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GARRIGUE, Jean-Baptiste (1778-1837)
Date(s) : 1778-3-2 / 1837-11-28
Jean-Baptiste GARRIGUE appartient à la dernière génération des enfants de chœur de la cathédrale Saint-Antonin de Pamiers. Il est né dans cette ville et semble bien ne l'avoir jamais quittée.
• 2 mars 1778, Pamiers [Ariège] : Jean-Baptiste GARRIGUE est baptisé à l'église paroissiale et collégiale de Notre-Dame-du-Camp. Jean, son père, exerce le métier de menuisier. Un autre menuisier, nommé Jean Brouquier [ou Broquier] le présente sur les fonts baptismaux. Cet homme n'est autre que l'artisan qui a travaillé sur le buffet de l'orgue de la cathédrale Saint-Antonin que le facteur Grégoire Rabiny a installé en 1776-1777.
• [1785], Pamiers : Jean-Baptiste GARRIGUE devient sans doute enfant de chœur à la maîtrise de cette cathédrale Saint-Antonin. Il était en effet habituel d'y devenir petit pensionnaire aux environs de six à sept ans d'âge.
• 1790, Pamiers : Il est toujours enfant de chœur avec Louis MAURI, Louis PALMADE, Jean BROQUIER et Vincent CABIBEL. Jean-Baptiste BORDES est l'organiste et Jean DELMON, le joueur de serpent. Mais la disparition du chapitre les disperse. Plusieurs enfants adressent une requête commune aux autorités du département pour obtenir un dédommagement. Comme le chapitre remettait à chaque garçon qui sortait "douze mesures de froment et autant de seigle et vingt-cinq livres en argent" afin de lui permettre d'apprendre un métier, le directoire du district de Mirepoix répond favorablement à leur demande. Et en application du décret du 24 juillet 1790, il propose, non pas une pension annuelle mais une gratification unique et individuelle de soixante livres. Jean-Baptiste ne fait pas partie de cette première démarche, mais il se joint aux suivantes. Il obtient alors, lui aussi, cette aide financière de soixante livres parce qu'il a servi comme enfant de chœur pendant plus de cinq années.
• 22 août 1807, Pamiers : L'ancien enfant de chœur déclare la naissance de Paule-Bernarde, sa fille. La mère de l'enfant se nomme Paule Raubichou. Nous ignorons encore à quelle date il a épousé cette jeune femme, déjà veuve, et dont les deux frères sont négociants à Foix. D'autre part, l'acte de naissance de l'enfant révèle un élément important sur le nouveau père de famille: il est menuisier, le métier qu'il a sans doute appris à l'atelier paternel.
• 28 novembre 1837 : Jean-Baptiste GARRIGUE s'éteint à l'hospice de la ville. Il allait sur ses soixante ans et il laisse seule Paule Raubichou.
20 novembre 2019.