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Pour citer Muséfrem
GOBEZ, Jeanne Henriette (1764-1832)
Autre(s) forme(s) du nom : GOBET
GOBEY
Date(s) : 1764-12-29 / 1832-5-28
Jeanne Henriette GOBEZ (1764-1832) est organiste de l'abbaye bénédictine Notre-Dame de Soissons [Aisne] en 1790. À la fin de l'Empire, elle se fait confier l'orgue de la cathédrale de cette ville, qu'elle conserve jusqu'à son décès en 1832.
• 29 décembre 1764 : Jeanne Henriette GOBEZ voit le jour à Charleville [Ardennes]. Elle est la fille de Robert Gobez, tisserand, et de Marie Roger, son épouse.
• 1790, Soissons [Aisne] : Le personnel de l'abbaye de femmes Notre-Dame (bénédictines) comprend une demoiselle organiste séculière âgée d'environ 24 ans. Une source postérieure révèle qu'il s'agit de Jeanne Henriette GOBEZ.
• 4 novembre 1792, Laon [Aisne] : Le directoire du Département de l'Aisne accorde 200 livres de gratification à Jeanne Henriette GOBEZ.
• 24 décembre 1812, Soissons : L'administration "s'est occupée de la fixation du traitement de mde Gobet, organiste remplaçant M. Gauthier et a porté ce traitement à la somme de trois cent francs par an, à partir du 1er du présent mois", lit-on dans le registre de la fabrique de la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais. Quant à Ferdinand Albert GAUTIER, on lit plus bas qu'il recevra la somme de 75 francs pour traitement du premier octobre au 15 décembre.
• 3 janvier 1817, Soissons : Les fabriciers précisent que "Mlle Gobez ayant fait représenter à l'assemblée que son traitement était insuffisant et après avoir été délibéré, il a été arrêté, sans rien préjuger, qu'il lui serait accordé une gratiffication de 50 fr et que quand la fabrique serait à même par ses ressources de porter les appointemens de Mlle Gobez à une somme supérieure aux 300 fr qu'elle reçoit annuellement, elle le ferait".
• 10 février 1819, Soissons : Une gratification de 50 francs est accordée à la demoiselle GOBEZ, organiste, et une de 100 francs à ARCHIN pour l'entretien de l'orgue en 1818. Le 2 décembre suivant, l'organiste perçoit à nouveau une gratification de 50 francs.
• 17 mars 1821, Soissons : Les fabriciers arrêtent qu'il sera payé à Mlle GOBEZ, organiste, une indemnité de 50 francs. L'assemblée, sur le désir que cette demoiselle a exprimé de voir augmenter son traitement, a manifesté l'intention de la faire aussitôt que les ressources de la fabrique le permettront. Le 21 mars suivant, son traitement est fixé à partir du premier janvier 1821 à la somme de 350 francs par an, au lieu de 300. Il lui est aussi accordé une indemnité de 50 francs pour 1821.
• 27 janvier 1826, Soissons : Dans le registre de fabrique, de plus en plus mal tenu et lacunaire, on relève qu'il est versé à GOBERT, organiste, la somme de 87 francs 50 pour le quatrième trimestre de son traitement.
• 2 février 1829, Soissons : Elle perçoit 175 francs au titre du dernier semestre de 1828.
• 28 mai 1832, Soissons : "Mademoiselle" Jeanne Henriette GOBEZ, rentière et organiste de la cathédrale de Soissons, meurt à son domicile, rue du Beffroi, à l'âge de 67 ans. Elle est remplacée par Pierre Charles RIBALLIER.
Mise à jour : 29 janvier 2023