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Pour citer Muséfrem
CHARIOU, Étienne Jean Parfait (1771-1844)
Autre(s) forme(s) du nom : CHARRIOU
Date(s) : 1771-2-9 / 1844-9-30
Fils d'un passementier tourangeau, Étienne Jean Parfait CHARIOU est formé trois années seulement à la psallette de la cathédrale Saint-Gatien entre 1778 et 1781. Devenu comédien, il se marie à Bayonne en 1794 et semble mener ensuite une carrière itinérante. On le retrouve artiste dramatique à Toulon en 1812 puis il faite partie de la troupe du Théâtre de Nantes. Pendant vingt ans, il exerce les fonctions de caissier du théâtre Graslin et même pendant une année, celles de directeur.
• 9 février 1771, Tours : Étienne Jean Parfait CHARIOU, fils d’Étienne, maître passementier et d'Anne Debron, vient au monde et il est baptisé paroisse Saint-Pierre-de-Boile.
• 31 août 1778, Tours : Étienne CHARIOU est reçu enfant de chœur à la psallette de la cathédrale [avait déjà été reçu l'année précédente. Son maître est l'abbé Antoine MERLE.
• 4 mai 1779, Tours : Lors de l'évocation des bénéficiers et gagistes au chapitre général, il est l'un des quatre pueri de la psallette et occupe le neuvième rang des enfants de chœur).
• 4 mai 1780, Tours : Il est le second des quatre pueri de la psallette (huitième rang des enfants de chœur)
• 5 septembre 1781, Tours : Toujours second des pueri, Étienne est renvoyé de la psallette. Le motif de ce renvoi n'est pas précisé.
• 5 décembre 1782, Tours : On lui verse 102 livres 10 sols (32 livres 10 sols pour trois ans et trois mois de service), plus 70 livres pour le vestiaire. En outre, en raison de la grande pauvreté de la famille, on lui accorde 24 livres « par aumône ».
• 25 mai 1794, Bayonne : Devenu comédien, Étienne Jean Parfait CHARIOU, épouse Marie Barbe Valentin, également comédienne.
• 5 juin 1812, Toulon [Var] : Marie Barbe meurt à leur domicile du 12, rue Impériale, "isle 122". Étienne Jean Parfait est présenté comme artiste dramatique.
• 18 août 1821, Nantes : Ancien membre de la troupe, devenu depuis l'année précédente le caissier du théâtre Graslin, il épouse une rentière, et comédienne, Louise Félicité Batard, veuve d'un artiste, Antoine François Joseph SCHWARTZBACH.
• 15 avril 1832, Lorient [Morbihan] : Son père, Étienne Charriou, premier commis à la direction des douanes en retraite, devenu veuf de dame Anne Debron, né à Tours en 1748, meurt dans sa maison de la rue de l'Union.
• 1827-1828, Nantes : Il exerce conjointement avec Louis Pierre Bertrand Rémi BERJAUD, dit JAUBERT les fonctions de directeur du théâtre Graslin. Sa femme tient les « premiers rôles de comédie » et ceux de « fortes jeunes premières »
• [1840], Nantes : Il quitte son emploi de caissier et de contrôleur comptable qu'il exerçait depuis vingt ans. Il n'est pas mort à Nantes. Sa sœur, Louise, y meurt le 17 juin 1842, célibataire et rentière.Son décès est déclaré par des voisins.
• 30 septembre 1844, Paris : Étienne Jean Parfait CHARIOU s'éteint dans la capitale mais on ne sait rien de ses activités.
Mise à jour : 24 janvier 2018