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Pour citer Muséfrem
RENAUD, Pierre Hubert (1789 av.-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : REGNAUD
RENAULD
RENAULT
Date(s) : 1789 av. / 1791 ap.
Pierre-Hubert RENAUD est l'un des chantres employés par la collégiale Saint-Martin de Lure, en Franche-Comté, lorsque la Révolution dissout son chapitre employeur. Il est prêtre, ce qui complique l'enquête à son sujet (du moins dans les registres paroissiaux : ni mariage, ni enfants…). Aussi reste-t-il l'un des moins documentés parmi les chantres de Lure. Même son âge reste inconnu.
• [À une date qui reste à découvrir, avant 1789], Pierre-Hubert RENAUD / REGNAULD est ordonné prêtre.
• Février 1789, Lure [Haute-Saône] : Pierre-Hubert RENAUD entre au chapitre de Lure comme prêtre chapelain et chantre. On lui promet pour sa retraite une pension annuelle et viagère proportionnelle à la durée de son service.
Le chapitre de Lure est une ancienne abbaye bénédictine fondée au VIIe siècle par saint Desle, disciple de saint Colomban. Elle a été sécularisée en 1764-1765 pour devenir la collégiale Saint-Martin de Lure, qui compte neuf chanoines, y compris les deux dignitaires. Autour de l'abbaye, sur les rives de l'Ognon, s'est développée une petite ville. Entourée d'une muraille et d'un fossé, elle regroupe environ 1 800 habitants en 1793.
• 26 octobre 1789 : L'assemblée générale du chapitre assure à RENAUD une pension annuelle et viagère de cent livres s'il ne peut poursuivre son service en cas d'infirmité.
• Novembre 1790, Lure : Les fonctions des chantres du chapitre de Lure prennent fin le jour de la clôture de l'église. Jusqu'alors Pierre-Hubert RENAUD était toujours chantre et chapelain de la collégiale Saint-Martin de Lure où il gagne 610 livres par an. Le chapitre emploie par ailleurs deux autres chantres prêtres, Claude CLERC et Christophe GUEUREY, deux chantres séculiers, Joseph CHAUVELOT et Claude-Antoine PONCEOT (ce dernier remplissant en sus la fonction de "receveur du chapitre équestral et princier de Lure"), et un organiste, l'Alsacien Georges MEYER. Le chapitre rémunère également un sacristain, Melchior-Alexandre GODOT, parfois qualifié de chantre.
• Comme ses collègues, Pierre-Hubert RENAUD effectue les démarches requises pour obtenir des secours permettant de compenser la perte de son poste. Il signe la pétition des employés du chapitre de Lure en vue d'un traitement et fait une demande de confirmation de la pension de 100 livres que lui avait accordée le chapitre. Il dit n'avoir aucune fortune, aucun bénéfice, donc aucune autre source de revenus pour survivre.
• 11 janvier 1791 : Le directoire de département de la Haute-Saône demande au directoire de district de faire une seconde délibération, après avoir vérifié que les suppliants ont bien exercé leurs fonctions jusqu'à la fermeture du chapitre, et évalué le montant de leurs gages touchés pour l'année 1790.
• 28 février 1791 : Le directoire de district confirme que Pierre-Hubert RENAUD a exercé ses fonctions jusqu'à la fermeture du chapitre en novembre 1790.
Il n'a touché pour son service de l'année 1790 que 305 livres, versées le 5 mars 1790.
Le directoire de département ordonne que lui soit versé le reste de ses gages soit 305 autres livres.
Il est d'avis de confirmer la pension viagère de 100 livres que le chapitre avait promis de lui verser en cas d'interruption de son travail. En outre le directoire souhaite lui accorder une gratification de 300 livres, mais s'en remet pour celle-ci à l'avis de l'Assemblée Nationale en raison du peu de temps de service effectué par Pierre-Hubert RENAUD.
• 20 mai 1791 : À Vesoul, le directoire de département rassemble les pièces relatives à la demande de traitement de Pierre-Hubert RENAUD et les expédie au Comité Ecclésiastique de l'Assemblée Nationale.
• 23 mai 1791 : Les pièces sont reçues à l'Assemblée nationale.
À partir de cette date, on perd la piste de Pierre-Hubert RENAUD. Comme il était prêtre, il a probablement été affecté au service d'une quelconque paroisse du diocèse.
Mise à jour : 8 mai 2019