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BARET, Jean Nicolas (1714-1770)
État civil
NOM : BARET     Prénom(s) : Jean Nicolas     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BARETH
BARRET
Date(s) : 1714-3-28  / 1770-8-6
Notes biographiques

Jean Nicolas BARET (1714-1770), prêtre et chapelain de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin], exerce les fonctions de maître des enfants de chœur de cet établissement de 1760 à 1770, à l'époque où Joseph GARNIER est titulaire du poste de maître de musique.

• 28 mars 1714 : Jean Nicolas BARET reçoit le baptême à Raon-l’Étape [Vosges]. Il est le fils de Nicolas Baret et d'Anne Crovisier.

• 1749-1766 (?), Strasbourg [Bas-Rhin] : Jean Nicolas BARET est chantre à la cathédrale Notre-Dame.

• 2 octobre 1760, Strasbourg : Jean Pierre BLONDEL, chapelain, qui enseignait la musique et le catéchisme aux enfants de chœur, a renoncé à ses fonctions pour cause de maladie. Il est remplacé par Jean Nicolas BARET ("Bareth"), également chapelain ; la question de sa nomination sera débattue au chapitre général de mars.

• 7 avril 1761, Strasbourg : Il a été exposé par le sieur BARET, chapelain de la cathédrale, qui au chapitre du 2 octobre dernier a reçu la charge de l'instruction des choraux [enfants de chœur] en musique et en catéchisme, que la nécessité exigeait que, parmi lesdits enfants de chœur, soient immédiatement démis quelques-uns qui, en raison d'un défaut de voix plus important qu'il ne convient, ne peuvent demeurer en service, et que d'autres soient reçus à leur place. Il a donc été ordonné que Pierre MOOS et Léonard LACROIX seront renvoyés et remplacés par Michel OTT (que le Doyen avait recommandé pour la première place vacante lors du chapitre du 2 octobre déjà évoqué) et François GUILMARD
• 23 septembre 1761, Strasbourg : Le sieur BARET, chapelain, chargé d'enseigner le catéchisme et la musique aux enfants de chœur, reçoit 300 livres pour la période commencée en octobre 1760. 
• 28 septembre 1761, Strasbourg : Les chanoines du Grand Chapitre examinent un mémoire du sieur BARET, chapelain chargé de la direction des enfants de chœur, sur l'éducation de ces mêmes enfants. Ils "approuvent les soins qu'il se donne pour les instruire des principes de la Religion, et pour qu'ils ayent toujours un maintien honnête et une conduite édifiante, et l'exhortent à continuer les mêmes soins ; et pour cet effet, l'autorisent à défendre auxdits enfants de chœur de fréquenter les cabarets, les danses publiques et les billards, et de courir les rues la nuit, comme aussi d'aller à la comédie et d'y chanter ; lesquels, lorsqu'ils lui désobéiront ou qu'ils tomberont dans d'autres fautes qui méritent correction, il pourra châtier avec la modération convenable, sans que leurs parents puissent s'y opposer ou s'en plaindre". Ils l'autorisent aussi "de tacher de trouver soit dans les écoles de cette ville, soit ailleurs des enfants pour les instruire d'avance et les rendre capables à l'effet d'être présentés au Grand Chapitre pour pouvoir parmy eux choisir ceux qu'on trouvera les plus propres à remplacer les enfants de chœur, qui, étant parvenus à l'âge de 17 ou 18 ans, temps auquel ordinairement leurs voix muent et changent, ne peuvent plus rester parmy lesdits enfants de chœur". Jusqu'ici, le Grand Chapitre a donné à chaque sortant une somme de 150 livres pour l'aider à apprendre un métier ou "à continuer de s'exercer dans la musique" ; désormais, la somme ne sera donnée que sur présentation d'un certificat de vie et mœurs et bons services rendus, signé par BARET.

• 26 septembre 1765, Strasbourg : Le salaire annuel de Jean Nicolas BARET, directeur des enfants de chœur, est augmenté de 100 livres tournois, quatre fagots et 200 faisceaux par forme de gratification à partir d'octobre prochain.

• 7 octobre 1766, Strasbourg : Le salaire annuel de maître Jean Nicolas BARET, utilisé comme maître des enfants de chœur "depuis quelque temps", est augmenté de 100 livres tournois à partir du début du mois en cours.

• 1769, Strasbourg : Jean Nicolas BARET, prêtre et chapelain de la cathédrale, chargé de l'instruction de la musique et du cathéchisme aux enfants de chœur, touche pour cette tâche 250 florins (500 livres) de gratification annuelle. Le chapitre lui a aussi remis quatre cordes de bois de chauffage et 200 fagots achetés à raison de 9 florins la corde de bois et 4 florins 5 schillings le cent de fagots, soit une somme de 45 florins. Pour l'instruction de la musique, BARET se fait aider par son frère Jean-Baptiste.

• 6 août 1770 : Jean Nicolas BARET décède en un lieu inconnu.

Mise à jour : 22 juillet 2020

Sources
A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3447 ; F-Ad67/ G 3448  ; F-Ad67/ G 3453 ; F-Ad67/ G 3454 ; F-Ad88/ Edpt379/GG_9-59636

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