BOUTIN, Moïse (ca 1769-1817)

La vie de Moïse BOUTIN, l'un des choristes laïcs de la cathédrale d'Alès en 1790, s'écrit encore en pointillés. Comme nombre de chantres gardois, il exerce le métier de fabricant de bas qui lui permet de franchir la Révolution sans trop de dommages et d'être qualifié de propriétaire foncier lors de son décès.

• [1769], lieu inconnu : Moïse BOUTIN voit le jour. La date est calculée d'après l'âge déclaré en 1790 et celui inscrit sur l'acte de décès.

• 1784-1790, Alès : Moïse BOUTIN est choriste laïque à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, aux appointements annuels de 216 livres. Il a été reçu vers 1788, puisqu'il a deux ans de service en 1790.

• février 1791, Alès : Moïse BOUTIN, André COURET et Jean BASCOU, les trois chantres laïques ayant servi la cathédrale, désormais au service de la paroisse constitutionnelle, s'inquiètent "de savoir par qui et de quelle manière ils seront payés". Moïse BOUTIN réclame en outre une pension. La durée très courte de son service et son jeune âge laissent peu d'espoir et l'absence de son nom dans les tableaux de pensionnés du Gard atteste qu'il n'a pas obtenu gain de cause.

• ???, Alès : Moïse BOUTIN épouse Delphine Plantavin.

• 31 janvier 1799, Alès : Moïse BOUTIN, fabricant de bas, déclare la naissance de son fils Moïse, né la veille. Il est accompagné par son ancien collègue André COURET, cordonnier.

• 30 mars 1812, Alès : Delphine Plantavin, âgée de 46 ans, épouse de Moïse BOUTIN, faiseur de bas, rend son dernier souffle dans la maison conjugale, rue Tisserie.

• 30 mars 1817, Nîmes : Moïse BOUTIN, propriétaire foncier, s'éteint à l'hospice civil et militaire, âgé de 47 ans.

Mise à jour : 27 mai 2023