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COURTOIS, Antoine Louis (1758-1827)
État civil
NOM : COURTOIS     Prénom(s) : Antoine Louis     Sexe : M
Date(s) : 1758-1-17   / 1827-11-22 
Notes biographiques

Antoine Louis COURTOIS (1758-1827) est, comme son père, artisan et chantre d'église. Dans les dernières années de l'Ancien Régime, il est employé à la fois du chapitre de Sainte-Pécine de Saint-Quentin [Aisne] et de la paroisse du même lieu. Il ne semble pas avoir obtenu de pension.

• 17 janvier 1758, Saint-Quentin [Aisne] : Antoine Louis COURTOIS, né le jour même du mariage légitime de François COURTOIS, mulquinier, et de Françoise Catherine Benoît, est baptisé à Sainte-Pécine.

• 10 juillet 1780, Saint-Quentin : Antoine Louis COURTOIS, maître tailleur d'habits, mineur, épouse en la paroisse Saint-Jacques Marie Josèphe Scolastique Cousin, 32 ans environ, fille majeure de Pierre François Cousin, employé dans les fermes du roi, et de Scolastique Vicaire, native de la paroisse de Saint-Souplet [Nord], diocèse de Cambrai.

• 19 avril 1781, Saint-Quentin : Est baptisée à Sainte-Pécine Anne Marie Josèphe Courtois, née le jour même du mariage d'Antoine Louis COURTOIS, maître tailleur d'habits, et de Marie Josèphe Cousin, habitants de la paroisse. 

• 6 août 1783, Saint-Quentin : Né le jour même, Louis Jacques, fils d'Antoine Louis COURTOIS, maître tailleur d'habits et "chantre habitué de cette paroisse" (Sainte-Pécine), reçoit le baptême. Il a pour parrain Louis Joseph Jacob Dollé, marchand brasseur de bière, et pour marraine Marie Madeleine Jourdan, épouse de Jacques Gaillard, négociant.

• 20 octobre 1788, Saint-Quentin : Françoise Catherine Benoît décède à environ 69 ans, laissant veuf François COURTOIS, ouvrier mulquinier. Elle est inhumée le 21 en présence de ce dernier et d'Antoine Louis COURTOIS son fils, chantre habitué de la paroisse Sainte-Pécine.

• 9 novembre 1790, Saint-Quentin : Antoine Louis COURTOIS et Pierre Mathieu SALLET, chantres du chapitre Sainte-Pécine, prient le District "de leur faire un traitement proportionné à leurs services". Ils sont "depuis long-tems" attachés à ce chapitre, qui leur versait annuellement la somme de 120 livres chacun "avec promesse et certitude d'une prochaine augmentation". Sa dissolution les prive de leurs moyens de subsistance "dans un tems où leurs besoins sont plus urgents", disent-ils. Ils déclarent avoir "toujours rempli leurs devoirs et leurs fonctions avec zèle et exactitude et d'une manière irréprochable", jurent d'être fidèles à la Nation et de défendre la constitution qui sera élaborée par l'Assemblée nationale. Le prévôt et le secrétaire du chapitre les soutiennent et confirment leurs dires. Le chanoine-receveur de Sainte-Pécinne écrit de son côté "qu'ils sont employés en qualité de chantres, ledit Sallet en la paroisse de S. André, et ledit Courtois en celle de Ste-Pécinne. Mais cette réflexion ne doit point suspendre les bontés de Messieurs les Administrateurs pour eux ; parce que dans peu ces paroisses doivent être supprimées et réunies en l'église royale, et que par conséquent les places qu'ils y occupent vont infailliblement leur échapper : ils ne pourront certainement pas soutenir la concurrence des anciens chantres du ci-devant chapitre de S. Quentin".

• 18 janvier 1791, Saint-Quentin : Antoine Louis COURTOIS et Pierre Mathieu SALLET, "chantres supprimés de la collégiale supprimée de Ste-Pecinne de cette ville", demandent aux administrateurs du District "de leur faire payer les trois mois de leurs gages d'octobre 1790 à janvier 1791", un secours dont ils ont un besoin urgent, en attendant la fixation de leur traitement.
• 2 mars 1791, Saint-Quentin : Marie Françoise Sophie, fille illégitime de père inconnu et de Catherine Alliot, est inhumée à l'âge d'un mois en présence d'Antoine Louis COURTOIS et de François BRAILLON, chantres de la paroisse Sainte-Pécine.
• [vers 1791], Saint-Quentin : Antoine Louis COURTOIS, "chantre à la ci-devant [collégiale] Sainte-Pécinne, 36 ans [sic], rue de la Carmagnole, n° 390", ne jouit d'aucun traitement, lit-on dans un état des musiciens des chapitres supprimés, qui précise que "son état est tailleur".

• 17 février 1808, Saint-Quentin : Antoine Louis COURTOIS, tailleur d'habits, 50 ans, veuf de Marie Joseph Cousin, épouse en secondes noces Marie Albertine Euphrosine Josèphe Piroile, 48 ans, veuve de Pierre Lagny, vitrier, native du Quesnoy (Nord), fille majeure de défunt Antoine Piroile et de feue Marie Josèphe Deraisme.

• 22 novembre 1827, Saint-Quentin : Antoine Louis COURTOIS, tailleur d'habits, époux de Marie Albertine Pirouël, meurt à son domicile, rue Sainte-Anne à l'âge de 69 ans et 10 mois. Le décès est déclaré par son fils Louis Joseph Courtois, tonnelier, 42 ans, et son gendre Pierre Louis Lenglet, cordonnier, 46 ans.

Mise à jour : 6 novembre 2021

Sources
F-Ad02/ 5Mi1241 ; F-Ad02/ 5Mi1250 ; F-Ad02/ 5Mi1255 ; F-Ad02/ 5Mi1260 ; F-AmSaint-Quentin/ 1 P 3

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