date(s) : 1783 /
Une fugitive apparition dans les sources en tant que joueur de serpent de l'abbaye de Pontigny (établissement cistercien masculin situé dans le diocèse d'Auxerre [Yonne actuelle]), c'est tout ce qui reste actuellement du sieur JONARD/JAUNARD. L'enquête n'a pas (encore ?) permis d'éclairer davantage son destin.
• 1773, Aire-sur-la-Lys [pas-de-Calais] : Un enfant de chœur nommé JONART est attesté à la collégiale Saint-Pierre. Au même moment, cette collégiale d'Aire a un serpentiste nommé Jacques-Théodore BOCQUET qui aurait pu être le maître ès serpent de l'enfant. Toutefois, en l'absence de prénom et de quelque autre indice, il est impossible d'assimiler le jeune JONART d'Aire au joueur de serpent ultérieurement rencontré, même si les dates d'exercice pourraient être compatibles.
• 1783, Pontigny [Yonne] : Le sieur JONARD, serpentiste, reçoit 105 livres de l'abbaye de Pontigny, pour le solde de ses gages jusqu’au 1er juillet 1783. Il en donne quittance les 2 octobre et 26 novembre 1783. Il en est de même pour le sieur KALBLÉ organiste, qui reçoit 79 livres pour le solde au même jour, et donne quittance le 1er octobre 1783.
Les comptes de l'abbaye semblent montrer que la musique a été supprimée à partir du 1er juillet 1783.
• 19-21 mai 1790, Pontigny : L'inventaire de l'abbaye indique que l'abbaye héberge un abbé, 22 religieux, 2 frères convers. L'état des dettes passives, très précis, n'indique aucune somme versée à des musiciens extérieurs. Cela n’exclue évidemment pas que les anciens musiciens salariés aient pu être remplacés par des religieux aptes à cet emploi, et que le chant des moines soit désormais soutenu par un serpent joué par un moine. Mais les fonctions musicales des religieux restent invisibles dans les sources.
Sept ans après son licenciement, qu'est devenu le sieur JONARD ?
Mise à jour : 7 mai 2017