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BARANTON, Jean François ou François (1740-1812)

BARANTON, Jean François ou François (1740-1812)

État civil
NOM : BARANTON     Prénom(s) : Jean François ou François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BARENTON
BARATON

Date(s) : 1740-5-23   / 1812-11-26 
Notes biographiques

Durant au moins quinze ans, peut-être davantage, François BARANTON a été "vicaire de résidence", c'est-à-dire musicien et bénéficier à la cathédrale de Bourges [Cher]. En 1783, il change de voie, résilie ses bénéfices et se marie. Il quitte du même coup la musique de la cathédrale pour devenir greffier en chef de la Monnaie de Bourges.

• 24 mai 1740, Issoudun [Indre] : Né de la veille en la paroisse Saint-Cyr, François BARANTON, fils de Jean Baranton, "cellier", et de Catherine Latanier, est baptisé. Son parrain, possiblement un oncle homonyme, est maître perruquier.

• [De 1747 à 1757 ou 1759 environ] : Il pourrait avoir été enfant de chœur, mais cette hypothèse reste à documenter.

• [Avant 1770], Bourges : François BARANTON devient vicaire de résidence, c'est-à-dire musicien, à la cathédrale Saint-Étienne de Bourges.

• 12 juin 1770, Bourges : Le secrétaire capitulaire du chapitre de la cathédrale enregistre que "les Srs CLIVIERS, FAUQUEUX, BARATON, vicaires de résidence, et MALIDOR, gagiste, se sont pareillement absentés ledit jour 12 de ce mois pour aller en campagne, avec le maître de musique pareillement [Michel Étienne DELAPLACE], sans aucune permission, sur quoi ayant délibéré et voulant remédier à ces abus aussi considérables et aussi dignes de répréhention, avons prié M. le doyen de vouloir bien le faire venir chez lui et luy faire une réprimande proportionnée aux observations qui viennent d'être faites et qui lui enjoindra d'être plus exact à l'avenir et exécuter le règlement de la maîtrise et de luy recommander spcialement d'être plus docile aux avis que lui donneront M. les administrateurs de la maîtrise; de plus luy dire qu'à faute pour luy de ne pas suivre exactement ce qu'il lui prescript de notre part, nous nous pourvoiront contre luy ainsi que vouloir bien faire venir lesd. Srs SAINT-CLIVIER, FAUQUEUX et BARANTON et MALIDOR et leurs faire la réprimande qu'ils méritent pour s'être absentés led. jour sans aucune permission". On remarque que au sein de la même délibération, le patronyme du musicien est écrit de deux manières différentes.

• 5 juin 1772, Bourges : Le chapitre cathédral donne la permission de communier à la messe du chœur à AUROY et BARANTON ainsi qu’au grand enfant de chœur QUERAT.
• 7 septembre 1772, Bourges : Le chapitre cathédral accorde un congé de cinq jours au Sr BARANTON, "pour aller prendre possession d’un bénéfice que luy a donné Mgr".

• 20 janvier 1779, Bourges : RENOUARD et BARANTON, "bénéficiers de l'église métropolitaine", signent comme témoins dans un acte de la paroisse Saint-Pierre-le-Puellier.

• 27 avril 1780, Issoudun : François BARANTON, "bénéficier de l'église de Bourges" est revenu provisoirement dans sa ville natale pour assister au mariage de sa sœur Félicité, paroisse Saint-Cyr. Entre Bourges et Issoudun, il faut compter environ 36 km par l'itinéraire pédestre le plus direct, soit environ sept heures et demie de marche.

• 16 août 1782, Bourges : "Payé 48 lt au Sr BARANTON l’un des vicaires de notre église pour gratification pour cette fois seulement", note le secrétaire capitulaire.
• 6 septembre 1782, Bourges : Un congé de trois semaines est accordé par le chapitre au Sr BARANTON "clerc habitué de notre église pour aller dans sa famille", sans doute à Issoudun.

• [8] janvier 1783, Bourges : Le nom de François BARANTON apparaît dans la catégorie des "choristes" lors du chapitre général de la cathédrale, avec Pierre SAINT-CLIVIER.
• 18 février 1783, Bourges : Jean-François BARANTON, "greffier en la juridiction de la monnaie de cette ville" épouse Jeanne d'Apremont, en présence de Joseph Pierre TISSIER, chanoine de résidence de la cathédrale, et d'Innocent DEMAHY, bénéficier de la même église. La présence de ces deux témoins atteste que le marié est bien le musicien, qui aurait donc renoncé à son statut de bénéficier pour convoler en justes noces. Sans doute du même coup quitte-t-il le service de la cathédrale.

• 2 juillet 1783-1789, Bourges : Jean-François BARANTON est nommé greffier en chef de la Monnaie de Bourges. Il reste en fonction jusqu'à la Révolution, ce qui confirme l'hypothèse précédente.

• 11 ventôse an IV [1er mars 1796], Bourges : Jean Baptiste François [sic] BARANTON - sans profession indiquée - est présent au mariage de sa belle-sœur, Anne Dapremont à cause de Jeanne Dapremont son épouse.

• 12 fructidor an V [29 août 1797], Bourges : Lors de la naissance d'un neveu en 1797, Jeanne Dapremont est présentée comme "épouse du citoyen BARANTON propriétaire demeurant ordinairement en la commune de Fussy, canton de Saint-Martin-d'Auxigny".

• 8 octobre 1811, Fussy [Cher] : Jeanne Dapremont, dénommée dans son acte de décès, "Dame Barenton Jeanne", meurt à Fussy, village du Cher de moins de 500 habitants, situé à 7 kilomètres au nord de Bourges, où ils se sont installés. Elle a 75 ans, ce qui indique une naissance vers 1746, à Bourges paroisse Notre-Dame-de Fourchaud où résidait la famille. Le père était maître de requête et directeur de collège d'après son acte de décès du 29 octobre 1779.

• 26 novembre 1812, Fussy [Cher] : Jean [François] Baptiste BARANTON décède à son tour, ainsi que le révèle les tables décennales. L'acte ne figurant pas dans le relevé annuel numérisé, aucune information n'est disponible. Au cours des années son prénom a évolué en François ou Jean-Baptiste, reprenant le prénom de son père.

Mise à jour : 3 mars 2023

Sources
F-Ad18/ 3 E 0067  ; F-Ad18/ 3 E 0104 ; F-Ad18/ 8 G 207 ; F-Ad18/ 8 G 208 ; F-Ad18/ BMS Bourges, Saint-Jean des Champs ; F-Ad18/ BMS Bourges, St-Pierre-le-Guillard ; F-Ad18/ BMS Bourges, St-Pierre-le-Puellier  ; F-Ad18/ GG 95 ; F-Ad18/ NMD Bourges ; F-Ad18/ NMD Fussy ; F-Ad36/ BMS Issoudun, Saint-Cyr ; Gazette numismatique française, 1909 ; Journal des chanoines Malyvert et Bengy, 1941 ; M.-R. Renon, La maîtrise de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges…, 1982

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