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Pour citer Muséfrem
ESTORIAC, Élie (1763-1848)
Autre(s) forme(s) du nom : STORIAC
ESTORIACQ
Date(s) : 1763-12-15 / 1848-12-30
Originaire de Bordeaux, Elie ESTORIAC mène l'ensemble de sa carrière d'organiste et de professeur de musique dans la ville qui l'a vu naître. Sa fonction précise en 1790 reste à découvrir car on ne peut affirmer avec certitude qu'il officiait déjà à cette époque à la tribune de la cathédrale Saint-André.
• 15 décembre 1763, Bordeaux : Fils de Bernard Estoriac, un canonnier de navire, et de Jeanne Beaupin, Élie ESTORIAC naît dans la paroisse Sainte-Eulalie où demeurent ses parents. Il est baptisé le lendemain et reçoit pour parrain son frère aîné qui porte le même prénom que lui.
• On ignore où il a été formé et s'il fréquenta l'une des deux psallettes bordelaises. Mais il fut un disciple de Franz BECK.
• 1781, Bordeaux : Johel Coutura dans son ouvrage Les Francs-maçons bordelais au siècle des Lumières cite Élie ESTORIAC comme membre de la loge maçonnique La Française d'Aquitaine.
• 1786, Bordeaux : Élie ESTORIAC devient "proscrit" et "brûlé".
• 1788, Bordeaux : Il est affilié à la société des cœurs réunis.
• 1790, Bordeaux : Les quelques lignes que Johel Coutura lui consacre peuvent laisser penser qu'Élie ESTORIAC serait à cette époque organiste à la cathédrale Saint-André. Le doute subsiste toutefois car Jean-Baptiste FEYZEAU est parfois présenté comme le dernier titulaire des orgues de la métropole avant la Révolution. La disparition des registres capitulaires ainsi que la non-participation de l'organiste à la pétition que tous les musiciens de la cathédrale adressent au district de Bordeaux ou à l'Assemblée Nationale ne permettent pas de trancher entre ces deux musiciens.
• Mars 1791 - décembre 1792, Bordeaux : Le citoyen ESTORIAC, professeur de musique et client de la maison Érard, achète quatre pianos.
• 12 ventôse an III (2 mars 1795), Bordeaux : Le fils de Franz BECK, Jean-François, capitaine de navires, choisit Élie ESTORIAC comme témoin lors de son mariage avec Françoise Arnaud. Il exerce alors comme professeur de musique et habite au n°19 de la rue du Peuge.
• 25 germinal an IV - nivôse an V (14 avril 1796 - janvier 1797), Bordeaux : Élie ESTORIAC continue à acheter à la maison Erard deux pianos carrés.
• 29 brumaire an V (19 novembre 1796), Bordeaux : Son épouse Magdeleine Bertin donne naissance à un petit garçon. Son beau-père agriculteur à Croignon et sa sœur aînée sont les deux témoins qui déclarent cette naissance.
• 3 thermidor an VI (27 juillet 1798), Bordeaux : Il devient père d'une petite fille. La mère d'Élie ESTORIAC, désormais veuve, habite avec lui au n°2 de la rue du Barillié.
• 25 thermidor an XI (13 août 1803), Bordeaux : Élie ESTORIAC est à nouveau témoin pour Jean-François Beck lors de la naissance d'un de ses fils. L'acte le présente comme artiste musicien et il est domicilié au n°31 du cours Tourny.
• 16 nivôse an XII (7 janvier 1804), Bordeaux : Lors de la déclaration de naissance d'une nouvelle fille, Élie ESTORIAC est qualifié d'artiste musicien. Il réside "rue de la Régénération".
• Vers l'an XIII (vers 1805), Bordeaux : Il est organiste à la cathédrale Saint-André et semble occuper ce poste jusqu'en 1816.
• 1808, Bordeaux : Son nom est cité parmi les souscripteurs de l'ouvrage d'Alexandre Choron Principes de composition des écoles d'Italie.
• 12 août 1829, Bordeaux : Il unit sa fille Anne à l'un des fils de son ami Jean-François Beck. Au moment de ce mariage il est veuf et exerce comme maître de musique.
• 1832, Bordeaux : Le nom d'ESTORIACQ apparaît dans L'annuaire de artistes français de Guyot de Fère. Il est professeur de piano au n°16 de la rue Saint-Martin.
• 30 décembre 1848, Bordeaux : Élie ESTORIAC "musicien" s'éteint. Son décès est déclaré par deux portefaix.
Mise à jour : 3 novembre 2016