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BEAUMARIÉ, Joseph (ca 1745-1827)
Date(s) : 1745 ca / 1827-1-30
Fils de tisserand et tisserand lui-même, Joseph BEAUMARIÉ est en même temps chantre de sa paroisse de résidence, Saint-Germain de Sully-sur-Loire, où il est attesté en exercice en 1790. Il se révèle également oncle d'un enfant de chœur de la collégiale voisine, Saint-Ythier de Sully.
• [1745], Sully-sur-Loire [Loiret] : Selon l'âge indiqué à son décès, Joseph BEAUMARIÉ serait né en (ou vers) 1745, à Sully. Il est fils de François Beaumarié, tisserand, et d'Étiennette Lelong.
• 22 novembre 1774, Aubigny-sur-Nère [Cher] : Dans cette localité située (par l'itinéraire pédestre le plus direct) à 33 km au sud de Sully, le jeune Joseph BEAUMARIÉ, mineur, se marie avec Marie-Anne Grelot, fille majeure d'un foulonnier. Le père du jeune homme, "marchand tisserand en toille", est présent et consentant. Le métier du jeune marié n'est pas indiqué. Il signe "Beaumarie", très simplement, sans fioriture aucune.
• 28 février 1777, Sully-sur-Loire : Marie-Anne Grelot, "femme de Joseph BEAUMARIÉ", est la marraine du petit Pierre BEAUMARIÉ né dans des conditions dramatiques, sa mère mourant pendant l'accouchement (gémellaire). L'enfant est un neveu de son mari, fils de son frère Jacques. Huit ans plus tard, le jeune Pierre deviendra enfant de chœur à la collégiale de Sully.
• 13 juin 1778, Sully-sur-Loire : Un mois et demi après avoir donné le jour à un petit Joseph (le 22 avril), Marie-Anne Grelot, 33 ans, meurt à son tour des suites de ses couches. Joseph BEAUMARIÉ est alors dit "maître tisserand". L'enfant meurt le 17 juillet.
• 9 décembre 1778, Sully-sur-Loire : Le veuf se remarie. Il épouse Geneviève Fleureau, domestique, fille majeure d'un vigneron défunt. Elle est étrangère à la ville : originaire de la paroisse de Bazoches-les-Gallerandes, dans la Beauce, à près de 60 km au nord de Sully, elle a été domiciliée écrit le célébrant "cy devant de la paroisse de St-Paul d'Orléans & à présent de celle ci". Ni métier ni fonction ne sont indiqués pour le marié. Toutefois, le fait qu'un chanoine de Saint-Ythier officie "de l'agrément et avec la permission de monsieur le curé" peut être lu comme un indice indirect que le marié chantait peut-être alors à la collégiale. Cette hypothèse reste à étayer, mais en l'absence des registres capitulaires (disparus), c'est difficile.
• 24 novembre 1779 et 14 mai 1781 : Deux enfants Beaumarié sont baptisés paroisse Saint-Germain, un fils, Pierre-Joseph-Sébastien, puis une fille, Louise-Geneviève. Les actes ne donnent ni métier ni fonction pour le père.
• 22 février 1790, Sully-sur-Loire : Une sépulture a lieu au cimetière de la paroisse Saint-Germain en présence de Joseph BEAUMARIÉ, "chantre de cette paroisse". Il signe, et cette signature est fondamentale pour le suivre, avant et après, dans son itinéraire de vie. C'est à partir d'elle qu'il a été possible d'y voir clair entre les membres de la famille Beaumarié, nombreux à Sully (dont plusieurs portent le prénom de Joseph, ou un prénom composé comportant Joseph, comme Joseph-Jacques).
• 6 juin 1791, Sully-sur-Loire : La sépulture d'une veuve de 47 ans environ à Saint-Germain réunit deux chantres, Pierre BERTRAND & Joseph BEAUMARIÉ.
La trace de Joseph BEAUMARIÉ n'a pas été suivie ensuite. On l'aperçoit de loin en loin dans le registre paroissial jusqu'à la fin de 1792. On peut penser qu'il a continué à chanter à Saint-Germain jusqu'à la suspension du culte, et qu'il a poursuivi son métier de tisserand.
A-t-il repris un service de chantre à la reprise du culte ? Ou après le Concordat ? Cela reste à documenter... Toutefois le choix de son fils de devenir prêtre indique une proximité de la famille avec l'Église.
• L'année 1809 est une année charnière dans la famille Beaumarié. Le 1eravril, Pierre-Joseph-Sébastien est ordonné prêtre, et le 29 septembre Louise-Geneviève se marie (avec un certain Jean-Michel Ozon, né et domicilié à Sully). Le sieur Joseph BEAUMARIÉ et son épouse Geneviève Floreau, sont présents et consentants à ce mariage. Leur fils est également présent et signe "Beaumarié fils ptre". Il devient vicaire à Montargis, puis curé à Chalette.
• 1821 : Pierre-Joseph-Sébastien Beaumarié devient curé de Neuville-aux-Bois, localité située à 48 km nord ouest de Sully-sur-Loire, approximativement à mi-chemin entre Pithiviers et Orléans.
• 30 janvier 1827, Neuville-aux-Bois [Loiret] : À huit heures du matin, Joseph BEAUMARIÉ, propriétaire, âgé de 82 ans, né à Sully-sur-Loire, veuf de Geneviève Fleureau, décède "en sa demeure sise à Neuville rue de la Pie". Il était donc venu s'installer chez, ou à proximité immédiate de, son fils curé.
Mise à jour : 29 janvier 2019