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GUILHOT, Julien (1754-1840)
État civil
NOM : GUILHOT     Prénom(s) : Julien     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : GUILLOT
GUYOT
Date(s) : 1754-11-13  / 1840-5-22 
Notes biographiques

Né à Saint-Gilles [Gard], Julien GUILHOT est maître de musique et organiste, à Grignan [Drôme], où il fut d'abord enfant de chœur, puis à Vaison [Vaucluse], à Arles [Bouches-du-Rhône], à Carpentras [Vaucluse], à Gray [Haute-Saône] et enfin dans sa "patrie", où le saisit la Révolution. Quelque temps secrétaire adjoint de la municipalité de Saint-Gilles, il exerce ensuite son art à Saint-Paul-Trois-Châteaux [Drôme] où il s'éteint, chez son fils, après être revenu à Saint-Gilles, comme musicien ou maître de  musique.

• 13 novembre 1754, Saint-Gilles [Gard] : Julien GUILHOT voit le jour. Lors de son baptême, célébré quatre jours plus tard, son père Jean Antoine est dit "employé". La famille se déplace très tôt à Grignan [Drôme] où le garçonnet âgé de cinq ans devient orphelin de père.

• 1760-1768, Grignan : Grâce à son oncle maternel, chanoine du lieu, Julien GUILHOT est reçu comme enfant de chœur. Il y reste sept années, durant lesquelles il apprend la musique et peut même "apprendre à toucher de l'orgue", probablement avec Louis MASSON.

• 1768-1773, Grignan : Julien GUILHOT est maître de musique du chapitre, avant d'obtenir un poste ailleurs. Ces dates sont données par trois anciens chanoines du lieu, dans un certificat de septembre 1792. On peut toutefois douter de la précocité de son accession à la maîtrise : Julien GUILHOT a tout juste 14 ans en 1768 ! En outre, on sait qu'il est recruté à Vaison dès 1773.

• 1773-1774, Vaison-la-Romaine [Vaucluse] : Julien GUILHOT est choriste à la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth, où il est reçu le 6 juin 1773. Lé délibération capitulaire précise qu'il vient de Grignan.

• 2 août 1774, Arles [Bouches-du-Rhône] : Julien GUILHOT, clerc tonsuré du diocèse de Nîmes natif de Saint-Gilles, est reçu choriste à la cathédrale Saint-Trophime.

• 1774 ou 1776, Gray [Haute-Saône] :  Julien GUILHOT devient, par concours, maître de musique de la collégiale. Il déclare y être resté plusieurs années, ce qui n'est guère compatible avec le reste de sa carrière, du moins telle qu'elle est attestée par un ancien chanoine arlésien qui se trompe peut-être sur les dates, à moins que ce ne soit GUILHOT lui-même qui s'égare...

• 1775-1779, Arles [Bouches-du-Rhône] : Julien GUILHOT est reçu dans "l'église métropolitaine d'Arles pour chanter la basse taille et [être] maître de musique". Le certificat établi à ce propos par un ex-chanoine d'Arles en septembre 1792 n'évoque que les fonctions de chantre.

• 30 septembre 1777, Carpentras [Vaucluse] : Julien GUILLOT apparaît comme basse-taille du chapitre cathédral Saint-Siffrein.

• 1785-1791, Saint-Gilles [Gard] : Julien GUILHOT est organiste du chapitre, depuis 1784 selon lui, depuis avril 1785 selon les comptes du chapitre. En 1790, le chapitre lui verse 500 livres d'honoraires.

• décembre 1788-1791, Saint-Gilles : Julien GUILHOT est également chargé des deux enfants de chœur, charge qui lui est rétribuée environ 466 livres par an. Bien qu'il se pare du titre de maître de musique dans ses suppliques, la tâche consiste à prendre soin de l'éducation et de la nourriture des deux jeunes garçons. Il succède au bénéficier Benoît THAMAND.

