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Pour citer Muséfrem
DARLEY, Étienne (1738-1818)
Autre(s) forme(s) du nom : DARLET
Date(s) : 1738-9-1 / 1818-12-13
Né à Beugnon, petite paroisse du diocèse de Sens, située à 7 km à l’est de Saint-Florentin et comptant 300 habitants, Étienne DARLEY y passe toute son existence. Celle-ci n'est pourtant pas linéaire sur le plan professionnel, puisque les métiers qu'on lui connaît sont nombreux et s'entremêlent ou se succèdent : chantre de la paroisse, manouvrier, "greffier en la justice de ce lieu", chantre et greffier, notaire et greffier, puis maire de la commune et notaire... Sa signature atteste qu'il s'agit toujours bien du même homme et non pas d'un homonyme.
• 1er septembre 1738, Beugnon [Yonne] : Étienne DARLEY naît et le lendemain est baptisé. Son père est procureur et sa mère est qualifiée "d’honnête femme".
• À partir de 1766, la signature d'Étienne DARLEY se fait fréquente dans le registre paroissial, en particulier pour les actes de sépulture. À partir de 1767, il est régulièrement dit "chantre" ou "chantre de cette paroisse".
• Le 22 août 1770 sa cousine Brigide Gibier, fille d'un ancien notaire du village, accouche d'un garçon qu'Étienne Darley reconnaît "pour être de ses œuvres". Le 11 décembre 1770 un bref papal obtenu en Cour de Rome, après des démarches sans doute assez longues, accorde la dispense "de l’empêchement du second degré de consanguinité". Le mariage est célébré le 12 février 1771. Au vu de la profession des deux pères ("procureur en cette justice" et notaire), et malgré celle de manouvrier attribuée au jeune marié, on peut considérer qu'il s'agit d'une union endogamique au sein de la petite bourgeoisie villageoise liée à l'exercice du droit et de la justice.
• Le couple Darley / Gibier aurait eu 9 enfants en tout. Les baptêmes retrouvés illustrent eux-aussi la diversité des désignations professionnelles d'Étienne DARLEY : chantre, chantre et manouvrier, greffier en cette prévôté ...
• En 1789-1790, il est toujours chantre de la paroisse, mais est aussi donné comme manouvrier, notaire et greffier. En 1791, il devient le maire de la commune de Beugnon, tout en étant notaire, et... peut-être toujours chantre ?
• Lors de son décès, le 13 décembre 1818, aucun indication professionnelle ne lui est associée. Il a 80 ans, et son épouse est toujours vivante. Quelques mois plus tôt, en mars 1818, il était allé à la mairie déclarer le décès de l'une de leurs filles, âgée de 48 ans, "en la maison de son père". Il signait alors toujours de la même façon, à peine moins ferme...
Dernière mise à jour : 28 mai 2016