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Pour citer Muséfrem
GUÉRIN, Pierre, à Versailles (1704-1789)
Complément de nom : à Versailles
Date(s) : 1704-8-17 / 1789-4-20
Le Normand Pierre GUÉRIN n'apparaît en lien avec la musique que tardivement : à près de 40 ans, il est vicaire de chœur à Saint-Germain-l'Auxerrois, à Paris, lorsque le chapitre est réuni à celui de la cathédrale Notre-Dame. GUÉRIN entre alors à la Musique du roi, comme basse-contre. Retraité en 1778, après plus de 32 ans de service, il s'éteint à Paris onze ans plus tard, après avoir été malade durant une décennie.
• 17 août 1704, Bayeux [Calvados] : Pierre, fils de Louis Guérin, maître coutelier, et de Magdeleine Mauger, voit le jour. Il est baptisé le 20 août en l’église Saint-Malo, avec pour parrain Pierre Mauger, avocat.
• 12 octobre 1729, Paris : ce machicot [chantre musicien] reçu le 29 mars 1727 à la cathédrale Notre-Dame, demande à se retirer.
• avant 1735, lieu inconnu : Mariage de Pierre GUÉRIN et d'Élisabeth Claude Mauclerc. Leur fils est dit âgé de 16 ans en 1751.
• 6 février 1743, Paris : Baptême, en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, de Françoise, fille née la veille de Pierre GUÉRIN, bourgeois de Paris, et d'Élisabeth Claude Mauclerc, demeurant rue de l'Arbre sec. GUÉRIN semble donc n'avoir pas encore été recruté par le chapitre de Saint-Germain-l'Auxerrois.
• 28 août 1744, Paris : Laïc, ancien vicaire de chœur de la collégiale Saint-Germain-l'Auxerrois, Pierre GUÉRIN obtient une pension viagère de 200 livres par an à la suite du décret d'union de cette église à la cathédrale Notre-Dame.
• vers 1745-1777, Versailles : Pierre GUÉRIN est basse-contre à la Musique du roi. La date d’entrée est incertaine, car les listes de vétérans donnent 32 ans de services, mais lui en revendique 35, peut-être en incluant ses services pour l'église royale Saint-Germain-l'Auxerrois. En avril 1746, le duc de Luynes, qui l'entend chanter les ténèbres durant la semaine sainte, écrit de lui qu'il « est entré à la musique depuis peu ».
• 1er janvier 1778, Versailles : Pierre GUÉRIN obtient sa vétérance, assortie d’une pension de 2 200 livres, qui vient s’ajouter à celle de 300 livres qu’il touchait depuis le 2 août 1753, « pour avoir éduqué et enseigné la musique à deux jeunes italiens l’espace de six années consécutives ». Les deux jeunes gens en question sont certainement deux des castrats recrutés en 1747 (AJUTO, ALBANESE, ROSA et CIAMPALANTI). On ignore pourquoi il ne s’est pas occupé des quatre.
En août 1777, il avait perdu sa première épouse Élisabeth Claude Mauclerc (inventaire des biens du couple du 16 août 1777), dont il avait un fils, devenu marchand épicier, après un apprentissage de trois ans commencé en 1751, lorsqu’il avait 16 ans, et une fille, Françoise, née en 1743. Un autre fils, prénommé Pierre Marie avat demandé et obtenu une concession à Cayenne en 1766.
• 27 février 1779, Paris : Pierre GUÉRIN contracte mariage avec Marie Félicité Sanson. Le couple habite rue des Vieux Augustins. L'union est célébrée le 20 mars en l'église Saint-Roch.
• 20 avril 1789, Paris : « Après avoir été dans un état de maladie pendant dix ans », Pierre GUÉRIN s’éteint au domicile conjugal, rue Neuve Saint-Roch. Il est inhumé le lendemain dans l’église Saint-Roch, en présence de son fils François Marc Antoine, marchand épicier, et de son gendre, sous-chef du bureau du secrétariat des fermes. Il laisse une « veuve infirme et sans fortune ».
Mise à jour : 14 décembre 2021