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Pour citer Muséfrem
BILLON, Pierre François, à Briare (1769-1808)
Complément de nom : à Briare
Date(s) : 1769-10-9 / 1808-1-15
Pierre-François BILLON avait vingt ans lorsque débuta la Révolution. Chantait-il déjà au lutrin de Briare ? C'est possible, mais les traces retrouvées de son activité sont postérieures et, en l'état actuel des investigations, rien ne permet de le compter dans le corpus des chantres actifs en 1790. Comme de très nombreux chantres, il exerçait en même temps le métier de maître d'école.
• 9 octobre 1769, Briare [Loiret] : Lorsque le petit Pierre-François BILLON, né le jour même, est baptisé, rien ne signale quelque bizarrerie que ce soit, si ce n'est l'absence des mots "légitime mariage". Il est fils de Pierre Billon, garçon menuisier, et d'Anne Foisin ; son parrain est lui aussi garçon menuisier ; sa marraine sait signer.
• 6 novembre 1769 : Ses parents se marient ! On constate qu'ils sont tous deux orphelins de père et de mère, l'un fils de bourrelier, l'autre fille de bûcheron. La mariée est domestique. Sur les quatre témoins, deux (Pierre Lahaye père et fils) appartiennent à une famille au service de la paroisse, où l'on est sonneur et bedeau de père en fils sur plusieurs générations. Un autre est "Joseph Ruellet, amy de l'époux" et le quatrième est un maçon. Les deux époux ne savent pas signer.
• Le jeune garçon accède à l'instruction et devient maître d'école, à une date qui reste à préciser...
• 26 messidor an IV (12 juillet 1796), Briare : Le citoyen Pierre-François BILLON, instituteur, et la citoyenne Jeanne-Solange-Rose Sauvage, couturière, se marient. Le jeune homme est accompagné de ses parents, la jeune fille de sa mère seule, son père, marchand, étant décédé. Mais on relève surtout la présence "du citoyen Remond Hector Vallet, ministre du culte, ami du futur". Cette présence du curé Vallet semble attester qu'à cette date-là Pierre-François BILLON chantait déjà aux offices – mais depuis quand ? Son implication date-t-elle seulement de la reprise du culte ou bien avait-elle commencé avant la période de la Terreur, voire même à la veille de la Révolution ? Le mariage est enregistré par Alexis Christophe BOURBIER, officier public de la commune de Briare, – l'ancien maître d'école qui avait exercé avant l'arrivée de Pierre NOYER en 1786 ou 1787 et qui était ensuite devenu "greffier de la prévôté de Briare".
• 13 fructidor VI (30 août 1798) et 20 brumaire an X (11 novembre 1801), Briare : Une fille, Jeanne-Soulange-Rose-Victoire, puis un garçon, Pierre-Edme, naissent chez les Billon-Sauvage. Pierre BILLON est dit une fois "instituteur des écoles primaires" et une fois "instituteur" tout court.
• 3 nivôse an XIV (24 décembre 1805), Briare : Lorsqu'il effectue à la mairie les formalités relatives au décès de Pierre TISSÈDRE, 80 ans, en compagnie de François-Magloire Lahaye, sonneur, Pierre BILLON déclare exercer le métier de "chantre". Tous deux sont dits "amis" du défunt, originaire d'Auvergne, qui était probablement chantre de la paroisse Saint-Étienne de Briare à la veille de la Révolution.
• 16 janvier 1808, Briare : Le menuisier Pierre Billon, 65 ans, a la douleur de faire enregistrer le décès de son fils Pierre-François BILLON, "instituteur de cette commune", mort la veille sur les neuf heures du soir, en sa maison. Il était âgé de 38 ans et époux de Solange-Rose Sauvage. Le père du défunt déclare ne pas savoir signer. Il est accompagné de Jean-Louis Nibelle, sonneur, qui, lui, produit une signature aisée et travaillée. La présence de cet "ami" sonneur confirme la persistance des fonctions cantorales exercées par le défunt au service de la paroisse.
Mise à jour : 3 juillet 2019