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Pour citer Muséfrem
GELINEK, Antoine Charles, l'aîné (1734-1776)
Complément de nom : l'aîné
Date(s) : 1734 entre crochets / 1776-2-2
Le corniste originaire de Bohême Antoine Charles GELINEK arrive en France vers 1757 et exerce ses talents dans différents régiments français. Membre de la musique des Gardes françaises, il est recruté par la Musique du roi pour jouer du cor, mais aussi de la contrebasse. Il s'éteint brutalement à 42 ans, laissant trois enfants, dont un garçon, prénommé Georges Joseph, qui devient à son tour contrebassiste à la Musique du roi en 1789, succédant à son oncle Georges Adalbert.
• [1734], Hrochow Teinitz [auj. Hrochův Tynec, Bohême] : Antoine Charles, fils de Georges Gelinek, organiste à Hrochov Teinitz, et d'Elisabeth Dewary, voit le jour et reçoit le baptême (selon son contrat de mariage)
• 1757-1762 : Antoine Charles GELINEK est pendant 4 ans et demi musicien au régiment de Horion (infanterie liégeoise) [créé le 25 mars 1757], puis 9 mois au régiment de Dunkerque.
• 1762-1765, Versailles : Antoine Charles GELINEK est musicien au régiment des Gardes françaises.
• 1765-1776, Versailles : Antoine Charles GELINEK est cor et contrebasse de la Musique du roi, avec 1 200 livres d'appointements. Il remplace le corniste SIGEL, décédé le 20 mai 1765.
• 1er mars 1768, Paris : Antoine Charles GELINEK, ordinaire de la Musique du roi, contracte mariage avec Madeleine Favre, née le 22 décembre 1750 à Versailles, fille de Jacques Favre, marchand de vin. Son frère Georges Adalbert est témoin.
• 16 mai 1768, Versailles : La cérémonie des noces se tient à Notre-Dame, toujours en présence de Georges Adalbert, mais aussi d’Adam MOLIDOR, lui aussi corniste de la Musique du roi. Entre 1769 et 1774, cinq enfants naissent de ce couple, dont l'aîné et le seul garçon est Georges Joseph, futur musicien du roi.
• 2 février 1776, Versailles : Antoine Charles GELINEK s’éteint à l’âge de 42 ans. Les funérailles sont célébrées en présence de Georges DESMOULINS DECHARMES et d’Antoine EIGENSCHENCK, tous deux ordinaires de la Musique du roi. Il laisse une veuve chargée de trois enfants, qui sont recueillis par son frère cadet Georges Adalbert, parrain des trois orphelins.
• 1815, Versailles : La veuve d'Antoine Charles GELINEK réclame une augmentation de sa pension et détaille la carrière de son époux. Sa démarche a été couronnée de succès, puisqu'elle apparaît avec une pension de 600 francs sur une liste de 1833.
Mise à jour : 11 décembre 2020