DESPORTES, Louis André Salomon (1735-1804)

Louis André Salomon DESPORTES (1735-1804), tisserand de son métier, est sacristain et bedeau de l'église paroissiale Saint-André de Pontoise [futur Val-d'Oise] de 1754 à 1785, mais sert peut-être aussi de chantre supplétif les dimanches et jours de fête.

• 3 septembre 1735, Pontoise [Val-d'Oise] : A été baptisé en l'église Saint-Maclou Louis André Salomon DESPORTES, né le même jour du légitime mariage de Salomon Desportes, maître tisserand, et de Marie Catherine Durand.

• 20 octobre 1754, Pontoise : DESPORTES, "bon sujet et util pour les offices qui se disent les fêtes et les dimanches" en l'église paroissiale Saint-André, reçoit la somme de 30 sols par mois "ainsi que le sieur Behain les recevoit avant luy", à la charge de se rendre "assidu à la paroisse". Ces formules indiquent que DESPORTES pourrait à l'occasion servir de chantre.

• 7 novembre 1761, Pontoise : Louis André Salomon DESPORTES, maître tisserand, épouse en la paroisse Saint-André Marie Marchand, fille majeure de René Marchand, vigneron à Ennery [Val-d'Oise], et de défunte Jeanne Turpin. Jean BOILDIEU, clerc de la paroisse, est témoin du côté de l'épouse.

• 16 juin 1765, Pontoise : DESPORTES, reçu le 20 octobre 1754 à la charge de porter le surplis en cette paroisse les fêtes et dimanches, a été chargé depuis du soin de la sacristie, "dont il s'acquitte avec intelligence". Ses services n'étant pas payés, on propose de mettre ses gages à 3 livres par mois au lieu d'1 livre 10 sols. La proposition est agréée, avec application à partir du premier du mois.

• 24 mai 1767, Pontoise : DESPORTES est qualifié de sacristain. 
• 13 décembre 1767, Pontoise : On apprend que le loyer des bancs a été adjugé à Louis André DESPORTES, sacristain, le 18 avril 1762, moyennant 2 livres 10 sols par an.

• 14 avril 1771, Pontoise : Le 3 mars dernier, l'assemblée a accordé à DESPORTES, sacristain, la somme de 30 sols d'augmentation de gages. Il faut la lui verser aussi pour l'acquit des saluts fondés par M. Chevry, en lui versant la portion du quatrième enfant de chœur (qui n'était pas là) dans cette fondation. L'assemblée arrête que l'augmentation commencera le premier janvier et que la rétribution du quatrième enfant aux saluts de M. Chervy lui sera versée pour cette année seulement.

• 11 juillet 1774, Pontoise : Dans un mémoire des honoraires à payer au clergé de l'église pour son assistance au service célébré pour le repos de l'âme du feu roi (Louis XV). BOILDIEU et PIQUE touchent 2 livres, DESPORTES 1 livre, les enfants de chœur 1 livre.

• 9 juillet 1775, Pontoise : En l'absence de vicaire, la maison vicariale est louée à DESPORTES, qui pourra installer un métier de tisserand dans la pièce du bas, dont il fera sa cuisine ; moyennant 30 livres. Les fruits des arbres du jardin seront réservés au curé "pour raison des soins qu'il prend des enfans de chœur". La maison sera visitée par le maçon de la fabrique et les réparations nécessaires seront faites "à toutte diligence par économie".

• 9 février 1777, Pontoise : L'enfant de chœur DUFOUR, est au service de M. le curé qui lui a "deffendû de servir les messes" du capucin qui vient acquitter l'annuel de la famille Favée. C'est le sacristain DESPORTES qui s'en charge, moyennant une gratification de 24 sols par mois. L'assemblée arrête de nommer deux nouveaux enfants de chœur. Elle ordonne aux deux restants de remplir toutes leurs fonctions, y compris de servir les messes du religieux qui acquitte l'annuel de la famille Favée, sinon la gratification donnée à DESPORTES pour cet objet sera retranchée de leurs gages.
• 7 juillet 1777, Pontoise : DESPORTES demande une gratification annuelle pour le sel qu'il fournit tous les dimanches de l'année pour la bénédiction de l'eau (accordé : on lui attribue 24 sols).
• 7 novembre 1777, Pontoise : L'enfant de chœur FRITEAU refuse les 3 setiers de blé en remboursement de la somme de 14 livres 8 sols payée à DESPORTES pour service aux messes de la fondation Favée.

• 19 novembre 1780, Pontoise : Sur représentation de DESPORTES qui trouve que 24 sols par mois ne suffisent pas "pour servir la messe tous les jours", l'assemblée arrête qu'il touchera à l'avenir 36 sols par mois, à compter du premier octobre dernier.

• 3 octobre 1781, Pontoise : Louis André Salomon DESPORTES, tisserand, 46 ans, sans doute veuf, habite rue de la Petite Tannerie avec ses filles Marie Nicole, 19 ans, et Marie Françoise, 11 ans. Quatre autres ménages vivent dans le même immeuble.

• 6 mars 1785, Pontoise : Charles CHRÉTIN, premier chantre de cette paroisse, propose de remplir la place de clerc, autrefois tenue par BOILDIEU (après son départ, DESPORTES, sacristain et bedeau, a fait le service et touche de la fabrique 18 livres par an de gratification). Il demande 40 sols par mois, outre ses appointements de premier chantre. Il est reçu d'une voix unanime en cette qualité, avec 40 sols de gages par mois.
• 3 juillet 1785, Pontoise : DESPORTES, ci-devant sacristain et bedeau, a pris sa retraite le 25 mai dernier. Il a été remplacé depuis par Pierre Fournier le jeune, habitant de cette paroisse et sonneur d'icelle, qu'on propose de confirmer à ce poste, ce qui est accepté, aux mêmes gages que DESPORTES, à compter du premier juin.
• 8 décembre 1785, Pontoise : Fournier a quitté ses fonctions de bedeau et DESPORTES a annoncé qu'il cessait celles de sacristain (qu'il avait dû reprendre momentanément). 

• 23 prairial an XII (12 juin 1804), Pontoise : Martin Amaury, charpentier, 48 ans, déclare le décès de son beau-père Louis André Salomon DESPORTES, tisserand, survenu la veille. Il était âgé de 68 ans 6 mois et veuf de Marie Marchand.

Mise à jour : 24 décembre 2017