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BERTRAND, Louis (1738-1814)
État civil
NOM : BERTRAND     Prénom(s) : Louis     Sexe : M
Date(s) : 1738-5-11   / 1814-2-5 
Notes biographiques

Repéré d'abord comme vicaire d'une minuscule paroisse rurale, Louis BERTRAND est documenté comme sous-chantre de la cathédrale Saint-Étienne de Metz entre 1777 et 1785. A cette date, il devient le curé de la paroisse de Pierrepont près de Longwy. Il défroque et se marie avec sa nièce en 1794.

• 11 mai 1738, Metz [Moselle] : Louis BERTRAND, fils de Nicolas, maître boulanger et de Jeanne Beaudoin, voit le jour et il est baptisé le lendemain paroisse Sainte-Ségolène.

• 1769-1777, Malroy [Moselle] : On relève la signe de "L.Bertrand" au bas de dizaines d'actes de baptêmes, mariages et sépultures dans le registre de cette paroisse située à sept kilomètres au nord de Metz. La première mention apparaît à la date du 12 juin 1769 et la dernière à celle du  11 mai 1777 (pas d'actes ensuite jusqu'à décembre....].

• 30 août 1777, Metz : Les sieurs Malaisé et Bertrand sont reçus par le chapitre "aux offices de 1er. Et second souchantres" lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la cathédrale Saint-Étienne. "Messieurs ayant entendu chanter au chœur depuis quelques jours le sieur Malaisér, vicaire a Servigny léz Raville et le sr Bertrand vicaire a Malleroy [sic] qui se sont presentés en consequence de la conclusion du 23 de ce mois pour remplir les offices de Premier et Second Souchantres et en jugeant que leur voix peut convenir à l'Eglise les ont reçû sçavoir led. sr Malaizér en qualité de Premier Souchantre priant M.le Princier de vouloir à cet effet luy accorder sa nomination, et led. sr Bertrand en qualité de Second Souchantre, priant pareillement Mr le Chantre de luy donner sa nomination, et arrêté que lesdits srs Malaisér et Bertrand jouiront des mêmes traitemens et appointemens dont jouissoient les srs La Motte et Lainel qu'ils remplacent et aux mêmes charges et conditions, c'est à dire qu'ils rempliront avec zèle leurs fonctions et devoirs en lad. qualité de souchantres et se rendront assiduement au chœur a toutes les heures des offices pour y psalmodier avec le bas chœur, au moyen de quoy il leur sera payé par M. le Boursier annuellement la somme de cinq cent livres a chacun a compter du Premier Septembre prochain, tant pour se loger ou ils jugeront a propos que pour subvenir à leur entretien avec le revenu attaché auxd. offices, Mesdits sieurs consententans qu'ils jouissent en outre de la liberté de leurs messes et que celels qu'ils sont tenus d'acquitter à raison de leurs dits offices leur soient payées, pour par eux demeurer chargés de les dire ou faire dire sans que la compagnie entende en aucune façon s'engager a leur continer lesdits appointemens de cinq cent livres non plus qu'à leurs successeurs auxdits offices, qu'autant qu'elle sera satisfaite de leurs services, se reservant au contraire expressement de les retirer toutes les fois qu'elle avisera bon être".

• 28 novembre 1778, Metz : "Il a été mis à néant à la requête des srs Malizé et Bertrand, souchantres au suejt de la conclusion intervenue aux derniers chapitres généraux portant qu'ez jours semi doubles simples et féries, ils prendroient place parmy les chantres pour psalmodier avec eux les matines comme il se pratiquoit cydevant et ordonné qu'ils se conformeront à ce qui a été arrêté par lad. conclusion".

• 23 novembre 1782, Metz : Les deux sous-chantres présentent une requête "a ce qu'il plaise au chapitre les loger dans une de ses maisons a portée de la cathédrale, et dans le cas ou il ne pourroit pas devoir leur accorder un logement gratuit, leur en accorder un a loyer relativement a leurs facultés". Les chanoines désignent des contrôleurs afin de vérifier la crédibilité de cette démarche " et a quoy, il y aura lieu de fixer en conséquence la pointe qu'il a esté cydevant résolu d'etablir a leur egard pour les obliger d'assister aux offices". La compagnie semble mécontente des deux prêtres.
• 21 décembre 1782, Metz : Suite au rapport du doyen et après avoir pris connaissance de l'enquête menée par les rapporteurs, les chanoines, "s'étant fait representer les délibérations des 19 janvier et 25 septembre 1746 par lesquelles le chapitre a bien voulu accorder pour autant de tems qu'il luy plairoit a chacun des deux souchantres, outre la liberté de leurs Messes et le payement de celles qu'ils doivent acquitter a cause de leurs offices et qu'ils sont chargés de dire ou faire dire, la somme de cinq cent livres par an, tant pour se loger ou ils jugeroient a propos que pour subvenir à leur entretien avec le revenu attaché auxd. offices, à condition qu'ils s'en acquitteroient avec zèle et qu'ils se trouveroient assiduement a l'Eglise a toutes les heures des offices pour y psalmodier avec le bas chœur", décident de ne pas tenir compte de cette requête. Toutefois, "ils seront avertis par M.le Grand Chantre de se rendre exacts a leurs devoirs et obligations cy dessus et par luy muletés ou par M.le président du chœur pour telle some il leur plaira arbitrer lorqu'ils y manqueront notament les jours doubles et ils seront obligés de porter chape a l'Eglise".

• 17 août 1783, Metz : Il signe comme témoin au bas de l'acte d'inhumation de son frère Nicolas, âgé de 35 ans, dans le cimetière de la paroisse Saint-Victor. Jacques MALAISÉ signe à ses côtés. L'acte permet de connaître l'identité de ses parents.

• 25 novembre 1785, Pierrepont, près de Longwy [Meurthe-et-Moselle] : Louis BERTRAND signe comme curé de la paroisse au bas d'un acte de sépulture. Il a succède au curé Woirhaye qui signait encore deux jours auparavant. On relève à la date du 3 octobre 1785 la signature de "L.Bertrand, pretre sousch. de la cathedrale de metz" au bas d'un précédent acte d'inhumation. Pierrepont se situe à 53 kilomètres au nord-ouest de Metz.

• 6 décembre 1792, Pierrepont : Il est encore en fonction et signe dans le registre paroissial.

• 29 octobre 1794, Pierrepont : Louis BERTRAND, ci-devant curé de cette commune, âgé de 56 ans se marie avec Anne Niclaux, âgée 22 ans, fille de François et d'Anne Bertrand, sœur au futur, en présence de Barthélémy Bertrand, frère et oncle des futurs et Frédéric Picard, ex-prêtre, imprimeur du district de Longwy.

• 5 février 1814, Longwy [Meurthe-et-Moselle] : Maître de langues, il s'éteint à 7 heures du matin en sa maison du 120, quartier haut.

Mise à jour : 7 mars 2021

Sources
F-Ad54/ 5MI 332/ R 18 ; F-Ad54/ 5MI 427/ R 7 ; F-Ad54/ 5MI 427/ R02 ; F-Ad57/ 2G51 (2MI.....) ; F-Ad57/ 2G53 (2MI 110/ 1)  ; F-Ad57/ 2G53 (2MI 111/ 1)  ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E298/ 1 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E298/ 2 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E324/ 3 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 9 ; Revue Ecclésiastique de Metz, décembre 1951

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