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GUÉNIN, François (1728-1789)
Date(s) : 1728-2-16 / 1789-4-16
Issu d'une famille de maîtres à danser parisiens, le violoniste François GUÉNIN fait toute sa carrière à la Musique du roi avant de se retirer à Carcassonne. Il n'a aucun lien de parenté avec le fameux Marie Alexandre Guénin, premier violon de l'Opéra.
• 16 février 1728, Paris : François, fils de Jean François Guenin, maître de danse, et de Marie Anne Denoroy, voit le jour, rue Planche-Mibray. Il est baptisé le lendemain en l’église Saint-Jacques de la Boucherie. Sa marraine est l’épouse de Jean Guenin, maître à danser.
• 1749-1780, Versailles : François GUÉNIN est violon de la Musique du roi. Le 1er janvier 1781, il est admis à la vétérance avec une pension de 2 400 livres, déclarant alors 36 ans de services. Une liste des vétérans de 1780 donne 1749 pour année de réception, ce qui paraît plus plausible au regard de l'âge.
• 23 octobre 1761, Paris : François GUÉNIN contracte mariage avec Marie Suzanne Herambourg.
• 4 novembre 1761, Versailles : L'union est célébrée en l'église Saint-Louis.
• 1781-1789, Carcassonne [Aude] : François GUÉNIN s’est retiré dans cette ville. En juin 1781, dans une lettre au premier commis de la Maison du roi, il demande sans ambages « la petite croix de St Michel » pour les vétérans de la Musique du roi et écrit : « Un musicien du Roi serait-il indiscret, au bout de trente-six ans de services, de demander la petite croix, cette marque des bontés de Sa Majesté, à laquelle on attacheroit quelques petites prérogatives, comme exemption de taille, de logement de gens de guerre, etc…, le metteroit dans le cas de finir ses jours tranquillement au fond de quelques provinces, où il se trouve presque toujours forcé de se retirer par œconomie. Cette grâce feroit grand plaisir au musicien qui, se retirant de la cour est privé du Bonheur de voir son maître ».
• 16 avril 1789, Carcassonne : François GUÉNIN s’éteint. Il est inhumé le lendemain au cimetière de la paroisse Saint-Vincent, dans la basse ville.
Mise à jour : 12 juillet 2021