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Pour citer Muséfrem
COURSELLE, Jean Jacques (1729-1786)
Autre(s) forme(s) du nom : COURSELLES
COURCELLE
Date(s) : 1729-8-29 / 1786-7-31
Marchand, Jean-Jacques COURSELLE (ainsi orthographie-t-il son patronyme lorsqu'il signe) se révèle aussi être l'un des chantres de la paroisse Saint-Aignan de Bonny-sur-Loire [Loiret], bourg viticole situé sur la rive droite de la Loire, dans le diocèse d'Auxerre, en 1785. Il meurt dès l'année suivante, et l'on ignore actuellement qui l'a remplacé en 1790.
• Jean-Jacques COURSELLE serait né le 29 août 1729. Qualifié de "greffier de cette ville de Bonni", il s'est marié le 20 février 1759 à Reine-Françoise Maréchal, laquelle meurt avant 1785. Ils ont eu au moins deux filles.
• 11 novembre 1782, Bonny-sur-Loire : Lors de l'inhumation de son père, Jacques Courselle, bonnetier, mort à environ 80 ans, le sieur Jacques COURSELLE est dit "receveur de la ville".
• 14 avril 1785, Bonny-sur-Loire : Sa fille Jeanne-Hélène, la plus jeune, se marie avec le sieur Jean-Guillaume SIMONNET, "commis de marchand", natif de Bonny mais récemment revenu de Paris. Parmi les témoins, on remarque la présence "des sieurs François METTIER, Claude Antoine GESTAT chantres". Comme son nouveau gendre, Jean-Jacques COURSELLE est dans le commerce : il est dit "marchand". Mais une autre activité les unit...
• Moins de quarante jours après, le 24 mai 1785, plusieurs des protagonistes de la noce se retrouvent pour chanter à la cérémonie de sépulture de François METTIER, "huissier et chantre en cette église", décédé la veille à l'âge de 70 ans. Le curé note soigneusement la présence des "sieurs Jean-Jacques COURSELLE et Jean-Guillaume SIMONNET, marchands, et du sieur Antoine GESTAT, recteur des écoles, tous chantres en cette paroisse". On découvre ici que Jeanne-Hélène Courselle avait épousé l'un des trois camarades de lutrin de son père – qui était, peut-être, aussi son commis de boutique .
• 20 juin 1785 : Sa fille Reine-Jeanne, majeure, se marie avec un boulanger nommé Simon Roy. Jean-Guillaume SIMONNET, "son beau-frère", est l'un des témoins du mariage.
Le nom de Jean-Jacques COURSELLE ne figure pas explicitement dans les comptes de fabrique dépouillés (mais de nombreux versements sont fait "aux chantres" sans que ceux-ci soient nominalement désignés). Dans les registres paroissiaux, en dehors de l'acte exceptionnel dressé à l'occasion du décès de François METTIER, seuls son gendre Jean SIMONNET et, bien plus souvent, le maître d'école Antoine GESTAT, apparaissent comme chantres.
• 11 juin 1786 : Le sieur Jean-Jacques COURSELLE, "marchand, son grand père", est parrain du premier né de sa fille Jeanne-Hélène et de Jean SIMONNET.
• 31 juillet 1786 : Jean-Jacques COURSELLE meurt subitement, âgé de 57 ans. Il est inhumé le lendemain en présence de ses deux gendres, et bien sûr d'Antoine GESTAT. Le curé est présent et signe, mais il a demandé à un confrère de la paroisse voisine de présider la cérémonie. Le défunt est dit "receveur et marchand de cette ville".
Lorsque sa fille Reine-Jeanne décède, le 30 floréal VII (19 mai 1799), c'est Jean SIMONNET, beau-frère de la défunte, qui s'occupe de la déclaration.
Mise à jour : 2 juillet 2019