• 16 novembre 1790, Saint-Gilles : Marié et père de trois enfants en bas âge, Julien GUILHOT adresse une supplique au directoire du district de Nîmes.
• 4 mai 1791, Saint-Gilles : Après la dissolution du chapitre, Julien GUILHOT continue à jouer de l'orgue pour l'église devenue paroissiale. Le directoire du département du Gard lui refuse en effet la pension réclamée, "attandu qu'il est employé actuellement et provisoirement pour le service de la paroisse de Saint-Gilles qu'il est jeune et na servi que six ans".
• 8 août 1791, Saint-Gilles : Un courrier du nouveau curé, Marc Antoine Clément Laporte, certifie que le nouvel organiste a exercé "pendant tout le mois de juin". Julien GUILHOT aurait donc probablement quitté ses fonctions à la fin du mois de mai 1791. Le nouvel organiste est-il déjà Nicolas MATHIEU, attesté en janvier 1792 ?

• 25 juin 1792, Saint-Gilles : Le curé  du lieu, Marc Antoine Clément Laporte, atteste que "Julien GUILLOT organiste de l’église parroissialle de St-Gilles continue de remplir ses fonctions avec exactitude", ce qui semble indiquer une prise de fonction quelque temps auparavant. Une apostille sur sa demande de pension de juillet 1792 porte : "Pétition du Sr Julien Guilhot organiste de la paroisse de St Gilles, 7e juin l’an 4 de la Liberté 1792", ce qui laisse imaginer une entrée en fonction probable au début du mois de juin. En tout état de cause, le 4 avril 1792, le même curé désignait encore Nicolas MATHIEU comme organiste.

• 4 octobre 1792, Nîmes : Le directoire du département du Gard accorde finalement à Julien GUILHOT une pension de 133 livres 8 sols 8 deniers.

27 janvier 1799, Saint-Gilles : Dans l'acte de naissance d'Élisabeth Augros, fille d'Étienne AUGROS, Julien GUILHOT, qui est l'un des deux témoins, est qualifié de secrétaire adjoint de l'administration.

• 10 avril 1803, Saint-Paul-Trois-Châteaux [Drôme] : Julien GUILHOT, organiste habitant en cette ville, déclare la naissance d'un fils prénommé François Léon Julien Amédée.

• 27 janvier 1812, Saint-Gilles : Cécile Octavie Élisabeth, fille de Julien GUILHOT, maître de musique, épouse Guillaume Jean François Coissard, notaire, à Aimargues [Gard]. Momentanément absent, Julien GUILHOT, qui est toujours désigné comme habitant de Saint-Gilles, a donné son accord par un acte de procuration signé devant un notaire de Taulignan [Drôme]. Séjourne-t-il alors à Grignan, situé à 7 kilomètres au sud-ouest de Taulignan ?

• 11 août 1821, Saint-Gilles : Louise Étienne Trevier, institutrice primaire, épouse de Julien GUILHOT, musicien, meurt au domicile conjugal.

• 22 mai 1840, Saint-Paul-Trois-Châteaux : Julien GUILHOT, veuf de Louise Etienne Trévier, âgé de 86 ans, s'éteint chez son fils.

* * *

• 10 février 1841, Saint-Paul-Trois-Châteaux: François Léon Julien Amédée Guilhot, marchand chapelier, veuf, natif du lieu, fils de feu Julien GUILHOT, dont la date de décès est précisée, ainsi que celle de son épouse, convole avec Françoise Constance Angèle Mallet.

Mise à jour : 21 juin 2023

Sources
Courriel M. Perona, 2006 ; F-Ad13/ 4 G 90 ; F-Ad26/ 5 Mi 351/R17 ; F-Ad26/ 5 Mi 351/R20 ; F-Ad30 / L 1306 ; F-Ad30 / L 952 ; F-Ad30/ 5 E 254 11 ; F-Ad30/ 5 E 4960 ; F-Ad30/ 5 E 4969 ; F-Ad30/ 5 E 4976 ; F-Ad30/ G 1233 ; F-Ad30/ L 1299  ; F-Ad30/ L 1305 ; F-Ad30/ L 1306 ; F-Ad30/ L 955 ; F-Ad30/ L1306 ; F-Ad84/ 3 E 27/271 ; F-Ad84/ 6 G 140 ; F-Ad84/ 6 G 167 ; F-An/ DXIX/092/789/06 - F-An/ DXIX/103/789 - F-An/ DXIX/102/707/07 ; Forum 0142 - F-Ad30/ L 1306 ; R. Galtier, L’orgue et les organistes dans le Gard…, 1989 ; forum 0149

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